Découragement...
Posté : 19 févr. 2016 01:07
Bonjour/bonsoir à toutes et tous.
A la fin de cette année scolaire, cela fera 2 ans que j'exerce ma profession d'AVS dans une école primaire, la même. j'ai un contrat de droit public signé auprès d'un collège recruteur après avoir postulé au rectorat. Mon contrat, il y a 2 ans, portait la mention AVS/AED. Au mois d'Octobre de l'année dernière, le collège me contacte pour resigner un contrat sous une autre terminologie : AESH/AED. Je signe. Une petite réunon est organisée pour nous expliquer EN GROS ce que suggère ce statut, qui n'est pas défini toutefois. J'entends CDIsation. Je suis à 65% de quotité, je fais 26 heures payées 24. Je me dis qu'on va vers la reconnaissance d'un statut. Mais tout est flou, rien n'est acté. Je pose la question : "Qui voudrait se voir proposer un CDI à 65% de quotité, donc à 771 euros de salaire ?"...J'aime voire j'adore mon travail. Je me surinvestis. J'avais fait, auparavant 3 ans d'"accompagnement d'enfants en situation de handicap", domicile-école/école-domicile, enfants que la MDPH/CDAPH avait jugé aptes à un essai d'accompagnement sans optibus, tous scolarisés ou en Clis ou en Ulis. J'ai postulé ensuite auprès du rectorat par dossier informatique et dossier papier et j'ai été contactée par cette école élémentaire où j'exerce depuis 1 ans et demi. J'ai resigné un contrat auprès du collège recruteur d'AESH/AED en début d'année. Je n'ai jamais été ni CUI ni CAE. Je suis licenciée de philosophie. Or, cette année, j'effectue 25 heures payées 24, j'ai voulu savoir ce qu'il en était de ce statut d'AESH. Réponse de la DSDEN : Rien. Rien n'est acté ni décidé. La fusion des diplômes d'AMP, d'AV, et d'AVS (or, je suis AV par VAE) n'est pas actée. On me dit également que je ne dépends pas du rectorat, que je suis embauchée de façon privée par le collège !? Le collège prétend l'inverse et me répond qu'ils n'ont pas souhaité me rechercher dans leur base et que mon contrat est bien de droit public. Je voulais me tourner vers une CLIS, mais j'apprends qu'on y fait 20 heures. Je suis AESH mutualisée et en fais 25. Folie que d'accepter malgré la richesse de l'expérience. Il me faut donc envisager une Ulis pour vivre avec plus de décence ? Toutefois, je dois démarcher seule les collèges-recruteurs. Je me rends compte qu'à terme, aimant ce métier, il n'est et ne restera que précaire et non reconnu. Le chômage ne me permettra pas de reprendre une formation à 36 ans. Les MDPH, en plus, oeuvrent afin de restreindre le nombre de postes d'AESH, d'AVS/AED, je ne sais même plus comment nommer ce statut précaire. Je touche 784 euros et je suis mutualisée sur 5 enfants. Et ma motivation en prend un coup chaque jour...Que faire ? Rien sans doute....