Discussions ministérielles
Re: Discussions ministérielles
Le 16 avril le snuipp a envoyé une lettre pour les hcs : http://95.snuipp.fr/spip.php?article2602
Re: Discussions ministérielles
http://sudeduc22.ouvaton.org/spip.php?article373
L’enseignement adapté après l’école primaire est destiné aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage particulières. Cet enseignement est délivré dans des établissements du second degré. (en SEGPA, EREA, UPI ou ULIS), et il est actuellement de plus en plus menacé.
Nos articles précédents ont déjà dénoncé la situation en 2013-2014 dans le département : pour des élèves qui, le plus souvent, sont issus de familles elles-mêmes dans des difficultés plus ou moins importantes, la Direction académique n’a pas hésité à créer des classes à double-niveaux, ou à permettre des effectifs parfois lourds, au-delà de l’effectif des 12 élèves préconisés.
Cet enseignement est délivré par des collègues appartenant à différents « corps » de l’Éducation Nationale :
Professeur-es des Écoles (PE) ou instituteur-trices, en principe spécialisé-es pour la plus grande partie du temps scolaire.
Professeur-es de Lycée Professionnel (PLP) pour les matières professionnelles.
Professeur-es de Lycée et Collège (PLC) pour certains enseignements généraux (langues, EPS, sciences, ...selon les cas).
Or, ces collègues sous statuts différents ne font pas non plus les mêmes horaires : les PE et instituteur-trices sont tenus de faire 21 heures, soit 3 de plus que la plupart de leurs collègues, alors même que les statuts de 1950 les mettent sur le même plan que les autres enseignants . Aux questions que nous avons posées au Rectorat, on nous a opposé un silence révélateur (en général, quand il y a un texte qui nous contredit, l’administration nous l’oppose tout de suite).
Mais le ministère s’est rendu compte de ce problème . Le projet de décret sur les statuts des enseignant-es du second degré, présenté en Comité technique Ministériel (CTP) le 27 mars dernier, décret qui remplacerait les décrets de 1950, fixe cette fois clairement les horaires des PE et instituteur-trices enseignant dans le second degré ...et indique dans l’article 1 qu’ils feront ...21 heures encore.
On aurait pu penser, naïvement, qu’un gouvernement même un peu de gauche aurait compris que l’enseignement spécialisé expose les collègues concerné-es à des contraintes, voire à des stress particuliers, en tout cas au moins autant que leurs autres collègues exerçant dans les mêmes classes pour tout ou partie de leur service. Une simple mesure de justice (avant la réduction généralisée du temps de travail) aurait été d’aligner tout le monde à 18 heures.
Il n’en est rien : il apparaît ainsi qu’enseigner dans des classes difficiles et demandant un gros investissement vous amène logiquement à y travailler plus !
Rappelons donc nos revendications :
Tout de suite, une mesure d’égalité : en enseignement spécialisé, le même temps de service pour toutes et tous !
3h de concertation intégrées dans le service des enseignant-es et inscrites à leur emploi du temps, afin de privilégier l’usage de décharge plutôt que le tout indemnitaire.
Une baisse du temps de travail : travailler moins pour travailler toutes et tous, et travailler mieux.
Un corps unique pour l’ensemble des personnels enseignants, en l’alignant sur la situation la plus favorable
L’enseignement adapté après l’école primaire est destiné aux élèves rencontrant des difficultés d’apprentissage particulières. Cet enseignement est délivré dans des établissements du second degré. (en SEGPA, EREA, UPI ou ULIS), et il est actuellement de plus en plus menacé.
Nos articles précédents ont déjà dénoncé la situation en 2013-2014 dans le département : pour des élèves qui, le plus souvent, sont issus de familles elles-mêmes dans des difficultés plus ou moins importantes, la Direction académique n’a pas hésité à créer des classes à double-niveaux, ou à permettre des effectifs parfois lourds, au-delà de l’effectif des 12 élèves préconisés.
Cet enseignement est délivré par des collègues appartenant à différents « corps » de l’Éducation Nationale :
Professeur-es des Écoles (PE) ou instituteur-trices, en principe spécialisé-es pour la plus grande partie du temps scolaire.
Professeur-es de Lycée Professionnel (PLP) pour les matières professionnelles.
Professeur-es de Lycée et Collège (PLC) pour certains enseignements généraux (langues, EPS, sciences, ...selon les cas).
Or, ces collègues sous statuts différents ne font pas non plus les mêmes horaires : les PE et instituteur-trices sont tenus de faire 21 heures, soit 3 de plus que la plupart de leurs collègues, alors même que les statuts de 1950 les mettent sur le même plan que les autres enseignants . Aux questions que nous avons posées au Rectorat, on nous a opposé un silence révélateur (en général, quand il y a un texte qui nous contredit, l’administration nous l’oppose tout de suite).
Mais le ministère s’est rendu compte de ce problème . Le projet de décret sur les statuts des enseignant-es du second degré, présenté en Comité technique Ministériel (CTP) le 27 mars dernier, décret qui remplacerait les décrets de 1950, fixe cette fois clairement les horaires des PE et instituteur-trices enseignant dans le second degré ...et indique dans l’article 1 qu’ils feront ...21 heures encore.
On aurait pu penser, naïvement, qu’un gouvernement même un peu de gauche aurait compris que l’enseignement spécialisé expose les collègues concerné-es à des contraintes, voire à des stress particuliers, en tout cas au moins autant que leurs autres collègues exerçant dans les mêmes classes pour tout ou partie de leur service. Une simple mesure de justice (avant la réduction généralisée du temps de travail) aurait été d’aligner tout le monde à 18 heures.
Il n’en est rien : il apparaît ainsi qu’enseigner dans des classes difficiles et demandant un gros investissement vous amène logiquement à y travailler plus !
Rappelons donc nos revendications :
Tout de suite, une mesure d’égalité : en enseignement spécialisé, le même temps de service pour toutes et tous !
3h de concertation intégrées dans le service des enseignant-es et inscrites à leur emploi du temps, afin de privilégier l’usage de décharge plutôt que le tout indemnitaire.
Une baisse du temps de travail : travailler moins pour travailler toutes et tous, et travailler mieux.
Un corps unique pour l’ensemble des personnels enseignants, en l’alignant sur la situation la plus favorable
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Re: Discussions ministérielles
Je suis content que tu aies trouvé un syndicat qui ait la même analyse que moi sur le décret de 1950 et son article 12. Du coup, je vais les contacter pour dire que nous commençons à rassembler les pe de segpa et ulis.
Mon idée, c'est qu'on peut faire un peu de lobbying en menaçant daller au TA en réclamant 3h sup pendant 4 ans pour 7000 PE.
Ça ferait une menace à 3×36×(au moins 25€)×7000+7000×500 (c'est la prime quand on fait 3HSA) sur 4 ans. Ce qui fait au moins 89 600 000 €.
Mon idée, c'est qu'on peut faire un peu de lobbying en menaçant daller au TA en réclamant 3h sup pendant 4 ans pour 7000 PE.
Ça ferait une menace à 3×36×(au moins 25€)×7000+7000×500 (c'est la prime quand on fait 3HSA) sur 4 ans. Ce qui fait au moins 89 600 000 €.
Re: Discussions ministérielles
J'ai contacté le SNUIPP 94 pour leur demander des éclaircissements :
- il s'avère que personne n'a tenu ses propos,
- ils n'ont pas de syndiqué de permanence affecté en SEGPA,
- les infos qu'ils ont à leur disposition sont les mêmes que les nôtres,
- le numéro, qui a été donné, apparait sur google mais n'est plus utilisé depuis des années. Il suffit d'aller sur le site snuipp 94 pour avoir le nouveau. Si CAPASH 94 les avait eu au téléphone, il nous aurait tout simplement donner le bon.
Chacun en tirera les conclusions qui s'imposent.
- il s'avère que personne n'a tenu ses propos,
- ils n'ont pas de syndiqué de permanence affecté en SEGPA,
- les infos qu'ils ont à leur disposition sont les mêmes que les nôtres,
- le numéro, qui a été donné, apparait sur google mais n'est plus utilisé depuis des années. Il suffit d'aller sur le site snuipp 94 pour avoir le nouveau. Si CAPASH 94 les avait eu au téléphone, il nous aurait tout simplement donner le bon.
Chacun en tirera les conclusions qui s'imposent.
Re: Discussions ministérielles
Pfffffffffffff
Re: Discussions ministérielles
Merci Fédard...
Re: Discussions ministérielles
Merci Fedard! Mais je ne comprends pas l'intérêt de la démarche qui consiste à diffuser de fausses infos ???
Re: Discussions ministérielles
C'est clair, et pour ceux qui voudraient poursuivre faites en sorte que ce soit crédible
Re: Discussions ministérielles
Pour toi l'ami qui doutes de mes dires, tu peux appeler le snuipp 94 au 01 49 56 97 10 (le nouveau numéro pas l'ancien, hein).Capash 94 a écrit :Pfffffffffffff
Re: Discussions ministérielles
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de donner de manière volontaire des choses fausses aussi énormes, car dedans il y a des trucs vraisemeblables...c'est quoi le but derrière...bref..
En tout cas , me concernant retour de CDO et tenez vous bien : l'an prochain les nouveaux 6ème (2014/15) : 11 dossiers MDPH sur 16 soit au minimum 22h d'ESS bref ...va falloir sérieusement se poser la question de bosser en ulis car 12 élèves ulis c'est peut être mieux que 16 ???
Il est certain qu'il y a des consignes, comme les places sont comptées car les structures ferment alors on abaisse le seuil de recrutement même si c'est pas dit de manière officielle déjà qu'il y avait 8 dossiers MDPH dans les 6ème de cette année. C'est plus le même métier : moins d'itep ( ils sont sur liste d'attente comme disent les jeunes MDR) et en plus "il y a l'école à l'itep" du coup plus une priorité la scolarisation en segpa.
C'est du concret, le changement est en cours au niveau du public accueilli dans mon secteur.
En tout cas , me concernant retour de CDO et tenez vous bien : l'an prochain les nouveaux 6ème (2014/15) : 11 dossiers MDPH sur 16 soit au minimum 22h d'ESS bref ...va falloir sérieusement se poser la question de bosser en ulis car 12 élèves ulis c'est peut être mieux que 16 ???
Il est certain qu'il y a des consignes, comme les places sont comptées car les structures ferment alors on abaisse le seuil de recrutement même si c'est pas dit de manière officielle déjà qu'il y avait 8 dossiers MDPH dans les 6ème de cette année. C'est plus le même métier : moins d'itep ( ils sont sur liste d'attente comme disent les jeunes MDR) et en plus "il y a l'école à l'itep" du coup plus une priorité la scolarisation en segpa.
C'est du concret, le changement est en cours au niveau du public accueilli dans mon secteur.
Re: Discussions ministérielles
Merci à Fédard pour ces précisions qui ne faisaient guère de doute à mes yeux.Fédard a écrit :Pfffffffffffff
C'est vrai que ça pose quand même question, même Capash94 a avancé de façon très défensive une réponse qui ne veut pas dire grand chose:segpapa a écrit : Mais je ne comprends pas l'intérêt de la démarche qui consiste à diffuser de fausses infos ???
Bon, après, on s'en fout!!!si ça l'amuse...Capash 94 a écrit : Dès que l'un de nous a un discours réaliste il est taxé de "taupe des syndicats"
Re: Discussions ministérielles
Chez-nous, segpa 96, 30% de dossiers MDPH depuis 3 ans ( en moyenne) répartis entre ITEP (2) et divers SESSAD ...slfa2002 a écrit :'an prochain les nouveaux 6ème (2014/15) : 11 dossiers MDPH sur 16 soit au minimum 22h d'ESS
Re: Discussions ministérielles
dERNIERES INFOS ( 01 55 55 10 10 )...kanéda a écrit :C'est clair, et pour ceux qui voudraient poursuivre faites en sorte que ce soit crédible
Maintien de la structure SEGPA telle quelle..
Intégration des PE dans le second degré avec reconstitution de carrière au rythme d'avancement du second...
Doublement de la rémunération des HCS ( 2 h pour tous )
Passage direct à 15hoo ( agrégés) vous pouvez vérifier au numéro indiqué !!!
Re: Discussions ministérielles
Peut-être que Capash94 a eu accès a des informations en "off"... que les instances syndicales ne veulent pas tenir en "on"...
Il est peut-être difficilement avouable de n'avoir aucun poids dans les prochaines discussions...
Il est peut-être difficilement avouable de n'avoir aucun poids dans les prochaines discussions...
Re: Discussions ministérielles
Pourquoi donner un numéro bidon alors?katow34 a écrit :Peut-être que Capash94 a eu accès a des informations en "off"... que les instances syndicales ne veulent pas tenir en "on"...