Maximes
Les maximes, ces petites phrases ciselées au plus près, sont un mode particulier d’expression de la pensée, généralement tenu pour mineur, comme si la consommation de papier donnait une juste mesure du sérieux d’un auteur…
Quant à moi, dès l’adolescence, j’ai été fasciné par la puissance d’expression des meilleures maximes. Elles ouvrent un champ de pensée. Elles incitent à l’intelligence. La Rochefoucauld, Chamfort, Nietzsche et Jean Rostand ont plus compté dans ma formation intellectuelle que bien des auteurs plus prolixes.
Le blog me semble se prêter idéalement à ce genre. Je publierai ici, au fil des jours et au gré de mes impulsions du moment, les maximes qui m’ont donné à penser, en espérant que d’autres y trouveront leur bonheur intellectuel. Parfois aussi, plus rarement, mes propres tentatives d’incursion dans ce genre littéraire.
Les maximes sont publiées avec une référence éditoriale précise, mais sans aucun commentaire.
Seuls les titres sont, pleinement, de mon crû.
Et pour clore cette introduction, une maxime de Jean Rostand :
Il n’est pas comme certaines petites phrases pour nous donner le sentiment que plus rien ne reste à dire. (Carnet d’un biologiste, Librairie Stock, Delamain et Boutelleau, Paris, 1959, page 27).
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Nombre de maximes publiées dans cette rubrique sont de Jean Rostand. Pour faire connaissance avec lui, lisez l’article que lui consacre Wikipédia : Jean Rostand.
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