Mémoire CAPA-SH

Questions spécifiques concernant les formations à l'option E (aides pédagogiques spécialisées en RASED).
Répondre
TINO

Mémoire CAPA-SH

Message par TINO »

Bonjour,
En formation CAPA-SH, cette année, je suis un peu perdue dans la recherche de la problématique.
J'ai pu évaluer et observer des grandes sections et ce qui en résulte, c'est une grande difficulté en langage (9 élèves sur 14 ont - 50% aux items de base).
Est-il possible à un maître E d'avoir un projet commun avec l'enseignant de la classe et celui-ci peut-il être objet du mémoire ?
D'avance merci. Tino
Pascal Ourghanlian
Administrateur du forum
Administrateur du forum
Messages : 1398
Enregistré le : 16 sept. 2004 19:24
Contact :

TSE

Message par Pascal Ourghanlian »

Bonsoir,

Comme souvent, ma réponse est : tout est possible...

Il suffit (?) d'être au clair sur la manière dont vous vous positionnez institutionnellement : pas le maître de la classe, pas le maître surnuméraire, pas l'AVS, pas l'ATSEM, pas... - MAIS l'enseignant spécialisé E, dans sa mission de prévention (cf 2002-113), mission qui, bien que réglementaire, ne fait pas l'unanimité, ni sur le terrain, ni dans les jurys. A vous de vous connaître suffisamment pour savoir comment vous êtes capable de vous positionner et d'argumenter sur votre positionnement.

Sinon, des ateliers langage en maternelle, ça existe, souvent conjointement, en début d'année, avec le maître G, et toutes les organisations sont possibles : de la plus "choquante" pour les enseignants spé' qui laissent l'enseignant de la classe s'occuper des enfants en difficulté pendant qu'ils se "répartissent" les autres (formule qui a l'avantage de laisser au maître sa responsabilité dans la prise en compte de la difficulté mais le laisse, parfois, démuni devant des obstacles pour lesquels il n'a pas reçu de formation spécifique) à la plus courante qui laissent les spé' s'occuper des gamins "repérés" par l'enseignant comme susceptibles d'être en difficulté pendant qu'il "gère" les autres.

Dans tous les cas, cela nécessite de se parler, de poser des objectifs communs (sinon des démarches identiques, chacun utilisant les "outils" qu'il sait manipuler) évaluables, de penser au retour sur expérience, au partage d'informations sur les gamins (d'où l'intérêt d'ateliers "tournants").

Par ailleurs, pour le moment, il me semble que vous allez trop vite : vous avez votre champ d'intervention (le langage), vous avez une démarche (la co-élaboration avec l'enseignant de la classe), mais vous n'avez pas encore de problématique.

Bon courage...
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
Répondre