Mémoire PLC2 en lien avec UPI
Posté : 25 févr. 2007 11:07
Bonjour,
Me voilà de retour sur ce site, non plus avec des questions touchant la possibilité pour des certifiés de travailler en HDJ, cela s'est avéré quasi impossible (merci à D. Calin pour les références à de rares lieux qui emploient des certifiés mais les postes sont pourvus, et rien ne semble indiquer qu'ils veuillent renouveler leur équipe), d'autant que j'envisage de quitter l'éducation nationale, pour travailler entre autre dans une MAS comme enseignante pluridisciplinaire (musique et littérature/alphabétisation...).
Stagiaire dans une ZEP parisienne qui accueille une classe d'UPI, je souhaite faire mon mémoire autour de la question de l'intégration d'un élève UPI qui vient régulièrement dans mes cours depuis quelques temps. Le sujet pourrait être : Y a-t-il une intégration possible pour un élève UPI dans une classe traditionnelle ?
Souvent, ce sont les référents UPI qui traitent cette question mais ils ne sont pas présents dans ces cours, ils ne peuvent donc pas prendre la mesure de l'intégration de leur élève...
Je cherche des références bibliographiques qui pourraient s'inscrire dans cette perspective.
J'y envisagerai la question de l'intégration : de quelle intégration s'agit-il ? objectif social ? éducatif ? politique ? Puis la question de l'hétérogénéité des niveaux : mise en place d'objectifs réduits, parrainage par un élève, travail en amont et en aval du cours... Enfin la question du travail avec l'équipe éducative: AVS, instituteur spécialisé en charge de l'UPI, autres professeurs...
Conclusion sans doute un peu pessimiste sur la possible acceptation par les autres élèves qui, elle, est positive, mais qui pour l'élève concerné n'implique pas pour autant de réelles possibilités de rattraper le niveau. Quel avenir l'État envisage-t-il pour ces élèves ? D'autre part, les enseignants ne sont pas formés pour intégrer ces élèves. Enfin, cela demande à l'enseignant beaucoup de temps hors des cours pour travailler avec l'équipe, présenter les cours à l'élève... Faut-il envisager des décharges concernant quelques heures de cours qui seraient dévolues à ce travail en amont et en aval ? Faudrait-il former les stagiaires au 2CA-SH en deuxième année d'IUFM, quel que soit leur désir de se diriger vers l'enseignement spécialisé puisque tous seront amenés à "intégrer" ces élèves, même s'ils ne sont pas formés ?
Voilà quelques réflexions que j'aimerais développer dans ce mémoire. Qu'en pensez-vous ? Vos expériences et vos références bibliographiques sont les bienvenues...
Gradiva
Me voilà de retour sur ce site, non plus avec des questions touchant la possibilité pour des certifiés de travailler en HDJ, cela s'est avéré quasi impossible (merci à D. Calin pour les références à de rares lieux qui emploient des certifiés mais les postes sont pourvus, et rien ne semble indiquer qu'ils veuillent renouveler leur équipe), d'autant que j'envisage de quitter l'éducation nationale, pour travailler entre autre dans une MAS comme enseignante pluridisciplinaire (musique et littérature/alphabétisation...).
Stagiaire dans une ZEP parisienne qui accueille une classe d'UPI, je souhaite faire mon mémoire autour de la question de l'intégration d'un élève UPI qui vient régulièrement dans mes cours depuis quelques temps. Le sujet pourrait être : Y a-t-il une intégration possible pour un élève UPI dans une classe traditionnelle ?
Souvent, ce sont les référents UPI qui traitent cette question mais ils ne sont pas présents dans ces cours, ils ne peuvent donc pas prendre la mesure de l'intégration de leur élève...
Je cherche des références bibliographiques qui pourraient s'inscrire dans cette perspective.
J'y envisagerai la question de l'intégration : de quelle intégration s'agit-il ? objectif social ? éducatif ? politique ? Puis la question de l'hétérogénéité des niveaux : mise en place d'objectifs réduits, parrainage par un élève, travail en amont et en aval du cours... Enfin la question du travail avec l'équipe éducative: AVS, instituteur spécialisé en charge de l'UPI, autres professeurs...
Conclusion sans doute un peu pessimiste sur la possible acceptation par les autres élèves qui, elle, est positive, mais qui pour l'élève concerné n'implique pas pour autant de réelles possibilités de rattraper le niveau. Quel avenir l'État envisage-t-il pour ces élèves ? D'autre part, les enseignants ne sont pas formés pour intégrer ces élèves. Enfin, cela demande à l'enseignant beaucoup de temps hors des cours pour travailler avec l'équipe, présenter les cours à l'élève... Faut-il envisager des décharges concernant quelques heures de cours qui seraient dévolues à ce travail en amont et en aval ? Faudrait-il former les stagiaires au 2CA-SH en deuxième année d'IUFM, quel que soit leur désir de se diriger vers l'enseignement spécialisé puisque tous seront amenés à "intégrer" ces élèves, même s'ils ne sont pas formés ?
Voilà quelques réflexions que j'aimerais développer dans ce mémoire. Qu'en pensez-vous ? Vos expériences et vos références bibliographiques sont les bienvenues...
Gradiva