Questions sur les effets des médicaments
Posté : 22 févr. 2009 17:09
Je suis inquiète (peut-être à tort) quand je vois le nombre d'élèves sous traitement (antipsychotiques, anti hyperactivité...) et les essais, mélanges qui s'effectuent sur eux. On ne peut que me répondre que je ne suis pas médecin et que ces derniers savent ce qu'ils font. Je le souhaite et j'aimerais avoir l'avis de médecins ou de personnes ayant étudiées le problème sur les effets sur le psychisme de tous ces médicaments à la mode. En vérité, je ne vois pas leur raison d'être ; étant toutes la journée avec des enfants dits malades mentaux depuis trois années, je constate les évolutions inattendues d'enfants qui n'ont jamais pris de médicaments ; est-ce le soin et l'accueil qu'on leur a donné ?
Je suis aussi très inquiète de la dérive : les parents deviennent demandeurs et les psychiatres suivent leur demande : ils sauraient presque mieux le médicament qui convient à leur enfant ; certains enseignants refusent des enfants dans leur classe s'ils n'ont pas l'assurance d'un traitement.
A-t-on déjà abordé le problème du moment de l'arrêt du traitement ? ces enfants vont-ils vivre ensuite avec ces traitements à vie ? Pour moi, c'est une grande violence qui leur est faite ; les parents qui s'opposent à toute médication deviennent des bourreaux qui refusent de soigner et d'empêcher leur enfant de souffrir. J'ai vu des traitements mis en place sans l'accord de la famille qui accroissaient la souffrance mentale. Généralement, les parents qui ont été traités en psychiatrie refusent les traitements pour leur enfant : peut-être suffit-il de connaître leurs effets sur soi pour les refuser ? Les psychiatres les ont-ils testé sur eux ? je vois aussi des effets indésirables qui rajoutent des difficultés supplémentaires aux enfants et pas des moindres : avoir toujours faim et ne pas comprendre pourquoi ; grossir et être la risée des autres. Être obligé de prendre des coupe-faim à 9 ans : l'enfant finit par se sentir responsable de cette nouvelle pulsion face à tous ces adultes qui cherchent à le limiter pour son bien.
Donc ma question, les effets des médicaments psychiatriques sur la vie subjective qui les connait ? Je me suis d'ailleurs aussi questionné sur la facilité avec laquelle une personne en deuil peut obtenir des anti-dépresseurs pour reprendre plus vite son travail ; la tristesse est même interdite.
mescudie
Je suis aussi très inquiète de la dérive : les parents deviennent demandeurs et les psychiatres suivent leur demande : ils sauraient presque mieux le médicament qui convient à leur enfant ; certains enseignants refusent des enfants dans leur classe s'ils n'ont pas l'assurance d'un traitement.
A-t-on déjà abordé le problème du moment de l'arrêt du traitement ? ces enfants vont-ils vivre ensuite avec ces traitements à vie ? Pour moi, c'est une grande violence qui leur est faite ; les parents qui s'opposent à toute médication deviennent des bourreaux qui refusent de soigner et d'empêcher leur enfant de souffrir. J'ai vu des traitements mis en place sans l'accord de la famille qui accroissaient la souffrance mentale. Généralement, les parents qui ont été traités en psychiatrie refusent les traitements pour leur enfant : peut-être suffit-il de connaître leurs effets sur soi pour les refuser ? Les psychiatres les ont-ils testé sur eux ? je vois aussi des effets indésirables qui rajoutent des difficultés supplémentaires aux enfants et pas des moindres : avoir toujours faim et ne pas comprendre pourquoi ; grossir et être la risée des autres. Être obligé de prendre des coupe-faim à 9 ans : l'enfant finit par se sentir responsable de cette nouvelle pulsion face à tous ces adultes qui cherchent à le limiter pour son bien.
Donc ma question, les effets des médicaments psychiatriques sur la vie subjective qui les connait ? Je me suis d'ailleurs aussi questionné sur la facilité avec laquelle une personne en deuil peut obtenir des anti-dépresseurs pour reprendre plus vite son travail ; la tristesse est même interdite.
mescudie