Un texte d’Eugène Michel
Relation euphorisante entre la musique, le geste et autrui, la danse est universelle. Le corps y trouve une plénitude. Une allégresse le transporte entre écoute, regard, toucher, sensation de soi et d’autrui. La danse enchante.
Elle est accessible à tous les âges. Le jeune enfant danse avant de savoir marcher, et l’on danse jusqu’au grand âge. Les rythmes grisent l’ensemble de l’être. Une tendresse rapproche femmes, hommes et enfants.
Dans la danse folklorique, le sentiment d’appartenance génère des fêtes inoubliables. Toute farandole laisse un souvenir particulier.
La danse africaine exalte. La danse de salon et les danses individuelles procurent une jouissance discrète ou frénétique. La danse contemporaine fait rêver.
Danser chaque jour. Danser pour alléger nos fibres, huiler nos articulations, secouer nos pesanteurs, accéder à l’alacrité. Danser pour célébrer notre appartenance à l’Univers, notre présence au monde.
Danser de jour et de nuit pour aimer et fraterniser. La danse est une félicité offerte à chacun, donnée à tous.
Nietzsche ne nous contredira pas si l’on détourne la formule de Descartes : Je danse, donc je suis.
14 décembre 2015
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