Débutant stagiaire CAPASH option E, j'ai fait un tour des (nombreuses !) 9 écoles sur lesquelles mon collègue E et moi-même devons intervenir (réseau incomplet: 1maitresse E congé de maternité et pas de G).
Après entretien avec les enseignants et avant les évaluations, une enseignante m'avertit qu'elle ne laissera aucun élève sortir de sa classe malgré les cinq élèves qu'elle déclare en difficulté. Elle souhaite que je vienne l'aider dans sa classe sous la forme d'un maître supplémentaire et suivre ses préparations personnelles. Elle a constaté, dit-elle, que le transfert n'a jamais lieu à l'issue des regroupements d'adaptation, qu'elle préfère qu'il n'y ait aucune intervention de notre part.
Je pensais accepter dans l'espoir de créer des liens et, peut-être évoluer vers une co-intervention (que je ne maîtrise pas actuellement) ne serait-ce qu'en participant progressivement aux préparations. Cette évolution (ou essais) pourrait même faire l'objet de mon mémoire.(est-ce possible?)
Les "chevronnés" pensent-ils la solution envisageable (voire non répréhensible pour l'obtention du CAPASH).
Merci pour vos réponses.
Dominique-Loup
Co-intervention ou maitre supplémentaire ?
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Dominique-Loup
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Bonjour,
Votre projet me semble très risqué.
Vous espérez faire émerger un partenariat et travaillez sur les représentations de cette enseignante en validant sa position que j aurai envie de qualifier de dominatrice. Elle disqualifie votre action par avance et vous demande de vous soumettre à ses règles et à sa maitrise de la classe.
Je n'accepterai pas ce genre de discours et ne le validerai pas dans tous les cas.
Par contre, un véritable travail d'explication et de partenariat est à construire dans cette école..... La position de cette enseignante est elle singulière ou est elle soutenue par l'équipe, le directeur ?
Votre point d'action est la demande de cette enseignante, elle veut de l'aide. Vous n avez pas à accepter ses conditions mais vous pouvez la rencontrez avec l'équipe réseau pour construire un projet de co intervention, donc répondre à la demande qui, elle, est réelle. Ici tout est différent car vous restez actrice.
Le travail d'un E commence dès la mise en cohérence de son action dans le cadre de ce partenariat avec l'enseignante, je pense
Commencez toujours par éviter de répondre à ce genre de demande, mais laissez maturer un peu cette dernière Les positions défensives cèdent parfois avec un peu de dialogue et de temps.
Bon courage à vous.
Votre projet me semble très risqué.
Vous espérez faire émerger un partenariat et travaillez sur les représentations de cette enseignante en validant sa position que j aurai envie de qualifier de dominatrice. Elle disqualifie votre action par avance et vous demande de vous soumettre à ses règles et à sa maitrise de la classe.
Je n'accepterai pas ce genre de discours et ne le validerai pas dans tous les cas.
Par contre, un véritable travail d'explication et de partenariat est à construire dans cette école..... La position de cette enseignante est elle singulière ou est elle soutenue par l'équipe, le directeur ?
Votre point d'action est la demande de cette enseignante, elle veut de l'aide. Vous n avez pas à accepter ses conditions mais vous pouvez la rencontrez avec l'équipe réseau pour construire un projet de co intervention, donc répondre à la demande qui, elle, est réelle. Ici tout est différent car vous restez actrice.
Le travail d'un E commence dès la mise en cohérence de son action dans le cadre de ce partenariat avec l'enseignante, je pense
Commencez toujours par éviter de répondre à ce genre de demande, mais laissez maturer un peu cette dernière
Les positions défensives cèdent parfois avec un peu de dialogue et de temps.Bon courage à vous.
Nous ne devons pas faire de procès d'intention à cette maîtresse et rester le plus neutre possible.
Elle a fait une demande pour 5 enfants, nous devons lui faire une réponse de prise en charge si nous estimons que ces demandes rentrent dans nos attributions. Ce n'est toujours qu'une "proposition d'aide", la maîtresse reste sans être accusée de dominatrice dans la possibilité de refuser cette proposition.
Le problème dans votre cas, qui fait à juste raison penser à de la maîtrise chez cette enseignante, c'est que ce n'est pas elle qui refuse votre aide mais vous qui allez être en demeure de refuser de l'aider. Mais cette situation, elle est de votre responsabilité, car vous n'avez pas assez posé le cadre préalable à la demande d'aide et vous avez laissé poser une demande hors cadre (j'ai été confronté à cette situation Un élève est proposé au redoublement en fin d'année sans avoir été à aucun moment parlé au RASED, suite à ce dysfonctionnement, l'IEN, croyant bien faire, fait une note de service de rappel sur le RASED. Effet pervers : à la rentrée suivante, les enseignantes signalent tous les cas litigieux mais celles qui ne souhaitent toujours pas l'intervention du RASED, et c'est leur droit, sont bien embêtées car elles font des demandes dans le même style que votre collègue, mais notre fonctionnement institutionnel les oblige à refuser l'aide ! résultat, on tourne en rond et rien ne bouge, le fonctionnement RASED ne se gère pas par note de service).
A votre place, je ferais une proposition écrite de prise en charge pour les 5 enfants et, suite à son refus, je négocierais une intervention dans la classe sur vos propres bases, par exemple une intervention en prévention concernant toute la ,le conte, l'atelier d'écriture... Vous seriez maître d'œuvre et la maîtresse pourrait, si elle le souhaite, aider les 5 enfants pendant votre temps d'intervention dans la classe. Suite à ce programme pédagogique de 5 à 7 séances, bilan et là vous refaites des propositions d'aide ou basta.
Elle a fait une demande pour 5 enfants, nous devons lui faire une réponse de prise en charge si nous estimons que ces demandes rentrent dans nos attributions. Ce n'est toujours qu'une "proposition d'aide", la maîtresse reste sans être accusée de dominatrice dans la possibilité de refuser cette proposition.
Le problème dans votre cas, qui fait à juste raison penser à de la maîtrise chez cette enseignante, c'est que ce n'est pas elle qui refuse votre aide mais vous qui allez être en demeure de refuser de l'aider. Mais cette situation, elle est de votre responsabilité, car vous n'avez pas assez posé le cadre préalable à la demande d'aide et vous avez laissé poser une demande hors cadre (j'ai été confronté à cette situation Un élève est proposé au redoublement en fin d'année sans avoir été à aucun moment parlé au RASED, suite à ce dysfonctionnement, l'IEN, croyant bien faire, fait une note de service de rappel sur le RASED. Effet pervers : à la rentrée suivante, les enseignantes signalent tous les cas litigieux mais celles qui ne souhaitent toujours pas l'intervention du RASED, et c'est leur droit, sont bien embêtées car elles font des demandes dans le même style que votre collègue, mais notre fonctionnement institutionnel les oblige à refuser l'aide ! résultat, on tourne en rond et rien ne bouge, le fonctionnement RASED ne se gère pas par note de service).
A votre place, je ferais une proposition écrite de prise en charge pour les 5 enfants et, suite à son refus, je négocierais une intervention dans la classe sur vos propres bases, par exemple une intervention en prévention concernant toute la ,le conte, l'atelier d'écriture... Vous seriez maître d'œuvre et la maîtresse pourrait, si elle le souhaite, aider les 5 enfants pendant votre temps d'intervention dans la classe. Suite à ce programme pédagogique de 5 à 7 séances, bilan et là vous refaites des propositions d'aide ou basta.