Spécial copinage > Handicap : Daniel en grande forme...
Posté : 10 nov. 2006 20:13
Pour ceux qui travaillent dans des écoles maternelles abonnées à l'Éducation enfantine, n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux pages 16 et 17 du numéro de novembre qui vient de paraître.
Daniel, dans une publication certes professionnelle mais très grand public, expose ses idées, souvent à contre-courant, sur la loi du 11 février 2005 :
- le leurre de la scolarisation des élèves ayant un handicap mental lourd en classe ordinaire ;
- l'inflation des nouveaux handicaps, alibis "médicalisants" commodes à des difficultés naguère prises en compte en milieu ordinaire ;
- la main mise du politique (et donc des lobbies) sur l'orientation ;
- la négation de l'immense effort que doivent faire, de fait, les élèves handicapés pour s'adapter à l'école sous couvert d'adaptation de l'école à leurs besoins ;
- la multiplication des parcours chaotiques.
Que l'on soit d'accord ou pas, en partie ou en totalité, avec ses propos, l'analyse est stimulante.
Elle nous rappelle surtout que l'AIS a existé et existe encore grâce à quelques dinosaures (Daniel se plait à rappeler qu'il vit ses derniers mois comme formateur) qui ont fait de l'aide aux enfants extraordinaires un enjeu éthique dont les retombées ont aussi eu des effets bénéfiques sur la scolarisation des enfants ordinaires...
Et quand les derniers dinosaures auront disparu...
Daniel, dans une publication certes professionnelle mais très grand public, expose ses idées, souvent à contre-courant, sur la loi du 11 février 2005 :
- le leurre de la scolarisation des élèves ayant un handicap mental lourd en classe ordinaire ;
- l'inflation des nouveaux handicaps, alibis "médicalisants" commodes à des difficultés naguère prises en compte en milieu ordinaire ;
- la main mise du politique (et donc des lobbies) sur l'orientation ;
- la négation de l'immense effort que doivent faire, de fait, les élèves handicapés pour s'adapter à l'école sous couvert d'adaptation de l'école à leurs besoins ;
- la multiplication des parcours chaotiques.
Que l'on soit d'accord ou pas, en partie ou en totalité, avec ses propos, l'analyse est stimulante.
Elle nous rappelle surtout que l'AIS a existé et existe encore grâce à quelques dinosaures (Daniel se plait à rappeler qu'il vit ses derniers mois comme formateur) qui ont fait de l'aide aux enfants extraordinaires un enjeu éthique dont les retombées ont aussi eu des effets bénéfiques sur la scolarisation des enfants ordinaires...
Et quand les derniers dinosaures auront disparu...