Tu as certainement raison, mais hélas tout est affaire de contexte, de moment et d'opportunités.Fred Gabiot a écrit :Okay, mais si on pousse ton raisonnement, j'estime être ds mon bon droit de ne faire que 15h de cours. Je vaux largement aussi bien qu'un agrégé.
Si on ne se positionne pas fermement , on ne verra jamais les choses bouger. D'ailleurs, j'encourage tout le monde à faire pareil.
C'est si compliqué que ça de dire non à 21 heures?
Je ne travaillais pas en SEGPA lors du passage à 21 h, mais à l'époque- le texte existe - Jack LANG avait promis qu'il s'agissait d'une première étape avant les 18h00, on connait la suite, il n'y a jamais eu de nouvelles négociations à ce sujet, si ce n'est un vague rappel des syndicats ...
Pour l'agreg., il s'agit d'un concours ( aberrant à mon avis) mais rien ne t'empêche de la passer.
Pour ce qui nous concerne ici, la problématique est différente. Il s'agit d' un vaste programme de "refondation" initié par le PS au pouvoir depuis 2012 ayant vu la réforme des rythmes puis celle du collège, avec en dommages collatéraux la rédaction de la circulaire SEGPA.
Dans ce cadre, la problématique des salaires s'est posée, particulièrement dans le premier degré avec création de la fameuse ISAE à 400 euros de laquelle nous avons été écarté.
J'imagine que tous les habitués du forum se souviennent que ce problème a été l'occasion de traiter plus globalement les indemnités en spécialisé, constat fait des différences existantes, de groupes de travail en groupes de travail pour aboutir aux dernières propositions.
Tu ne fédèreras pas grand monde si tu décides de passer unilatéralement à 18h00, ce sujet n'a jamais fait consensus dans le premier degré, vu les heures que se tapent les collègues. Par ailleurs tu verras ta paie amputée.
Même chose si tu te mets à 15h00.
Par contre, personne ne trouvera aberrant que tu te positionnes par rapport à une injustice caractérisée, où une revalorisation emmène à une perte de pouvoir d'achat... Les collègues du 1er degré,en général,ne s'indignent pas des indemnités de spécialisation, et les trouvent souvent justifiées.
Il existe certainement un consensus * sur nos éventuelles positions sur lequel nous appuyer.
D'autre part , et ce n'est pas négligeable, il sera difficile de nous retenir sur la paie des ESS ou des réunions, voir des actes d'inertie qui ne sont pas comptabilisés.
* A ce sujet tu constateras que d'une façon ou d'une autre l'ensemble des syndicats se positionne pour qu'il n'y ait pas de perte de pouvoir d'achat, d'autre part il y a tous les écartés du dispositif...qui sont largement en droit de s'indigner !!!