Comment éviter la confusion maître E / maître de soutien?

Questions spécifiques concernant les formations à l'option E (aides pédagogiques spécialisées en RASED).
Flo
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Comment éviter la confusion maître E / maître de soutien?

Message par Flo »

Bonjour à tous, je suis une toute nouvelle inscrite... Merci à tous pour ce forum, j'y ai dejà trouvé beaucoup de réponses mais là je suis un peu en difficulté. Je vous explique :
Après avoir suivi la formation CAP-SH pendant un an, j'effectue ma deuxième rentrée dans l'école. J'essaie donc de ne pas reproduire les erreurs de l'an passé : je fais attention à ne pas dire oui trop rapidement... Mais ce matin concertation et là descente aux enfers... J'ai essayé d'expliquer que je ne pouvais pas intervenir n'importe comment et qu'il fallait suivre le circuit des demandes d'aide mais le message ne semble pas être bien passé... Je pense qu'il y a vraiment un problème de méconnaissance du rôle du maître E. Ils me prennent pour une maîtresse de soutien : résultat en 5 min ils avaient constitué pour moi mon emploi du temps en me donnant un groupe de CE1 en math qui n'arrive pas à suivre, un groupe de CM2 pour faire de la géométrie et tous les enfants du CM2 posant de gros problèmes notamment de comportement. Je ne sais pas comment me "dépatouiller" de tout ça... Les enseignants ont très mal réagi lorsque j'ai expliqué que je ne pouvais pas travailler avant le recueil des demandes d'aide et que la seule intervention que je pouvais proposer pour le moment c'était un travail en co-intervention et d'observations. Mais ils veulent que je sorte les enfants de la classe... Bref je suis vraiment dans une situation très inconfortable... Je viens de me replonger dans les textes pour essayer de trouver des points sur lesquels m'appuyer mais je me demande si c'est la bonne entrée et j'ai un peu peur de les braquer encore plus... Pouvez-vous me dire si je dois maintenir mon point de vue et continuer d'expliquer mes fonctions ou alors dois-je céder et faire du soutien ? Sachant que je passe le CAPA-SH dans les mois qui viennent, la deuxième solution ne me semble pas très souhaitable...
Je ne sais pas si je suis très claire dans tout ce que je dis :roll: ... mais merci d'avance si vous avez quelques solutions à me donner.
Cordialement
Flo
Laurent
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Message par Laurent »

Je pense qu'il est plus facile pour les collègues de déterminer tout de suite et tout seuls quels enfants doivent être suivis par la maîtresse qui n'a pas de classe, plutôt que de réfléchir à une demande d'aide...

Une des réponses possibles est peut-être d'intervenir en Réseau pour repréciser les modalités d'intervention. Notre appartenance à ce réseau permet justement de résister à ces pressions externes qui prônent l'urgence avant même de mettre en oeuvre des essais de réponse au sein de la classe, du cycle et de l'école.

Il faut à mon avis savoir dire non et faire patienter afin qu'ils réfléchissent à leur propres solutions. On ne se débarrasse pas de ses élèves en difficultés en les envoyant voir le maître spécialisé (comme on enverrait sa voiture chez le garagiste pour la réparer). Les interventions du RASED nécessitent un partenariat et non des décisions unilatérales.
Le dialogue, les échanges à propos des enfants, le croisement des regards sont indispensables pour faire avancer l'élève (et tous les partenaires autour de lui) vers sa réussite.

Les textes officiels doivent effectivement servir de points d'appui pour justifier ces choix d'intervention.

Bon courage pour cette épreuve de force où il ne faut pas que le Réseau cède. Le devenir de vos interventions en dépend... Soutien ou Aide Spécialisée... :wink:
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Bonjour Flo,

D'accord avec Laurent. Le renvoi de chacun à son cadre de travail, à ses missions, est effectivement nécessaire (circulaire 2002-113 : http://dcalin.fr/textoff/ais_dispositifs_2002.html ). La prise en compte de la difficulté est d'abord l'affaire de la classe, puis du cycle et de l'école. Lorsque les possibilités de chacun de ces niveaux d'intervention ont été explorées, une demande d'aide au RASED peut être faite. J'écris bien : au RASED. C'est à ce dernier d'en faire l'examen et, en croisant les regards, de proposer une "indication" (je n'aime pas le mot, trop connoté médicalement) pour que s'élabore un travail en partenariat avec l'enfant, la famille et l'équipe de l'école (dont l'enseignante). Le travail se fait de manière systémique, ou ne se fait pas (je parle du travail avec l'équipe, pas de celui avec l'enfant, qui peut revêtir de multiples formes).
Seulement, poser de l'institutionnel ne peut se faire seule : il faut un travail d'élaboration avec la G et la psy, si elles existent, et renvoyer la directrice à ses responsabilités. Vous ne pouvez pas "prendre de front" une équipe d'école rétive. Surtout si elle s'appuie sur la circulaire de rentrée 2005 qui fait du RASED une modalité du soutien à la difficulté : http://dcalin.fr/textoff/rentree_2005.html (vous avez bien lu !!!...).
N'hésitez pas à rappeler à vos collègues que si elles savent que ce gamin a besoin de plus de grammaire et celui-là de plus de géométrie, elles peuvent s'en acquitter fort bien par un minimum de différenciation. Votre travail à vous n'est pas sur le "plus de..." mais porte sur la prise de conscience des manières de faire - ce qui demande du temps : pour observer, pour évaluer, pour construire les projets individuels, pour les articuler en projet de groupe, etc.
Proposez leur de les aider dans leur travail de différenciation (en prenant un petit groupe dans la classe sur des activités et des objectifs communs à toute la classe - ça s'appelle de la prévention, éventuellement secondaire). Evitez le rapport de force (là, je m'éloigne de Laurent) : ne pas céder ne signifie pas l'affrontement. Vous pouvez adopter la "position basse", leur rappeler que vous passez une certification, que cette dernière s'appuie sur la vérification de la capacité à mettre en oeuvre certaines modalités d'intervention auprès des élèves, etc.
Donc, réexpliquer, encore et toujours, renvoyer au projet de fonctionnement du RASED et au projet d'école (même si ça fâche...), proposer des dates d'observations en classe et/ou individuelles, donner les dates d'examen de la demande en RASED. En gros, deux attitudes : poser du temps et mettre de l'écrit. Pas évident : les enseignants des classes ont l'impression de ne pas avoir de temps et sont rétifs à tout écrit. Mais sans distance ni décentration, il n'y a pas de professionnalisme. Et vous pouvez toujours les renvoyer au leur, et mettre en place un fonctionnement plus satisfaisant sur une autre école (sauf cas à réfléchir avec l'équipe de circonscription où vous n'êtes que sur une seule école...).

Bon courage !
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
Flo
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Message par Flo »

Merci beaucoup pour vos réponses si rapides..
Je vais essayer de suivre vos conseils... de la douceur mais aussi de la fermeté. Je vais effectivement aussi en parler avec la psy et la rééduc.
Il est vrai que cette circulaire de rentrée n'est pas faite pour arranger notre statut de maître spéc!!
Encore merci. Je vous tiens au courant de l'évolution de la situation... :roll:

Cordialement
Flo
Laurent
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Message par Laurent »

Laurent a écrit :cette épreuve de force où il ne faut pas que le Réseau cède.
Oui un rapport de force s'instaure entre le RASED et l'école. Pas au sens de relation conflictuelle, d'échanges de noms d'oiseaux mais en terme de gestion des priorités et de pose d'indication d'aide (l'Urgence n'est pas bonne conseillère).
C'est en ce sens qu'au sein du Réseau l'entente est indispensable pour qu'il ne cède pas : qu'il ne se fissure pas.
Je passe par là...

Message par Je passe par là... »

Malheureusement, j'ai lu dans une circulaire de rentrée du BO de septembre les termes "réseau d'aide et de soutien aux élèves en difficulté". Même pas besoin de changer de sigle. Le terme "soutien" s'installe. L'ambiguïté également...
Néanmoins, nous avons été formés à une tâche spécifique. Aide spé et soutien ne sont pas la même chose. Le soutien, l'équipe pédagogique peut s'en charger avec plus ou moins de disponibilité. Nous ne sommes pas payés pour cela.
Daniel Calin
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Lecture d'une circulaire

Message par Daniel Calin »

La seule circulaire parue dans un des BO de septembre qui évoque la rentrée est la Circulaire n° 2005-129 du 19 août 2005 intitulée Scolarisation des élèves handicapés : préparation de la rentrée 2005. Elle n'évoque jamais les RASED, pas même implicitement, et c'est assez normal.

Je suppose donc que vous vous référez à la Circulaire n° 2005-067 du 15 avril 2005 intitulée Préparation de la rentrée scolaire 2005, parue au B.O. n° 18 du 5 mai 2005.

Or, non seulement cette circulaire ne comprend pas la phrase que vous "citez", mais il y est précisément écrit : Les moyens actuellement employés dans le cadre du plan de prévention de l’illettrisme, les maîtres surnuméraires, les moyens supplémentaires des réseaux et des zones d’éducation prioritaire, les réseaux d’aides spécialisés aux élèves en difficulté (RASED) et les dispositifs de prévention et de soutien scolaire doivent être mobilisés au service d’une politique construite et lisible de prévention et de lutte contre l’échec scolaire à l’échelle d’une circonscription.

Je ne sais quelle morale il faut tirer de cette histoire. Apprendre à lire aux professeurs des écoles ? Mener une campagne de dépistage et de soin des sentiments persécutifs dans le corps enseignant ?

:?: :!:
Cordialement,
Daniel Calin
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Oui, Daniel.

Mais l'extrait que tu cites est inclus dans un sous-paragraphe dont le titre est "Organiser les dispositifs et ressources du soutien scolaire" et la 1ère phrase, que tu sautes, dit : "Si le traitement de la difficulté d’apprentissage constitue un aspect important du métier de l’enseignant, la mobilisation de ressources et de dispositifs de soutien représente un appoint non négligeable dès lors que les difficultés se multiplient dans des classes ou des écoles". On peut donc être fondé à lire que le RASED est un des éléments du soutien.

L'interrogation de "Je passe par là" me paraît légitime, et fondée si on se réfère aux demandes insistantes des IEN sur le terrain...

Mais, au-delà des crispations, peut-être ne serait-il pas inutile de réinterroger cette notion fourre-tout de "soutien" (je ne m'interdis pas, comme maître E, en certaines occasions bien circonscrites, de donner un "coup de pouce" - avec la "spécificité" de mon approche de maître E).

Je rappelle qu'une des circulaires les plus avant-gardistes pondues par notre administration est celle qui porte sur le soutien, justement, dont peu de choses me paraissent obsolètes, bien qu'elle date de 1977 : voir sur le site la Circulaire n° 77-123 du 28 mars 1977, Pédagogie de soutien à l'école primaire http://daniel.calin.free.fr/textoff/soutien_1977.html
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
je passe par là

Message par je passe par là »

Pas envie de tomber dans une quelconque polémique, mais le BO dit ceci :
Les écoles recourent aux interventions de psychologues scolaires, de médecins de l’éducation nationale, d’enseignants spécialisés et d’enseignants ayant reçu une formation complémentaire. Ces interventions ont pour finalités, d’une part, d’améliorer la compréhension des difficultés et des besoins des élèves et, d’autre part, d’apporter des aides spécifiques ou de dispenser un enseignement adapté, en complément des aménagements pédagogiques mis en place par les maîtres dans leur classe. Elles contribuent en particulier à l’élaboration et à la mise en œuvre des programmes personnalisés de réussite éducative.
Afin de garantir une efficience optimale des interventions dans les écoles, la coordination de cet ensemble de ressources spécifiques et l’organisation de leur fonctionnement en réseau d’aide et de soutien aux élèves en difficulté sont assurées par l’inspecteur chargé de la circonscription du premier degré, dans le cadre de la politique définie par l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’éducation nationale.
source : http://www.education.gouv.fr/bo/2005/31 ... 01635D.htm art 4.4

Voilà. Je n'en tire aucune conclusion paranoiaque, sauf que je note l'introduction du terme "soutien". Dans les faits, je pense que tout cela ne changera pas grand chose.
patrick
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Message par patrick »

Non là franchement c'est quasi un procès d'intention, dans ce texte le terme réseau ne fait pas référence au terme Réseau de RASED mais doit être lu dans son sens général.
A cette place là la seule variation, infléchissement que l'on peut noter c'est qu'effectivement la différence entre difficultés ordinaires, grandes difficultés, échec et handicap est de plus en plus abolie.
Je me souviens qu'à mes débuts en RASED je m'étais élevé contre l'utilisation de la salle de Réseau par une kiné qui s'occupait d'un enfant handicapé de l'école (la moquette était très utile). Je trouvais que cela connotait cette salle trop fortement. Ce discours ségrégationniste n'est plus de mise et c'est tant mieux. Par contre, ce n'est pas une raison pour tout diluer et là le texte mélange tout.
L'intégration, si elle ne veut pas renforcer le déni du handicap, doit au contraire se faire dans la clarté et les dispositifs bien repérés.
De fait, le plus souvent déjà, les RASED interviennent majoritairement pour la grande difficulté et la réduction des structures extérieures renforce cette dynamique. De là à transformer les RASED en dispositif ressource généraliste intervenant comme pompier essentiellement sur les cas d'intégration on est sur une pente glissante mais on doit résister.
je passe par là

Message par je passe par là »

Je ressens la même chose dans notre RASED : une certaine pression pour qu'on revête le rôle de réseau "pompier".
Quant au terme "soutien", je n'en discuterai plus. Je m'étais simplement fait la remarque que "réseau d'aide et de soutien aux élèves en difficulté", ça renvoyait exactement aux mêmes initiales que RASED. D'autant plus que le paragraphe parle bien des enseignants spé, des psy... alors est-ce une coïncidence ? Pour ma part, je ne le pense pas.

Maintenant, j'arrête : tout cela fait un peu discussion sur "le sexe des anges". .. bonne journée à tous.
Daniel Calin
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Message par Daniel Calin »

Honnêtement, je dois des excuses à "je passe par là" pour ma réponse fort mal venue, puisqu'il avait sur le fond raison : l'expression qu'il citait est bel et nien présente textuellement dans un texte officiel. Et en plus dans un texte réglementaire, un décret, de niveau très supérieur à la rituelle circulaire de rentrée à laquelle je me suis référé.

Ça m'apprendra :

1/ À mieux contrôler mon agressivité (à mon âge, il serait temps !)

2/ À lire d'un regard plus pointu les textes officiels que je mets en ligne !

Donc, mea culpa.

Sur le fond, du coup, j'ai bien peur que "je passe par là" ait raison, ainsi que Patrick lorsqu'il évoque le risque d'une confusion générale des rôles et des problèmes. À ce sujet, je crois que la réaction de Patrick par rapport à l'utilisation de sa salle par une kinésithérapeute ne relevait pas d'un discours ségrégationniste, mais bel et bien d'une volonté justifiée (au moins au niveau des principes) de ne pas tout mélanger. Qu'on refuse d'assimiler handicaps et difficultés scolaires ne me choque absolument pas.

Affaire à surveiller : j'entends des bruits de couloirs ministériels encore très vagues mais déjà inquiétants.
Cordialement,
Daniel Calin
Je passe par là

Message par Je passe par là »

Allez Daniel, pas besoin d'excuse : on pouvait facilement passer à côté, puisque le côté pervers du passage réside dans le fait que nulle part, il n'y de majuscule et de sigle RASED mis en avant. (Cela me semble d'ailleurs révélateur). Suis tombé là dessus un jour où j'avais le temps (Ce qui n'est plus le cas en ce moment... boulot boulot).

Suis complètement d'accord avec toi : affaire à surveiller. Mais ne sombrons pas non plus dans la paranoïa (sinon on va nous mettre en thérapie comportementale, et si cela ne marche pas on nous donnera un médicament...)
patrick
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Message par patrick »

Je me pose aussi souvent la question de ne pas sombrer dans le sentiment de persécution qui accompagne les acteurs des RASED depuis longtemps (toujours ?). Oui s'engager dans des métiers aussi récents et en évolution constante c'est aussi accepter de bouger dans l'exercice de notre profession. Mais là ce qui m'inquiéte c'est que l'on ne nous dit pas la nature des changements, s'il était question de se positionner par rapport à un véritable débat, s'il était question d'une modification explicite chacun pourrait s'adapter ou se démettre. Visiblement le choix du ministère est d'éviter cette clarification nécessaire suite à l'évolution de la situation de l'école. Il choisit le pourrissement, la dégradation des conditions de formation et de travail qui feront qu'au bout du compte le RASED aura perdu son sens initial sans que cela ait donné l'occasion d'une réelle réflexion.
Dans ces conditions il ne me semble pas que relever des détails dans les circulaires soit des questions oiseuses mais au contraire une résistance pour garder la question du sens face aux "actions en réseaux multiples" proposées.
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Assez d'accord, Patrick.

Mais, puisque ce qui est derrière votre remarque réfère au concept de politique (éducative), il faut bien admettre que les inquiétudes (ou, pour le moins, les interrogations) derrière le sort réservé au RASED sont des inquiétudes plus générales quant au sort de l'école...

Ma position nouvelle, excentrée par rapport au quotidien des pratiques de classe, me conforte dans la certitude que le système ne tient plus que par la volonté et le courage des acteurs au jour le jour. Et que le "pourrissement" est profond, sans doute impossible à arrêter.

Reste le petit espace sur lequel on peut agir, espace des marges comme souvent...
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
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