Mémoire CAPA-SH D idées
Mémoire CAPA-SH D idées
Bonsoir
J'ouvre un nouveau fil sur le mémoire car mon idée de base est différente.
Je souhaite travailler sur les marionnettes, en particulier sur la mise en scène d'albums avec des marionnettes. Cela permettrait de travailler à la fois la langue orale, la langue écrite et la confiance en soi tout en mettant en place des activités permettant de fédérer mon groupe-classe qui est composé d'enfants aux compétences et aux possibilités bien hétérogènes.
Ma problématique ressemblerait à peu près à cela : "En quoi les marionnettes sont-elles un moyen d'offrir à chaque élève de la CLIS la possibilité de développer ses compétences langagières en fonction de ses besoins propres dans le cadre d'un projet de classe fédérateur ?"
Si quelqu'un a un avis sur mon idée ou sur ma problématique, je suis intéressée.
De plus, je suis à la recherche d'ouvrages sur les marionnettes, si quelqu'un a des références, je suis également intéressée.
Je précise que je compte passer le CAPA-SH en candidat libre.
Je vous remercie de votre attention.
Solal
J'ouvre un nouveau fil sur le mémoire car mon idée de base est différente.
Je souhaite travailler sur les marionnettes, en particulier sur la mise en scène d'albums avec des marionnettes. Cela permettrait de travailler à la fois la langue orale, la langue écrite et la confiance en soi tout en mettant en place des activités permettant de fédérer mon groupe-classe qui est composé d'enfants aux compétences et aux possibilités bien hétérogènes.
Ma problématique ressemblerait à peu près à cela : "En quoi les marionnettes sont-elles un moyen d'offrir à chaque élève de la CLIS la possibilité de développer ses compétences langagières en fonction de ses besoins propres dans le cadre d'un projet de classe fédérateur ?"
Si quelqu'un a un avis sur mon idée ou sur ma problématique, je suis intéressée.
De plus, je suis à la recherche d'ouvrages sur les marionnettes, si quelqu'un a des références, je suis également intéressée.
Je précise que je compte passer le CAPA-SH en candidat libre.
Je vous remercie de votre attention.
Solal
Bonjour
Je constate que beaucoup de personnes ont lu mon message mais que personne ne m'a répondu. Cela signifie-t-il que mon idée ne vous semble pas avoir d'intérêt ou vous semble ne pas correspondre à un mémoire option D ?
Si c'est le cas, j'aimerais avoir vos avis afin de pouvoir changer l'orientation de mon travail si nécessaire. Merci beaucoup.
Solal
Je constate que beaucoup de personnes ont lu mon message mais que personne ne m'a répondu. Cela signifie-t-il que mon idée ne vous semble pas avoir d'intérêt ou vous semble ne pas correspondre à un mémoire option D ?
Si c'est le cas, j'aimerais avoir vos avis afin de pouvoir changer l'orientation de mon travail si nécessaire. Merci beaucoup.
Solal
mémoire marionnettes
Bonsoir Solal, je suis actuellement en formation CAPASH D et il se trouve que j'ai eu la même idée que toi pour mon mémoire ! Et ça me fait bien plaisir de voir que je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée !
Alors, pour en avoir parlé avec des formateurs à l'IUFM, il faut faire attention à plusieurs choses :
la marionnette ne doit être qu'un médiateur, un objet de support.
il faut bien faire la différence avec les élèves entre vivant/non vivant, la marionnette n'est pas une personne (très important en option D suivant la pathologie de tes élèves !)
attention à ne pas glisser vers l'option G
Pour ma part, je pense que l'idée de créer du groupe ne doit pas apparaître dans ta problématique, ça ne fait pas partie de nos "missions".
Je n'ai pas encore formulé ma problématique dur, dur!!
Je souhaite également travailler sur le langage oral pour accéder au langage écrit. Je ne peux pas te donner beaucoup plus d'informations pour l'instant, je compte travailler dessus pendant les vacances.
bon courage!
Alors, pour en avoir parlé avec des formateurs à l'IUFM, il faut faire attention à plusieurs choses :
la marionnette ne doit être qu'un médiateur, un objet de support.
il faut bien faire la différence avec les élèves entre vivant/non vivant, la marionnette n'est pas une personne (très important en option D suivant la pathologie de tes élèves !)
attention à ne pas glisser vers l'option G
Pour ma part, je pense que l'idée de créer du groupe ne doit pas apparaître dans ta problématique, ça ne fait pas partie de nos "missions".
Je n'ai pas encore formulé ma problématique dur, dur!!
Je souhaite également travailler sur le langage oral pour accéder au langage écrit. Je ne peux pas te donner beaucoup plus d'informations pour l'instant, je compte travailler dessus pendant les vacances.
bon courage!
Modifié en dernier par abraxas le 30 oct. 2007 06:59, modifié 1 fois.
En fait, quand je parle de marionnettes, je parle des personnages d'un album que je fabrique en marionnettes. Je ne pense pas alors que la distinction vivant/non vivant ne soit pas faite par les élèves. Ce que les marionnettes disent ou font, c'est ce qui est indiqué dans l'album que nous avons réécrit sous forme de dialogue. Nous avons déjà fait ce travail avec "bon appétit monsieur lapin".
Le lien oral/écrit se fait donc là : l'album est lu et étudié puis réécrit sous forme de dialogue que l'on met en voix (intonation, vitesse, être compréhensible pour ceux qui nous regardent, s'en tenir à notre référence tout en improvisant tant que cela reste proche de l'histoire).
Le livre a été lu ensemble, puis travail sur les images séquentielles, puis je donne les marionnettes aux élèves qui jouent librement avec. Ensuite, on essaie de rejouer l'histoire en collant plus au texte, tout en réécrivant pour que cela "passe bien" devant le public (pour l'instant, un groupe de la classe).
Merci en tout cas pour tes conseils.
Ce que je ne comprends pas, c'est quand tu dis le fait de créer le groupe-classe ne fait pas partie de nos missions. Je croyais au contraire qu'il était important de fédérer le groupe-classe souvent composé d'enfants bien différents, faire des activités communes et collectives afin qu'ils se sentent appartenir à un groupe. Que t'a-t-on dit à ce sujet ? Cela m'intéresse.
Merci de m'avoir répondu.
Le lien oral/écrit se fait donc là : l'album est lu et étudié puis réécrit sous forme de dialogue que l'on met en voix (intonation, vitesse, être compréhensible pour ceux qui nous regardent, s'en tenir à notre référence tout en improvisant tant que cela reste proche de l'histoire).
Le livre a été lu ensemble, puis travail sur les images séquentielles, puis je donne les marionnettes aux élèves qui jouent librement avec. Ensuite, on essaie de rejouer l'histoire en collant plus au texte, tout en réécrivant pour que cela "passe bien" devant le public (pour l'instant, un groupe de la classe).
Merci en tout cas pour tes conseils.
Ce que je ne comprends pas, c'est quand tu dis le fait de créer le groupe-classe ne fait pas partie de nos missions. Je croyais au contraire qu'il était important de fédérer le groupe-classe souvent composé d'enfants bien différents, faire des activités communes et collectives afin qu'ils se sentent appartenir à un groupe. Que t'a-t-on dit à ce sujet ? Cela m'intéresse.
Merci de m'avoir répondu.
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- Localisation : Retraité, ex-chargé d'enseignement à l'IUFM de Paris
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Je me décide à intervenir sur ce fil, à cause de cette absurdité qui voudrait que l'idée de créer du groupe ne doit pas apparaître dans ta problématique, ça ne fait pas partie de nos "missions". Je me demande quel "formateur" peut bien répandre une telle ineptie ! Hallucinant ! Tout enseignant, même très "ordinaire", doit "créer du groupe", faire vivre sa classe comme classe, c'est-à-dire comme groupe collaboratif d'apprentissages...
J'invite le formateur qui a proclamé cette connerie :
1/ à changer de métier, en urgence absolue ;
2/ à lire Meirieu, Freinet, etc., pour essayer de ne pas mourir dans l'état de débilité profonde où il se trouve actuellement.
Et j'invite foody à lui transmettre une copie de mon message, avec toutes mes références...
Ceci dit, Solal, votre sujet de mémoire "va bien", comme disent les djeunes...
J'invite le formateur qui a proclamé cette connerie :
1/ à changer de métier, en urgence absolue ;
2/ à lire Meirieu, Freinet, etc., pour essayer de ne pas mourir dans l'état de débilité profonde où il se trouve actuellement.
Et j'invite foody à lui transmettre une copie de mon message, avec toutes mes références...
Ceci dit, Solal, votre sujet de mémoire "va bien", comme disent les djeunes...
Cordialement,
Daniel Calin
Daniel Calin
Oups!
Oh pardon!
Je pense m'être très mal exprimée ! Je me suis très mal exprimée !
Ce que je voulais dire, c'est que créer du groupe ne doit pas être le principal objectif pour ne pas glisser que dans de l'éducatif.
Voilà, je n'en dis pas plus pour ne pas dire une nouvelle bêtise...
Les vacances vont faire du bien....
Merci Mr Calin!
Je pense m'être très mal exprimée ! Je me suis très mal exprimée !
Ce que je voulais dire, c'est que créer du groupe ne doit pas être le principal objectif pour ne pas glisser que dans de l'éducatif.
Voilà, je n'en dis pas plus pour ne pas dire une nouvelle bêtise...
Les vacances vont faire du bien....
Merci Mr Calin!
Merci Monsieur Calin pour vos précisions.
Je pensais essayer de lier projet de groupe (en ayant des projets et des supports communs) et projets individuels (compétences/capacités à travailler avec chaque élève en fonction de ses beoins et possibilités), ce qui n'est pas toujours facile. Il me semble que le support des marionnettes et des albums est un moyen de lier ces deux éléments.
Je pensais essayer de lier projet de groupe (en ayant des projets et des supports communs) et projets individuels (compétences/capacités à travailler avec chaque élève en fonction de ses beoins et possibilités), ce qui n'est pas toujours facile. Il me semble que le support des marionnettes et des albums est un moyen de lier ces deux éléments.
Bonsoir
J'ai fait part de mon idée aux conseillers pédagogiques qui proposent de nous aider. Ils me parlent de jeux symboliques. Pensez-vous que l'utilisation des marionnettes telles que je veux la mettre en place (personnages d'albums étudiés en classe) puisse être assimilée à un jeu symbolique alors que les enfants ont l'histoire pour cadre, qu'ils n'inventent pas d'histoire puisque celle-ci existe déjà (même si on la remanie un peu) ?
Merci si vous pouvez m'aider. En effet, pour moi, les jeux symboliques donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer librement (par rapport à leur vécu, leurs envies, sur les thèmes ou les histoires qu'il veulent) et non pas dans le cadre d'une histoire déjà existante. Merci de me dire si ma vision des choses est erronée.
J'ai fait part de mon idée aux conseillers pédagogiques qui proposent de nous aider. Ils me parlent de jeux symboliques. Pensez-vous que l'utilisation des marionnettes telles que je veux la mettre en place (personnages d'albums étudiés en classe) puisse être assimilée à un jeu symbolique alors que les enfants ont l'histoire pour cadre, qu'ils n'inventent pas d'histoire puisque celle-ci existe déjà (même si on la remanie un peu) ?
Merci si vous pouvez m'aider. En effet, pour moi, les jeux symboliques donnent la possibilité aux enfants de s'exprimer librement (par rapport à leur vécu, leurs envies, sur les thèmes ou les histoires qu'il veulent) et non pas dans le cadre d'une histoire déjà existante. Merci de me dire si ma vision des choses est erronée.
mémoire D marionnettes
je pense que tu as raison, je ne vois pas vraiment de jeux symboliques dans l'utilisation des marionnettes telle que tu la présente. J'ai un peu le même problème que toi, je souhaite faire mon mémoire sur le langage oral car mes élèves s'expriment par mots et le plus souvent de façon incohérente. j'ai d'abord pensé travaillé sur le jeu scénique à travers les marionnettes. Puis je me suis rendu compte que j'utilise les marionnettes comme toi pour représenter une histoire, la retravailler, mais j'utilise aussi beaucoup la photo et l'illsutration. Je galère donc pour me décider, j'ai assisté à une concertation sur le raconte-tapis qui m'a aussi donné l'idée de partir de représentation en 3 D de personnages ainsi que du décors pour permettre aux élèves de s'approprier l'histoire, son déroulement dans la phase de découverte et donc de travailler le langage oral à partir de cet outil qui serait construit par les élèves. C'est surtou la rehcer d'hypothèses qui me posent problème
si tu as des idées je suis preneuse
si tu as des idées je suis preneuse
En ce qui me concerne, je souhaite utiliser mes marionnettes pour travailler l'oral (en général, car je vais définir pour chaque élève les compétences orales à travailler en priorité à travers ce support, qui sont celles de leur projet pédagogique en fait) mais également pour fédérer mon groupe-classe grâce à l'utilisation d'un support commun (les histoires+leur mise en scène avec les marionnettes) et à l'élaboration d'un projet commun. Donc mes hypothèses se portent plus sur l'objet utilisé, en quoi il permet à la fois de travailler l'oral (et ce dans le respect du projet péda de chacun) tout en fédérant le groupe-classe.
Vous aurez beau cadrer vos supports, vous ne pouvez, à moins d'une grande naïveté, penser que les enfants n'investiront pas vos supports avec leurs affects, et projetteront plus que nécessaire.
Marionnettes, jeux symboliques, ou tapis.... dans tous les cas, vous vous adressez à des enfants qui ignorent la version strictement pédagogique de l'objectif et qui investiront votre cadre avec ce qu'ils sont...
Ne rejetez pas le sujet, au sens clinique, comme un facteur de risque acceptez-le, même si ce n est pas l'objet de votre action en position de pédagogue.
Un peu lasse de ce genre de cloisonnement, jamais aucun pédagogue ne pourra construire une séance en faisant l'économie du versant affectif... Tout apprentissage, tout support a une symbolique, toute relation, y compris pédagogique est projective...
Il faut peut être l'accepter avant de chercher à essayer de maîtriser la chose en construisant la séance de langage parfaite.
Marionnettes, jeux symboliques, ou tapis.... dans tous les cas, vous vous adressez à des enfants qui ignorent la version strictement pédagogique de l'objectif et qui investiront votre cadre avec ce qu'ils sont...
Ne rejetez pas le sujet, au sens clinique, comme un facteur de risque acceptez-le, même si ce n est pas l'objet de votre action en position de pédagogue.
Un peu lasse de ce genre de cloisonnement, jamais aucun pédagogue ne pourra construire une séance en faisant l'économie du versant affectif... Tout apprentissage, tout support a une symbolique, toute relation, y compris pédagogique est projective...
Il faut peut être l'accepter avant de chercher à essayer de maîtriser la chose en construisant la séance de langage parfaite.
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Voilà, Claire, une phrase qui me surprend, dont les extrêmes me paraissent antinomiques, à moins que je ne la comprenne pas.Ne rejetez pas le sujet (...) acceptez-le même si ce n'est pas l'objet de votre action en position de pédagogue.
Il me semble que la relation pédagogique réunit deux sujets, que l'enfant en train d'apprendre (ou de ne pas apprendre) n'est pas l'objet de l'action du pédagogue, mais un sujet dans l'injonction d'apprendre (injonction qui pour autant ne le pose pas comme objet) qu'un autre sujet a pour tâche d'accompagner dans cet apprentissage.
Et il me semble que ce qu'on appelle le "savoir" est l'objet , la médiation, de cette rencontre unique et toujours recommencée.
Pouvez-vous m'éclairer ?
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
Pascal Ourghanlian
Je ne pense pas que les enfants n'investissent pas les supports de travail, quels qu'ils soient, avec leurs affects. Personnellement, je m'interroge sur mon mémoire, c'est-à-dire sur un document qui doit être cadré et dont je dois limiter les pistes de travail. Je veux éviter de parler de jeux symboliques si ce que je propose ne correspond pas complètement à la définition de ces jeux (définition que je ne maîtrise d'ailleurs pas, d'où mon interrogation). Je veux limiter mon sujet de la manière la plus pertinente (dans la limite de mes possibilités) tout en restant dans le cadre de mon option, D. C'est pourquoi le travail de l'oral ainsi que le fait de "fédérer" mon groupe-classe m'apparaissent plus correspondre à ce que l'on attend de moi que le fait de développer en quoi mes élèves investissent mes supports du point de vue affectif.