La formation CAPA-SH G : mon bilan personnel
Posté : 28 oct. 2005 16:36
La première formation CAPA-SH G : ce que j'ai vécu !
Sur la forme:
la N-1:
Cette période fut pour moi l'élément "fondateur"et donc à la fois extrêmement déstabilisant et porteur de sens, ce qui,
me semble-t-il, est un signe encourageant et très positif pour l'équipe qui en avait travaillé la démarche.
J'ai pu y puiser et y construire suffisamment de volonté de transformation. l'état de fatigue d'un enseignant à cette période de l'année me paraît être pour beaucoup dans la "facilité"à accepter les remises en question nécessaires à l'émergence d'une nouvelle identité professionnelle. La "séparation", bien que difficile, a été très efficace et la période vaquée qui suivit, occupée à l'évocation de l'année à venir et riche en recherches personnelles.
L'alternance:
Les temps de formation longs, hors du terrain, furent ressentis comme autant de ballons d'oxygène tant les demandes, les exigences, les incohérences du terrain étaient difficiles à vivre.
En effet, la réalité ou plutôt les réalités des fonctionnements sur le terrain sont tellement détachées, décalées ou encore pour certaines franchement en opposition avec la formation, que le stagiaire que j'étais n'avait d'autre choix que d'être en situation d'attentisme ou de non réponse (au mieux) face aux collègues et à la hiérarchie (pour qui un rééducateur a souvent une identité bien différente (alors un G stagiaire vous pensez !!))
Cette position, en plus d'être très inconfortable, devenait franchement intenable sans l'aide réconfortante et étayante du "tuteur".
Or, pour moi, les rencontres avec ma tutrice furent décidées en décembre au rytme d'une matinée par semaine de terrain.
Arrangement négocié par nous deux, auprès de nos deux inspecteurs respectifs, (charmants au demeurant eux aussi).
Il n'en reste pas moins qu'il s'agissait là d'un "bricolage" qui répondait à une "urgence" : la mienne sur le terrain.
Je sais à présent, combien "bricolage" et "urgence" sont des termes délicats dans notre métier !
Les "accompagnements" institutionnels :
Personnellement dans mon cas, les visites des formateurs furent vite décomptées : il n'y en eu aucune ! Quant au CPAIENAIS il n'apparut qu'en mai et juin pour "parler" de l'organisation du réseau.
Là, me semble-t-il, le questionnement à l'institution reste entier.
Comment compenser un tel manque ?
Et bien encore le bricolage et aussi et surtout big brother !
L'utilisation des forums des réseaux et des sites spécialisés de la France entière qui proposaient des pistes et du soutien (merci encore à Daniel Calin pour ce forum !) Les échanges par ces "biais" et par mail avec les formateurs et les collègues chevronnés sont permanents et ouvrent le panel de façon pertinente aux stagiaires "en devenir" tout en restant "bienveillants".
Cela demande toutefois une bonne dose d'abnégation, de solidarité voire de militantisme alors merci encore !!
L'examen :
Comme je m'y attendais, personne pour prendre en compte la réalité de la formation en alternance et diminuée de moitié, sauf pour ceux qui ont reconnu dans leurs jurys un formateur de leur option ayant vécu avec ses "stagiaires" cette année "entre-deux" et qui donc était seul pour porter (je l'espère) notre différence avec le CAPSAIS.
Pour les autres, je n'ai pas entrevu d'exigence différente : pour tous, j'avais travaillé une année sur le poste, comme un vrai "G" à plein temps !!![center][/center]
Sur la forme:
la N-1:
Cette période fut pour moi l'élément "fondateur"et donc à la fois extrêmement déstabilisant et porteur de sens, ce qui,
me semble-t-il, est un signe encourageant et très positif pour l'équipe qui en avait travaillé la démarche.
J'ai pu y puiser et y construire suffisamment de volonté de transformation. l'état de fatigue d'un enseignant à cette période de l'année me paraît être pour beaucoup dans la "facilité"à accepter les remises en question nécessaires à l'émergence d'une nouvelle identité professionnelle. La "séparation", bien que difficile, a été très efficace et la période vaquée qui suivit, occupée à l'évocation de l'année à venir et riche en recherches personnelles.
L'alternance:
Les temps de formation longs, hors du terrain, furent ressentis comme autant de ballons d'oxygène tant les demandes, les exigences, les incohérences du terrain étaient difficiles à vivre.
En effet, la réalité ou plutôt les réalités des fonctionnements sur le terrain sont tellement détachées, décalées ou encore pour certaines franchement en opposition avec la formation, que le stagiaire que j'étais n'avait d'autre choix que d'être en situation d'attentisme ou de non réponse (au mieux) face aux collègues et à la hiérarchie (pour qui un rééducateur a souvent une identité bien différente (alors un G stagiaire vous pensez !!))
Cette position, en plus d'être très inconfortable, devenait franchement intenable sans l'aide réconfortante et étayante du "tuteur".
Or, pour moi, les rencontres avec ma tutrice furent décidées en décembre au rytme d'une matinée par semaine de terrain.
Arrangement négocié par nous deux, auprès de nos deux inspecteurs respectifs, (charmants au demeurant eux aussi).
Il n'en reste pas moins qu'il s'agissait là d'un "bricolage" qui répondait à une "urgence" : la mienne sur le terrain.
Je sais à présent, combien "bricolage" et "urgence" sont des termes délicats dans notre métier !
Les "accompagnements" institutionnels :
Personnellement dans mon cas, les visites des formateurs furent vite décomptées : il n'y en eu aucune ! Quant au CPAIENAIS il n'apparut qu'en mai et juin pour "parler" de l'organisation du réseau.
Là, me semble-t-il, le questionnement à l'institution reste entier.
Comment compenser un tel manque ?
Et bien encore le bricolage et aussi et surtout big brother !
L'utilisation des forums des réseaux et des sites spécialisés de la France entière qui proposaient des pistes et du soutien (merci encore à Daniel Calin pour ce forum !) Les échanges par ces "biais" et par mail avec les formateurs et les collègues chevronnés sont permanents et ouvrent le panel de façon pertinente aux stagiaires "en devenir" tout en restant "bienveillants".
Cela demande toutefois une bonne dose d'abnégation, de solidarité voire de militantisme alors merci encore !!
L'examen :
Comme je m'y attendais, personne pour prendre en compte la réalité de la formation en alternance et diminuée de moitié, sauf pour ceux qui ont reconnu dans leurs jurys un formateur de leur option ayant vécu avec ses "stagiaires" cette année "entre-deux" et qui donc était seul pour porter (je l'espère) notre différence avec le CAPSAIS.
Pour les autres, je n'ai pas entrevu d'exigence différente : pour tous, j'avais travaillé une année sur le poste, comme un vrai "G" à plein temps !!![center][/center]