Je travaille dans le cadre du 2 CA-SH sur l'enseignement des cartes en géographie à des élèves à troubles cognitifs importants et plus particulièrement à l'apprentissage de cette compétence à un enfant dyspraxique.
Je suis au début de ma recherche et mes questions portent avant tout sur la validité de mon sujet. Les problèmes spécifiques d'un élève dyspraxique peuvent-ils alimenter une recherche pour la rédaction d'un mémoire de 30 pages ?
Mes premières adaptations sont un peu "bricolées" et je suis tenté d'utiliser l'outil informatique, l'élève en question n'écrit pas mais il est à l'aise sur un ordinateur. Il me manque de sérieuses compétences sur les logiciels de cartographie et je cherche des pistes dans ce domaine.
Je suis enfin et évidemment à la recherche d'ouvrages ou d'articles sur le sujet ou sur des thèmes approchant.
Merci
Thierry
Dyspraxie et cartographie
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Pascal Ourghanlian
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1. En saisissant "dyspraxie" dans le moteur de recherche du forum, vous aurez déjà accès à un certain nombre d'informations.
2. Si la maladresse est souvent associée aux dyspraxies, elle n'en est pas le symptôme unique, ni même majeur, les moyens de compensation informatique étant nombreux (voir le site de l'INSHEA).
Deux autres types de difficultés sont à prendre en compte :
- celle concernant les difficultés de coordinations oculo-manuelles, l'œil guidant le geste, les difficultés de passage du plan vertical au plan horizontal ou d'un plan horizontal à un autre (copie tableau/cahier ou copie livre/cahier) ;
- celle concernant la planification des tâches : chacune nécessite d'être scindée en des sous-tâches mono objectif, l'orientation vers le but et le rappel de la cohérence et de l'organisation des sous-tâches en une tâche finale devant être gérée par l'adulte, en appui.
3. Le repérage dans l'espace (2D ou 3D) est souvent (pas toujours, il y a même des exemples du contraire) ce qui est difficile : tableaux à doubles entrée, graphes, cartes, frises chronologiques sont souvent "galère". L'appui le plus précieux est la verbalisation, l'apprentissage oral - le recours à l'écrit (surtout dans sa version imagée) est très pénalisant.
4. L'informatique permet de lever un certain nombre de difficultés : écriture clavier, synthèse, logiciels de géométrie (Cabri, GéoTracés, GéoMesures et autres). Mais le coût cognitif (et donc la fatigue) est toujours important.
2. Si la maladresse est souvent associée aux dyspraxies, elle n'en est pas le symptôme unique, ni même majeur, les moyens de compensation informatique étant nombreux (voir le site de l'INSHEA).
Deux autres types de difficultés sont à prendre en compte :
- celle concernant les difficultés de coordinations oculo-manuelles, l'œil guidant le geste, les difficultés de passage du plan vertical au plan horizontal ou d'un plan horizontal à un autre (copie tableau/cahier ou copie livre/cahier) ;
- celle concernant la planification des tâches : chacune nécessite d'être scindée en des sous-tâches mono objectif, l'orientation vers le but et le rappel de la cohérence et de l'organisation des sous-tâches en une tâche finale devant être gérée par l'adulte, en appui.
3. Le repérage dans l'espace (2D ou 3D) est souvent (pas toujours, il y a même des exemples du contraire) ce qui est difficile : tableaux à doubles entrée, graphes, cartes, frises chronologiques sont souvent "galère". L'appui le plus précieux est la verbalisation, l'apprentissage oral - le recours à l'écrit (surtout dans sa version imagée) est très pénalisant.
4. L'informatique permet de lever un certain nombre de difficultés : écriture clavier, synthèse, logiciels de géométrie (Cabri, GéoTracés, GéoMesures et autres). Mais le coût cognitif (et donc la fatigue) est toujours important.
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
Pascal Ourghanlian
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Pascal Ourghanlian
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