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J'ai entendu, en formation MIN, que des psychologues scolaires utilisaient les manuels de l'hôpital Ste Justine (Canada) pour des actions de prévention (programme sur le développement de l'estime de soi) : je cherche des avis sur l'intérêt ou non de l'utilisation de ces supports en classe spécialisée. mescudie

Pour info, ici : http://www.chu-sainte-justine.org/Accueil/default.aspx

Distribué en France par Chenelière, comme l'essentiel des productions québécoises.

Bonjour Marie et Pascal

Je ne connais pas ce manuel et je ne l'achèterai surement pas.

Ma pratique, c'est donc une position personnelle, s'éloigne de toute technique maitrisée du genre manuel, je ne suis pas éducatrice, je ne suis pas thérapeute comportementaliste, c'est mon choix et cela ne veut pas dire que je dévalorise cet outil que je ne connais pas.

Ma position reste celle du sujet supposé savoir, une position d'écoute, de rencontre singulière... Je ne me reconnais pas dans une démarche instrumentale qui se trouverait dans un manuel...
Développer le sentiment d'estime de soi est un programme ambitieux, et sans aucun doute nécessaire chez la plupart des enfants que nous rencontrons dans nos pratiques. Le narcissisme mériterait un long développement théorique ici, mais j'ignore les références de cet ouvrage, aussi je ne peux juger.

En revanche, ce manuel est peut être pertinent pour votre pratique Marie, dans tous les cas, si vous l'utilisez à l'avenir, votre témoignage m'intéresse

Je n'ai pas mis mon nez de près dans ce livre, et je ne le ferai pas non plus. Aider les enfants à améliorer l'image qu'ils ont d'eux-mêmes est bien sûr une exigence éthique fondamentale pour tout enseignant, spécialisé ou non. A condition, cependant, que cela se fasse en lien avec des acquisitions effectives, dans tout domaine susceptible d'être travaillé en classe. Sauf pour les rééducateurs des RASED, dont c'est une des fonctions officielles, mais qui s'inscrivent dans une perspective fort proche de l'approche clinique présentée par Claire.

Par contre, l'idée d'en faire un objectif en soi, coupé de tout le reste, pire, l'idée d'en faire un programme méthodique, en douze fois deux heures, relève du comportementalisme éducatif le plus décérébré... Comme souvent chez nos gentils cousins québécois, hélas...

Pour des pédagogues, il vaut mieux, de fort loin, revenir à Freinet ou Oury pour chercher des idées concernant cette aide à l'amélioration de l'image de soi...

D'accord. Mais quand même j'aurais bien aimé feuilleter ces livres pour voir de quoi il s'agit ; ils étaient présentés très différemment (en positif) par les collègues psychologues qui en parlaient et les formateurs de Suresnes mais sans que l'on comprenne exactement leur contenu.

Claire, je ne suis pas Marie mais Michèle. Cordialement michèle Escudie

Oups, toutes mes excuses Michèle !