Le forum des enseignements spécialisés

Un certain "flou", artistique ou pas, semble flotter quant aux différentes interprétations de la circulaire 2004 026 dans son paragraphe relatif au mémoire.
Je lance donc une petite enquête pour recenser les différentes possibilités offertes dans les IUFM aux stagiaires G.
Pour ma part, deux camps se dessinent : les "formats universitaires" et les "formats professionnels".
D'autres auraient-ils des référents "différents" ?
Comment fonctionne le suivi mémoire ?
A quelles dates devez-vous les rendre ?
Bref,
Comment ça se passe un peu partout ?
Merci de vos réponses.

A Paris, nous allons nous mobiliser afin de retarder la remise du mémoire, normalement prévue pour le 15 mars !, à après les vacances d'avril, ce qui serait, nous semble-t-il la moindre des choses non ?

Quant au format, je ne sais pas.
Le suivi se fait toutes les semaines, lorsque l'on est à l'IUFM seulement.

Je ne comprends pas cette histoire de "format universitaire". Le mémoire CAPA-SH est, clairement, un mémoire professionnel, comme l'était le mémoire CAPSAIS, comme le sont les mémoires PE2 ou PLC2, ou les mémoires des éducateurs spécialisés, et bien d'autres dans des domaines très divers... Cela signifie qu'ils sont orientés vers la recherche d'une "efficacité" professionnelle, et non d'une quelconque "vérité" théorique, contrairement aux mémoires universitaires, donc.

Je ne vois pas où il peut y avoir là matière à débat. Sauf à réduire le mémoire professionnel au simple compte-rendu d'une pratique (la tentation existe chez certains inspecteurs particulièrement "étroits"). Mais cela est strictement contraire aux textes actuels qui évoquent toujours une articulation théorie/pratique, sous une formule certes alambiquée : <i>une étude de situation témoignant d'un processus de réflexion sur une question professionnelle</i> (Arrêté du 5 janvier 2004). <i>étude</i>, <i>réflexion</i> : au-delà du verbiage bureaucratique, il s'agit bien toujours de "penser une pratique".

Quant aux dates absurdement précoces de remises des mémoires qui se dessinent ici ou là, il y a une seule chose à faire : REFUSER. Le nouveau système de formation relève déjà de la maltraitance institutionnelle, il est invraisemblable d'en rajouter une louche !

effectivement l'idée commence à germer chez les stagiaires de l'iufm de paris... mais à qui s'adresser, sous quelle forme?
pour ceux qui passent sur ce forum l'idée est lancée...

En ce qui concerne l'opposition toute relative entre "format" professionnel ou universitaire, il n'y a pas matière à débat. Par contre, la formule alambiquée dont parle Daniel Calin, pose un problème de présentation et des variétés de formes d'un mémoire. La forme que va prendre l'articulation entre les éléments théoriques expliquant la pratique avancée et l'éclairage perçu la justifiant, va poser des problèmes aux "futurs" lecteurs que seront les 4 membres du jury.
Les pressions actuelles du "terrain" peuvent (vraisemblablement) aussi par se traduire par des "attentes" un peu différentes des contenus du mémoire à cause justement de la phrase alambiquée...
Il s'agit pas d'opposer 2 formes de mémoires soit universitaire soit professionnel. La forme retenue devra indiquer clairement au lecteur qu'il ne s'agit pas d'alimenter une thèse quelconque, mais d'éclairer sa pratique. La forme de l'écrit a de l'importance à mon sens. Certain collègue stagiaire pas trop familier de l'écrit professionnel peuvent se retrouver en difficulté.
Donc rester ferme sur ce que chacun va présenter.

Par contre, les informations actuelles sur la constitution du jury me semble poser problème. Je fais la lecture suivante : parmi les 4 membres avancés par le texte (arrêté et circulaire) on trouve la présence d'un formateur IUFM ou CNEFEI intervenant dans l'option. Or les informations et rumeurs qui m'arrivent font état que les formateurs prévus (IUFM et/ou CNEFEI) seraient remplacés par des formateurs "terrains" et/ou conseillers pédagogiques.
Qu'avez-vous comme renseignements à ce sujet ?
pnagel

Rumeurs étranges : "certains" doivent prendre leurs rêves pour des réalités, je suppose. Les textes sont clairs : sur les 4 membres du jury, l'un doit être IUFM ou CNEFEI - ce qui est déjà peu. Si ces textes n'étaient pas respectés, l'examen serait annulé par n'importe quel tribunal administratif. Rumeurs, donc...

Je vous transmets mon "rayon de soleil" du jour et il y en a peu en ces temps difficiles...
le site: http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi peut vous aider à explorer le versant sémantique de votre sujet.
annega si tu passes par ici tu trouveras une aide pour remplir la mission qui nous a été confiée pour le prochain séminaire de mémoire
bonnes recherches, bon retour sur le terrain (oups me serai-je trompée de smiley?) et bon courage!
sophie

Merci à toi Sophie !
Bonne semaine, sur le terrain...

PS : Je cherche une bonne âme qui pourrait m'aider à clarifier le sens des deux termes : MÉDIATION et SUPPORT DE MÉDIATION. Je me rends compte que j'utilise quelquefois l'un pour l'autre...Et ne pas faire la différence pourrait ne pas faire mon affaire dans les semaines qui suivent !

Merci

La médiation ce serait plutôt l'aspect conceptuel de l'aide c'est à dire l'idée à mettre en oeuvre et le support de médiation serait la façon opérationnelle de la mettre en oeuvre ? mais je suis un peu fatiguée ce soir... (piètre excuse je vous l'accorde !)