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Un texte d’Eugène Michel
 

On apprend aux enfants à partager. Cela n’est pas immédiat, le premier réflexe est de garder tout pour soi. Peu à peu, l’habitude s’acquiert, et c’est un plaisir de voir l’enfant donner la moitié de son goûter à qui n’en a pas. Pour les objets, ce sera plus difficile.

À l’âge adulte, le partage devient institutionnel. Si la collectivité ne venait pas organiser l’aide aux démunis, les autres familles resteraient dans l’accumulation compulsive de leur patrimoine en ne laissant que des miettes.

Cependant, le souci d’autrui reste sélectif. Les humains sont des animaux à territoire. Priorité aux natifs ou aux fortunés. Pas de chance pour ceux qui, pour une raison ou une autre, occupent un territoire difficile ou pas de territoire du tout. Chaque groupe social défend son domaine dans lequel il organise ravitaillement et reproduction.

Ainsi le sentiment d’injustice nous assaille : le partage complet est impossible. Et ceux qui ont lutté âprement pour acquérir des biens pérennes pensent que chacun n’a qu’à faire de même.

La question reste universelle : comment améliorer le partage ? Comment augmenter la solidarité ?

 
21 novembre 2016

 
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