Philippe Meirieu, depuis plus de 30 ans, a beaucoup écrit.
Tête de turc des pseudos républicains lorsqu'ils prennent en grippe les pédagogues, il a su, bien qu'appelé parfois à des postes sinon de pouvoir du moins d'influence, conserver une posture éthique qu'il a mise à l'épreuve en retournant régulièrement "faire la classe".
Il a beaucoup écrit, mais l'un de ses textes les plus puissants, les plus riches de possibles à éprouver pour refonder notre École, les plus novateurs et donc dérangeant, n'est paru pour l'heure qu'en ligne, sur son site. C'est le texte d'une intervention prononcée l'été dernier à l'université de Barcelone qui, prenant prétexte d'une interrogation sur ce qui fonde l'autorité du maître, dans un jeu de mots subtil entre "serviteur public" et "serviteur du public", défriche pour l'avenir ce qui pourrait fonder notre vivre ensemble.
À découvrir, à méditer, à diffuser, à discuter. Travail ardu, mais nécessaire. Indispensable si nous voulons que l'École reste une chance de construire le monde, et de l'enchanter.
« Le maître, serviteur public » - Sur quoi fonder l’autorité des enseignants dans nos sociétés démocratiques ?
Conférence donnée dans le cadre de l’École d’été de Rosa Sensat, Université de Barcelone, juillet 2008
http://www.meirieu.com/ARTICLES/maitre_ ... public.htm
Le maître, serviteur public
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Cordialement,
Pascal Ourghanlian
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