Bonjour
Je suis pour la troisième année sur un poste de maître E et je passe cette année l'examen en candidat libre.
Les bruits qui circulent et les directives reçues depuis deux ans nous font bien comprendre que la fin du RASED est proche... voire très proche... Je suis tout de mime motivée pour travailler à cet examen, mais franchement je ne comprends pas moi même d'où me viens cette envie... J'ai bien peur qu'elle ne s'amenuise avec le temps si des perspectives réelles ne se profilent pas....
Bref ma question était : d'autres types de postes que maître E sont ouverts à des instit spécialisés option E, n'est-ce pas (rassurez moi vite !!!!)... J'attends des réponses qui me permettraient de découvrir des postes que je ne soupçonnerais pas... (si je rêve tant pis, dites-moi tout !!!)
Merci à vous en espérant trouver ici des personnes avec qui converser, échanger...
à bientôt stephanie
Quel avenir avec une option E en poche ?
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loladupont
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avenir, doutes et rumeurs
Une formation est toujours un plus, quel que soit l’avenir.
Avec ta certification, tu seras toujours une enseignante spécialisée.
Les RASED ne sont que des postes, ils peuvent donc être transformés, supprimés et les personnels redéployés.
Avec un CAPASH E, tu pourras toujours faire fonction en CLIS, SEGPA, IME ou autres établissements spécialisés sans y être considérée comme « illégitime ». Ta formation t’a apporté la démarche concernant les lectures, les recherches, tu pourras donc t’adapter.
Faire partie de l’ASH qui est tellement vaste, peut te mener à un détachement à la MDPH ou postuler comme référent à la scolarisation des élèves handicapés.
Il y a tant de possibilités, tant de besoins spécifiques des élèves.
L’ASH est riche, vaste, en perpétuel mouvement.
Mais ceci est une autre histoire. Je crois de moins en moins à une disparition pure et simple des RASED. La question que je me pose n’est pas si les RASED vont disparaître mais comment ils vont le faire, quelles vont être les missions des maîtres E, G et des psychologues…
Comme beaucoup d’enseignants, j’attends avec impatience ces prochains textes que je lirai avec la plus grande attention……
Il se peut également qu’on attende longtemps encore.
Avec ta certification, tu seras toujours une enseignante spécialisée.
Les RASED ne sont que des postes, ils peuvent donc être transformés, supprimés et les personnels redéployés.
Avec un CAPASH E, tu pourras toujours faire fonction en CLIS, SEGPA, IME ou autres établissements spécialisés sans y être considérée comme « illégitime ». Ta formation t’a apporté la démarche concernant les lectures, les recherches, tu pourras donc t’adapter.
Faire partie de l’ASH qui est tellement vaste, peut te mener à un détachement à la MDPH ou postuler comme référent à la scolarisation des élèves handicapés.
Il y a tant de possibilités, tant de besoins spécifiques des élèves.
L’ASH est riche, vaste, en perpétuel mouvement.
Mais ceci est une autre histoire. Je crois de moins en moins à une disparition pure et simple des RASED. La question que je me pose n’est pas si les RASED vont disparaître mais comment ils vont le faire, quelles vont être les missions des maîtres E, G et des psychologues…
Comme beaucoup d’enseignants, j’attends avec impatience ces prochains textes que je lirai avec la plus grande attention……
Il se peut également qu’on attende longtemps encore.
Re: quel avenir avec une option e en poche
Bonjour,
Je suis nommée à titre provisoire cette année sur un poste de maître E. Nous sommes rentrés il y a quinze jours, mais j'entrevois déjà toute la richesse de ce poste et qui me laisse envisager (pourquoi pas ?) l'envie de suivre la formation.
Cela dit, je ne vois pas l'avenir en rose pour le RASED...
Tout d'abord, qu'est-ce qui te laisse penser que le RASED ne va pas disparaître ? (Je lui souhaite longue vie, mais je le vois très mal parti...)
D'autre part, quelles sont les démarches à suivre pour présenter le CAPA-SH option E en candidat libre ?
Merci d'avance pour les renseignements !
Je suis nommée à titre provisoire cette année sur un poste de maître E. Nous sommes rentrés il y a quinze jours, mais j'entrevois déjà toute la richesse de ce poste et qui me laisse envisager (pourquoi pas ?) l'envie de suivre la formation.
Cela dit, je ne vois pas l'avenir en rose pour le RASED...
Tout d'abord, qu'est-ce qui te laisse penser que le RASED ne va pas disparaître ? (Je lui souhaite longue vie, mais je le vois très mal parti...)
D'autre part, quelles sont les démarches à suivre pour présenter le CAPA-SH option E en candidat libre ?
Merci d'avance pour les renseignements !
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escadamagnetism
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- Enregistré le : 16 sept. 2008 18:22
Re: Quel avenir avec une option E en poche
Bonjour, je suis titulaire du CAPASH option E que j'ai présenté en candidat libre. Je cherche à me procurer le profil 125 de J.-J. Guillarmé, mais sans succès. Je me suis procuré son ouvrage "écouter l'enfant, aider l'élève, 2007" mais l'outil n'y figure pas ; il a été commercialisé avec la première édition de cet ouvrage décliné en deux tomes (tome 1, les métamorphoses de l'échec, 2004) mais celle-ci semble être retiré de la vente.
Merci de m'apporter vos réponses.
Merci de m'apporter vos réponses.
Re: Quel avenir avec une option E en poche
Bonjour!
J'ai trouvé ce site où il semble en vente: http://www.editions-eres.com/resultat.php?Id=1951
Bon courage !
J'ai trouvé ce site où il semble en vente: http://www.editions-eres.com/resultat.php?Id=1951
Bon courage !
Re: Quel avenir avec une option E en poche
Au fait, pourrais-tu m'indiquer les démarches à suivre pour présenter le CAPA-SH option E en candidat libre?
Merci d'avance !
Merci d'avance !
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escadamagnetism
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Re: Quel avenir avec une option E en poche
J'avais déjà visité ce site, mais n'y figure que l'édition 2007 de l'ouvrage ; je me la suis procurée mais l'outil n'y figure pas. Il se trouve dans l'édition 2004 de ce même ouvrage (divisé en deux tomes, voir tome 1 "Les métamorphoses de l'échec").
Pour la présentation en candidat libre, il faut attendre l'ouverture des candidatures, l'invitation sera publiée dans une note de service dans les différentes académies. L'épreuve consiste en l'observation par le jury de 2 séances (pratique d'un enseignement spécialisé) suivie d'un entretien d'une heure, suivie de la soutenance d'un mémoire.
Pour la présentation en candidat libre, il faut attendre l'ouverture des candidatures, l'invitation sera publiée dans une note de service dans les différentes académies. L'épreuve consiste en l'observation par le jury de 2 séances (pratique d'un enseignement spécialisé) suivie d'un entretien d'une heure, suivie de la soutenance d'un mémoire.
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loladupont
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Re: Quel avenir avec une option E en poche
bonjour
Merci pour vos réponses...
Ça n'est pas évident pour moi de préparer ce concours en sachant que l'avenir du RASED est incertain.
De plus, dans les écoles, je sens vraiment une attitude différente de la part des instits. Le RASED a perdu beaucoup de son crédit l'an passé du fait des injonctions académiques qui nous ont obligés à travailler avec un planning qu'ils ont conçu en dépit du bon sens... Bref, aujourd'hui, avec en plus le soutien qui est mis en place, je crois que personne n'arrive à y voir clair et il m'arrive de sentir une vague impression d'inutilité !!! Ne pas céder à la panique, surtout pas !!!
Merci encore et à bientôt !!
Merci pour vos réponses...
Ça n'est pas évident pour moi de préparer ce concours en sachant que l'avenir du RASED est incertain.
De plus, dans les écoles, je sens vraiment une attitude différente de la part des instits. Le RASED a perdu beaucoup de son crédit l'an passé du fait des injonctions académiques qui nous ont obligés à travailler avec un planning qu'ils ont conçu en dépit du bon sens... Bref, aujourd'hui, avec en plus le soutien qui est mis en place, je crois que personne n'arrive à y voir clair et il m'arrive de sentir une vague impression d'inutilité !!! Ne pas céder à la panique, surtout pas !!!
Merci encore et à bientôt !!
Une réponse officielle sur l'avenir des RASED
Eh bien la nouvelle vient de tomber, les postes E et G sont "sédentarisés en ZEP", je n'ai pas encore vraiment compris si les Maîtres E et G se retrouveront devant une classe ou sur un poste RASED...
Dépêche AEF du 26 septembre
Budget 2009: - 5500 postes dans le premier degré, - 7500 dans le second degré, et un "bonus" de 500 postes pour les Epep
"L'offre éducative non seulement ne diminue pas mais s'améliore", lance Philippe Court, directeur de cabinet de Xavier Darcos, à l'occasion de la présentation du projet de budget 2009 pour le ministère de l'Éducation nationale. Au total, 5 500 postes sont supprimés dans le premier degré, et 7 500 postes dans le second degré publics et privés, selon le ministère. Le budget 2009 de l'Éducation nationale s'élève à 57,8 milliards d'euros, contre 58,7 milliards au PLF 2008 (hors programme enseignement agricole technique).
Philippe Court a présenté la répartition des 13 500 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2009 et annoncées par Xavier Darcos le 9 juillet, dans une interview à Libération (L'AEF n°99131):
Dans le premier degré, 3 000 maîtres "E" et "G", spécialisés dans le traitement de la difficulté scolaire, exerçant en RASED, seront réaffectés et sédentarisés dans des écoles en difficultés. Ces personnels, qui remplacent de fait 3000 enseignants partant en retraite, conserveront leur régime indemnitaire, précise le ministère.
(- 3000 ETP)
Dans le premier degré, 500 postes supplémentaires sont créés. Cela correspond à une augmentation des effectifs de 16 000 élèves à la rentrée 2009, selon les prévisions du ministère.
(+ 500 ETP)
1 500 personnels mis à disposition "totales ou partielles", dans des "structures et des associations diverses", (500 dans le premier degré, 1000 dans le second degré) seront réaffectés "devant les élèves".
(- 1500 ETP)
2 300 postes sont supprimés dans le second degré, sont 300 dans le privé au titre de la baisse démographique. Le ministère prévoit une baisse de 22 000 élèves à la rentrée 2009.
(-2 300 ETP)
Toujours dans le second degré, l'amélioration du dispositif de remplacement correspond à la suppression de 3 350 ETP : 3 000 dans le second degré public, et 350 dans le privé.
(-3 350 ETP)
600 emplois sont créés dans les lycées difficiles, dans le cadre du plan banlieues, dont 100 pour l'enseignement privé, soit le double de l'année 2008-2009.
(+600 ETP)
500 emplois de personnels administratifs sont supprimés : 120 à l'administration centrale, sur un total de 3 000 personnes, et 380 dans les rectorats et les inspections académiques. Aucun poste de personnel administratif n'est supprimé dans les établissements.
(- 500 ETP)
500 postes administratifs sont créés dans les établissements qui se constitueront en EPEP (établissements publics d'enseignement primaire). Trois parlementaires UMP ont déposé hier, en accord avec le ministère, un projet de loi relatif à la création d'EPEP (L'AEF n°101845). La loi pourrait être adoptée en janvier.
(+ 500 ETP)
Enfin, 4450 postes de stagiaires sont supprimés, dont 450 dans le privé : cela correspond à des fermetures de postes aux concours. Ils se répartissent de la manière suivante : - 3000 dans le premier degré public, et - 1000 dans le second degré public.
(- 4 500 ETP)
Si l'on isole les suppressions de postes concernant l'enseignement privé, celles-ci s'élèvent à 900 ETP (- 300 ETP au titre de la démographie, - 350 au titre de l'amélioration des remplacements, - 450 postes de stagiaires, et + 100 créations de postes dans des lycées difficiles).
Le projet de budget 2009 intègre également une enveloppe de "130 millions d'euros supplémentaires" destinés à l'accompagnement éducatif.
Interrogé sur les suppressions de postes générées par la diminution du volume horaire de la classe de seconde, réformée à la rentrée 2009, Philippe Court assure qu"'il n'y a pas de gains réalisés sur la réforme du lycée".
MIEUX UTILISER LE POTENTIEL HUMAIN
La meilleure utilisation possible du "potentiel humain de l'Éducation nationale, est l'une des priorités du ministère. "L'Éducation nationale est une administration motivée, qui sait se réformer", plaide Philippe Court. La "reconquête du mois de juin", expérimentée cette année dans quatre académies et étendue en juin prochain à tout le territoire, est l'une des mesures affichées par le ministère pour répondre à cet objectif.
Le "rappel" de 1 500 enseignants mis à disposition, "travaillant au sein d'associations ou de mutuelles", constitue le second volet. Enfin, une agence nationale de remplacement, forte de 25 à 30 personnes, sera chargée de piloter l'allocation des moyens dédiés au remplacement, d'identifier les rigidités existantes, sans pour autant "gérer les personnels". L'amélioration du remplacement, qui permet un "gain" de 3000 postes, porte uniquement sur le second degré. En effet, dans le premier degré, la loi instaurant un droit d'accueil, prévoit un dispositif de remplacement en cas d'absence d'un professeur.
Autre priorité du ministère, inscrite dans le projet de budget 2009, "l'amélioration du pouvoir d'achat des agents" de l'Éducation nationale, des directeurs d'école aux néotitulaires. Les gains de pouvoir d'achat réalisés par les enseignants, via les réductions fiscales et sociales prévues par la loi Tepa, s'élèvent à "294 millions d'euros", dont 20 millions d'euros de revalorisation des HSE. Le projet de budget 2009 ne prévoit pas, à la différence du PLF 2008, de transformation d'emplois en heures supplémentaires.
Philippe Court a par ailleurs présenté les objectifs du budget 2009 de l'Education nationale, pour l'essentiel un rappel des mesures lancées par Xavier Darcos : améliorer le système éducatif, via la réforme de l'enseignement primaire, rénover l'enseignement professionnel, réformer le lycée, développer l'offre de formation en langues étrangères via notamment les stages de langues au lycée, œuvrer à une "école plus juste" à travers l'accompagnement éducatif, améliorer la scolarisation des élèves handicapés.
Dépêche AEF du 26 septembre
Budget 2009: - 5500 postes dans le premier degré, - 7500 dans le second degré, et un "bonus" de 500 postes pour les Epep
"L'offre éducative non seulement ne diminue pas mais s'améliore", lance Philippe Court, directeur de cabinet de Xavier Darcos, à l'occasion de la présentation du projet de budget 2009 pour le ministère de l'Éducation nationale. Au total, 5 500 postes sont supprimés dans le premier degré, et 7 500 postes dans le second degré publics et privés, selon le ministère. Le budget 2009 de l'Éducation nationale s'élève à 57,8 milliards d'euros, contre 58,7 milliards au PLF 2008 (hors programme enseignement agricole technique).
Philippe Court a présenté la répartition des 13 500 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2009 et annoncées par Xavier Darcos le 9 juillet, dans une interview à Libération (L'AEF n°99131):
Dans le premier degré, 3 000 maîtres "E" et "G", spécialisés dans le traitement de la difficulté scolaire, exerçant en RASED, seront réaffectés et sédentarisés dans des écoles en difficultés. Ces personnels, qui remplacent de fait 3000 enseignants partant en retraite, conserveront leur régime indemnitaire, précise le ministère.
(- 3000 ETP)
Dans le premier degré, 500 postes supplémentaires sont créés. Cela correspond à une augmentation des effectifs de 16 000 élèves à la rentrée 2009, selon les prévisions du ministère.
(+ 500 ETP)
1 500 personnels mis à disposition "totales ou partielles", dans des "structures et des associations diverses", (500 dans le premier degré, 1000 dans le second degré) seront réaffectés "devant les élèves".
(- 1500 ETP)
2 300 postes sont supprimés dans le second degré, sont 300 dans le privé au titre de la baisse démographique. Le ministère prévoit une baisse de 22 000 élèves à la rentrée 2009.
(-2 300 ETP)
Toujours dans le second degré, l'amélioration du dispositif de remplacement correspond à la suppression de 3 350 ETP : 3 000 dans le second degré public, et 350 dans le privé.
(-3 350 ETP)
600 emplois sont créés dans les lycées difficiles, dans le cadre du plan banlieues, dont 100 pour l'enseignement privé, soit le double de l'année 2008-2009.
(+600 ETP)
500 emplois de personnels administratifs sont supprimés : 120 à l'administration centrale, sur un total de 3 000 personnes, et 380 dans les rectorats et les inspections académiques. Aucun poste de personnel administratif n'est supprimé dans les établissements.
(- 500 ETP)
500 postes administratifs sont créés dans les établissements qui se constitueront en EPEP (établissements publics d'enseignement primaire). Trois parlementaires UMP ont déposé hier, en accord avec le ministère, un projet de loi relatif à la création d'EPEP (L'AEF n°101845). La loi pourrait être adoptée en janvier.
(+ 500 ETP)
Enfin, 4450 postes de stagiaires sont supprimés, dont 450 dans le privé : cela correspond à des fermetures de postes aux concours. Ils se répartissent de la manière suivante : - 3000 dans le premier degré public, et - 1000 dans le second degré public.
(- 4 500 ETP)
Si l'on isole les suppressions de postes concernant l'enseignement privé, celles-ci s'élèvent à 900 ETP (- 300 ETP au titre de la démographie, - 350 au titre de l'amélioration des remplacements, - 450 postes de stagiaires, et + 100 créations de postes dans des lycées difficiles).
Le projet de budget 2009 intègre également une enveloppe de "130 millions d'euros supplémentaires" destinés à l'accompagnement éducatif.
Interrogé sur les suppressions de postes générées par la diminution du volume horaire de la classe de seconde, réformée à la rentrée 2009, Philippe Court assure qu"'il n'y a pas de gains réalisés sur la réforme du lycée".
MIEUX UTILISER LE POTENTIEL HUMAIN
La meilleure utilisation possible du "potentiel humain de l'Éducation nationale, est l'une des priorités du ministère. "L'Éducation nationale est une administration motivée, qui sait se réformer", plaide Philippe Court. La "reconquête du mois de juin", expérimentée cette année dans quatre académies et étendue en juin prochain à tout le territoire, est l'une des mesures affichées par le ministère pour répondre à cet objectif.
Le "rappel" de 1 500 enseignants mis à disposition, "travaillant au sein d'associations ou de mutuelles", constitue le second volet. Enfin, une agence nationale de remplacement, forte de 25 à 30 personnes, sera chargée de piloter l'allocation des moyens dédiés au remplacement, d'identifier les rigidités existantes, sans pour autant "gérer les personnels". L'amélioration du remplacement, qui permet un "gain" de 3000 postes, porte uniquement sur le second degré. En effet, dans le premier degré, la loi instaurant un droit d'accueil, prévoit un dispositif de remplacement en cas d'absence d'un professeur.
Autre priorité du ministère, inscrite dans le projet de budget 2009, "l'amélioration du pouvoir d'achat des agents" de l'Éducation nationale, des directeurs d'école aux néotitulaires. Les gains de pouvoir d'achat réalisés par les enseignants, via les réductions fiscales et sociales prévues par la loi Tepa, s'élèvent à "294 millions d'euros", dont 20 millions d'euros de revalorisation des HSE. Le projet de budget 2009 ne prévoit pas, à la différence du PLF 2008, de transformation d'emplois en heures supplémentaires.
Philippe Court a par ailleurs présenté les objectifs du budget 2009 de l'Education nationale, pour l'essentiel un rappel des mesures lancées par Xavier Darcos : améliorer le système éducatif, via la réforme de l'enseignement primaire, rénover l'enseignement professionnel, réformer le lycée, développer l'offre de formation en langues étrangères via notamment les stages de langues au lycée, œuvrer à une "école plus juste" à travers l'accompagnement éducatif, améliorer la scolarisation des élèves handicapés.