Musicothérapie

Questions spécifiques concernant les formations à l'option G (rééducation).
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christine Mauger
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Musicothérapie

Message par christine Mauger »

Je suis à la recherche de docs pour étayer mon mémoire, je n'ai trouvé pour l'instant que peu de documents sur la rééducation par la musique.
Merci d'avance pour vos tuyaux.
Chris :roll:
Juliette A
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Essai de réponse

Message par Juliette A »

Je me suis aussi intéressée à l'art-thérapie. J'ai eu des plaquettes d'information sur la musicothérapie par l'université Paris V Descartes. Tu peux peut-être prendre des renseignements auprès de cette université. J'espère que cela pourra t'aider...
juliette
:wink:
christine Mauger
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musicothérapie

Message par christine Mauger »

Merci beaucoup Juliette.
Je pense que je vais essayer de me renseigner de ce coté.
Chris.
patrick
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Message par patrick »

Ayez pitié de moi !! mais quand je lis rééducation "par" la musique, je suis malade, je lis rééducation "par" le travail, rééducation "par" la sophro rééducation "par" la PNL....
NON, il n'y a pas de rééducation"par" ou alors on ne parle pas de la même rééducation à l'école telle qu'elle s'est construite pour sortir des RPP et RPM.
Daniel Calin
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Message par Daniel Calin »

Il n'est pas interdit de penser que la sortie "des RPP et RPM" a été une erreur, voire une faute... Je rappelle que le ministre de l'éducation nationale qui a opéré cette réforme était René Monory, membre d'un gouvernement dirigé par Jacques Chirac. Ni l'un ni l'autre ne me semblent des phares indépassables des pratiques éducatives ou rééducatives !

Pour ma part, je suis persuadé, et même de plus en plus, que l'abandon de la rééducation psychomotrice a été très dommageable, car elle prive l'école d'une ressource interne précieuse, et nombre d'enfants de modalités de prise en charge qui étaient les seules susceptibles d'être efficaces pour eux.
Cordialement,
Daniel Calin
patrick
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Message par patrick »

Sarko parle de rupture, on rigole, il se moque de nous ou pire il y croit.Nous savons tous que "du passé faisons table rase" ça passe trés bien dans une chanson mais pas comme position pour changer dans nimporte quel domaine politique ou personnel ou même professionnel.
Le passage du Gapp au rased n'a de sens que si on l'inscrit dans l'histoire des théorisations successives des difficultés scolaires. Rapidement et pour exemple: les théories sur l'arriération se concrétisaient avec les classes de perf, les théories médicales des dys et de la débilité débouchaient sur les Gapp,les SES, l'évolution des classes de perf, la psychanalyse fournissait un modéle explicatif unique, les conceptions sur la complexité et les influences diverses rentrant en jeu dans les symptomes scolaires ont initié les textes de 90.
La richesse des débats d'un ministère encore vivant sans l'idéaliser non plus semble ensuite s'être dispersé et dilué. Il n'a pas su résister à toutes les forces confusionnistes, politique du lobbying et volonté politique des gouvernements d'affaiblir le mammouth.
Ce qui me géne maintenant c'est la position auberge espagnole et dés que l'on veut prendre un peu position on devient dogmatique.
La question n'est pas de savoir si c'était mieux avant, la question n'est pas de comparer un RPM, un RPP et un maitre G. Justement la question c'est de dire qu'est qui les différencie, qu'est ce qui les a amené à ces différences, qu'est ce qui reste comme base commune.
Mais on ne peut pas jouer sur les deux tableaux, ou on se positionne sur le travail de la demande et donc du rased ou on se positionne sur le travail de l'expertise et on fera des rééducations "par" la médiation qui correspondra le mieux à la difficulté reperée.
Je ne pense pas que cette position alternative soit la preuve d'une pensée rigide, les orthophonistes, les psychomotriciens, les musicothérapeutes... ont certainement leur place à tenir et leur intérét mais que les dispositifs qu'ils mettent en place soient en cohérence avec leurs objectifs.
Le dispositif rased avec son institutionnalisation de la demande d'aide doit déboucher sur une prise en charge en cohérence avec ce travail, si c'est pour juste donner un ticket d'entrée dans un dispositif de réparation avec ses experts en réparation "par" alors il y a manipulation!
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Pour lever les implicites...

Patrick fait, je pense, référence au passage suivant de la circulaire 2002-113 : "Les relations RASED-écoles sont aussi favorisées par la formalisation des procédures de demandes d’aide. Le demandeur définit ce qui pose problème et présente les réponses qu’il a tenté d’apporter aux difficultés repérées et leurs effets. Certaines circonscriptions ont élaboré des documents de « demande d’aide spécialisée » ou de « demande d’intervention ». L’intérêt de ce travail qui gagnerait à se généraliser réside principalement dans la procédure d’élaboration collective qui conduit à expliciter des critères communs, à éclaircir les registres dans lesquels les difficultés se manifestent, mais aussi les éléments positifs sur lesquels il est possible de s’appuyer. C’est pourquoi cette formalisation des procédures ne se réduit pas à la rédaction d’une « fiche » et ne se substitue pas aux échanges indispensables entre les parties prenantes à l’élaboration du projet d’aide".

Ce qui, effectivement, pose bien la demande d'aide (j'aime moins "demande d'intervention" - ça fait chirurgical - et je préfère "demande de concertation" - agir ensemble dans un but commun -) comme centrale dans nos pratiques.

Mais qui nous oblige (construction directe et indirecte). Entre autre à veiller à ne pas mettre en position basse celui que la circulaire qualifie de "demandeur"... Position basse ressentie par beaucoup de collègues qui, de ce fait, ne se mettent pas en position de "demandeur"...
Parce que, tout de même, demander de l'aide, ça veut dire qu'on n'y arrive pas tout seul. Et la formation des collègues à un travail de partenariat où chacun vient avec ce qu'il sait (faire) et à la systémique (je sais qu'a priori Patrick n'est pas un grand fan', mais on pourrait en discuter) est loin d'être optimale.
Exemple : quand un sortant d'IUFM "prend" "sa" classe pour la première fois, il se veut (souvent) dans la maîtrise. On ne lui a jamais dit (ou si peu) qu'il pouvait ne pas (tout) savoir. Être "dépassé" par un gamin qui n'apprend pas, c'est difficile à avaler. Et (souvent) la première réaction, c'est de ne pas en faire état, a fortiori demander de l'aide... (assimilée à PIUFM, CPC, IEN).

Sinon, j'approuve : "rééducation par...", ça fait un peu "arbeit macht frei" de sinistre mémoire...
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
Véronique A
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Re: Musicothérapie

Message par Véronique A »

Bonjour,
je sais que c'est un peu tardif mais j'ai travaillé avec des enfants de 2 à 3 ans avec ce type de médiation dans le cadre d'une aide préventive. Je me suis appuyée sur le livre de Maryse Métra "la première rentrée" dont un chapitre est consacré à la médiation musicale (page 65).
Bon courage.
Cordialement, Véronique
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