Passer de l'assemblage à l'adressage ?
Posté : 05 déc. 2009 00:31
Bonjour à tous et merci d'avance de prêter attention à ces quelques lignes.
Un constat, cette année, en faisant lire des CE1 lecteurs moyens. Un mot (pas un nom propre) est répété plusieurs fois dans le texte. Certains élèves le déchiffrent une première fois puis en le déchiffrant une seconde fois, "reconnaissent" le mot et le disent d'une traite, et ceci de plus en plus vite au cours du texte. Mais certains sont obligés de le déchiffrer à chaque fois. Il me semble que c'est en lisant et en lisant encore que l'enfant accède à la morphologie et stocke le mot (ou tout au moins les syllabes qui le composent) globalement en mémoire pour le reconnaître dans les texte (adressage ou voie directe, c'est pareil au fait ?). C'est du moins ce que font les lecteurs experts.
Qu'en est-il de ces élèves qui déchiffrent encore et toujours, pendant que les autres gagnent un temps précieux ? Cette absence de mémorisation pénalise leurs progrès en lecture, et l'écart se creuse, non ?
Mais s'agit-il vraiment de mémoire ?
Quelles sont les causes de ce phénomène ?
Comment remédier à ça ?
J'ai bien pensé à les faire écrire, pour donner du sens et prendre en charge tout en même temps, ou divers jeux de lecture rapide (yak rivais) ou de memory avec des mots.
Mais avez-vous des références théoriques plus poussées, sur la voie directe et la fluence en lecture. La bibliographie qui est dans l'ouvrage "Fluence" de Zorman chez la Cigale ne contient que des ouvrages en anglais. Aïe.
Je sais, c'est un peu tarte comme question, mais si vous connaissez des études ou livres qui traitent de ce point précis (comment passer de l'assemblage systématique à l'adressage?), je suis preneur.
J'ai bien conscience que je ne traite pas du tout de l'aspect sémantique ou pragmatique, et encore moins affectif et psychologique, mais mon truc cette année, c'est la technique. Des périodes, comme ça...
D'avance merci,
si vous avez des pistes, je me rue sur le cddp le plus proche ou une bonne librairie fournie en pédago. J'ai vraiment envie d'en découdre avec le code grapho-phonologique cette fois.
Guillaume Viret
Un constat, cette année, en faisant lire des CE1 lecteurs moyens. Un mot (pas un nom propre) est répété plusieurs fois dans le texte. Certains élèves le déchiffrent une première fois puis en le déchiffrant une seconde fois, "reconnaissent" le mot et le disent d'une traite, et ceci de plus en plus vite au cours du texte. Mais certains sont obligés de le déchiffrer à chaque fois. Il me semble que c'est en lisant et en lisant encore que l'enfant accède à la morphologie et stocke le mot (ou tout au moins les syllabes qui le composent) globalement en mémoire pour le reconnaître dans les texte (adressage ou voie directe, c'est pareil au fait ?). C'est du moins ce que font les lecteurs experts.
Qu'en est-il de ces élèves qui déchiffrent encore et toujours, pendant que les autres gagnent un temps précieux ? Cette absence de mémorisation pénalise leurs progrès en lecture, et l'écart se creuse, non ?
Mais s'agit-il vraiment de mémoire ?
Quelles sont les causes de ce phénomène ?
Comment remédier à ça ?
J'ai bien pensé à les faire écrire, pour donner du sens et prendre en charge tout en même temps, ou divers jeux de lecture rapide (yak rivais) ou de memory avec des mots.
Mais avez-vous des références théoriques plus poussées, sur la voie directe et la fluence en lecture. La bibliographie qui est dans l'ouvrage "Fluence" de Zorman chez la Cigale ne contient que des ouvrages en anglais. Aïe.
Je sais, c'est un peu tarte comme question, mais si vous connaissez des études ou livres qui traitent de ce point précis (comment passer de l'assemblage systématique à l'adressage?), je suis preneur.
J'ai bien conscience que je ne traite pas du tout de l'aspect sémantique ou pragmatique, et encore moins affectif et psychologique, mais mon truc cette année, c'est la technique. Des périodes, comme ça...
D'avance merci,
si vous avez des pistes, je me rue sur le cddp le plus proche ou une bonne librairie fournie en pédago. J'ai vraiment envie d'en découdre avec le code grapho-phonologique cette fois.
Guillaume Viret