Bonsoir Alexia,
Je reposte un message précédent. Vous pouvez aussi taper "projet" dans le moteur de recherche du forum...
Pour un début de réponse, je me permets de renvoyer, une nouvelle fois, à l'excellent
Réseaux de projet et réussite scolaire d'Anick Lestage et Pierre Belmas, Nathan Pédagogie, 1997.
Voici le sommaire du chapitre 4, pp. 35-57, dont le titre est : "La gestion des projets prescrits (ou institutionnels)" :
1. Le projet de soutien
2. Le projet de la classe d'adaptation
3. Le projet de rééducation
4. Le projet de la CLIS
5. Le projet du jeune en IME
6. Le projet de l'élève en SEGPA
7. Le projet du jeune en UPI.
Je ne peux m'empêcher de lister les difficultés et les dérives possibles soulevés par les auteurs dans leur conclusion "Limites et perspectives" :
- l'élève ne se sent pas concerné par "son" projet, qui est celui de l'enseignant ;
- l'équipe éducative est déresponsabilisée puisqu'il s'agit du projet de l'élève ;
- l'individualisation poussée à l'extrême entraîne la disparition de tout effet-groupe (interaction entre pairs) ;
- l'effet projet enferme l'élève dans un fonctionnement égocentrique et va à l'encontre de tout projet de société ou de toute pensée sociale ;
- l'excès de hâte qui conduit à une professionnalisation précoce des projets d'apprentissage.
J'insiste là sur les dérives possibles du "tout projet", de manière unilatérale et sans en lister les aspects positifs, qui existent aussi. Il me semble qu'il y a tout intérêt à penser l'articulation projet de groupe-projets individuels en permanence (voir le lien suivant :
http://dcalin.fr/fichiers/ppi-pg.pdf )
Le groupe est constitué sur 2 ou 3 objectifs généraux, chaque élève se voyant proposer de nombreux objectifs spécifiques individuels dont la cohérence est garantie par le projet de groupe et la vigilance de l'enseignant à les positionner dans la fameuse ZPD de chacun.
Bon courage