Pascal Ourghanlian a écrit :Dois-je rappeler que les CLIS sont des classes pour des élèves handicapés pour lesquelles la compensation du handicap passe par une scolarisation spécialisée en milieu ordinaire, et non des classes pour des élèves en retard ou en échec scolaire ?
Pour qu'il y ait reconnaissance de handicap, il faut un avis médical permettant d'apprécier l'invalidité - c'est le seul avis indispensable dans un premier temps.
Que la disparition des classes de perfectionnement pose un problème, c'est une autre question...
Je ne comprends pas du tout cette réponse... elle semble se baser sur un sous-entendu, qui serait que mes collègues tentent de se débarrasser des élèves en difficulté, ou que la psychologue ne sait plus reconnaître un élève en situation de handicap...
Donc, la réponse est "non, pas besoin de me rappeler ce qu'est un élève en difficulté; je voulais seulement, en mentionnant la classe dans laquelle ils sont en échec actuellement, faire comprendre que leur orientation vers le spécialisé devient cruciale, pour eux comme pour leur enseignant".
Je formule autrement

: la MDPH dont je dépends refuse de plus en plus de dossiers, pourtant validés par TOUS les partenaires habituels, y compris le médical.
De plus, quand nous voulons les contacter pour savoir le pourquoi du comment, nous réalisons que certains volets (comme le bilan psy) n'ont pas été lus, ou que le poste de la personne censée étudier telle ou telle partie est vacant depuis des mois...
Bref, ma question était : est-ce un cas isolé ? Connaissez-vous d'autres MDPH qui rechignent à accepter l'orientation en CLIS ?
@ Boogie : euh...merci de ton intervention, mais je n'attends pas le "débile conforme"
