Votre choix de devenir psychologue scolaire
Votre choix de devenir psychologue scolaire
Je souhaiterais en fait connaître vos avis sur la question suivante : pourquoi et pour quoi devient-on psychologue scolaire ? Merci
Bonjour,
Vous demandez un avis sur la question et donc pas une réponse
C'est une question pertinente mais intrusive car le pourquoi renvoie à la cause du désir et le pour quoi à l'objet de ce dernier.
Choisir d'occuper la place de psychologue, dans quelque lieu que ce soit est un choix que je qualifierai presque de symptomatique mais en écrivant cela, il me semble que nous pourrions évoquer cette remarque pour beaucoup d'autres fonctions professionnelles.
Est-on policier par hasard ? est-on journaliste, écrivain, pilote par hasard ?
Finalement cette question est pertinente dans le sens où tout psychologue doit ou plutôt a du travailler cette question, mais les réponses apportées n'ont de valeur que dans la singularité de l'expérience de chacun. Il est évident qu'un policier n'aura pas à chercher une réponse à cette question mais pour un psychologue c'est incontournable.
Pas de réponse globale mais une invitation à une quête subjective, et cela me semble une bonne entrée dans la psychologie à mon sens.
Vous qui posez cette question Agnès fort pertinente, je vous invite à découvrir votre propre réponse
, et vous assure que cette question fut mienne pendant longtemps.
Clairea.
Vous demandez un avis sur la question et donc pas une réponse
C'est une question pertinente mais intrusive car le pourquoi renvoie à la cause du désir et le pour quoi à l'objet de ce dernier.
Choisir d'occuper la place de psychologue, dans quelque lieu que ce soit est un choix que je qualifierai presque de symptomatique mais en écrivant cela, il me semble que nous pourrions évoquer cette remarque pour beaucoup d'autres fonctions professionnelles.
Est-on policier par hasard ? est-on journaliste, écrivain, pilote par hasard ?
Finalement cette question est pertinente dans le sens où tout psychologue doit ou plutôt a du travailler cette question, mais les réponses apportées n'ont de valeur que dans la singularité de l'expérience de chacun. Il est évident qu'un policier n'aura pas à chercher une réponse à cette question mais pour un psychologue c'est incontournable.
Pas de réponse globale mais une invitation à une quête subjective, et cela me semble une bonne entrée dans la psychologie à mon sens.
Vous qui posez cette question Agnès fort pertinente, je vous invite à découvrir votre propre réponse
, et vous assure que cette question fut mienne pendant longtemps.Clairea.
Choix de devenir psychologue scolaire.
Claire,
Il me paraît important effectivement que les psychologues aient réfléchi à cette question mais un psychologue se doit-il d'en avoir forcément la réponse pour exercer ou lui demande t-on "simplement" d'y avoir réfléchi. Est-ce que l'on peut vous demandez des éléments de réponse sur cette quête très subjective lors d'un entretien d'embauche par exemple ? Merci
Il me paraît important effectivement que les psychologues aient réfléchi à cette question mais un psychologue se doit-il d'en avoir forcément la réponse pour exercer ou lui demande t-on "simplement" d'y avoir réfléchi. Est-ce que l'on peut vous demandez des éléments de réponse sur cette quête très subjective lors d'un entretien d'embauche par exemple ? Merci
Il vaut mieux, en effet, avoir réfléchi à cette question pour se présenter à un entretien qui ouvre à une formation de psychologue, et il est évident que vous aurez peut être à argumenter autour de cette question dans cet entretien.
Dans mon souvenir, cette question avait été abordée pour mon entrée dans la formation DEPS. Et bien d'autres questions personnelles.
Bonne chance à vous
Dans mon souvenir, cette question avait été abordée pour mon entrée dans la formation DEPS. Et bien d'autres questions personnelles.
Bonne chance à vous
-
Pascal Ourghanlian
- Administrateur du forum
- Messages : 1398
- Enregistré le : 16 sept. 2004 19:24
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Claire,
Lorsque vous dîtes " faire le choix d'occuper la place de psychologue est un choix symptomatique", qu'entendez-vous par là, pourriez-vous me l'illustrer?
Pensez-vous que cette quête personnelle de pour quoi et pourquoi on devient psychologue passe nécessairement par une analyse personnelle avant le départ en formation ou le fait de ne pas en ressentir le besoin (immédiat en tout cas) est un leurre?Merci pour votre éclairement!
Lorsque vous dîtes " faire le choix d'occuper la place de psychologue est un choix symptomatique", qu'entendez-vous par là, pourriez-vous me l'illustrer?
Pensez-vous que cette quête personnelle de pour quoi et pourquoi on devient psychologue passe nécessairement par une analyse personnelle avant le départ en formation ou le fait de ne pas en ressentir le besoin (immédiat en tout cas) est un leurre?Merci pour votre éclairement!
Claire,
Lorsque vous dîtes " faire le choix d'occuper la place de psychologue est un choix symptomatique", qu'entendez-vous par là, pourriez-vous me l'illustrer ?
Pensez-vous que cette quête personnelle de pour quoi et pourquoi on devient psychologue passe nécessairement par une analyse personnelle avant le départ en formation ou le fait de ne pas en ressentir le besoin (immédiat en tout cas) est un leurre ?
Et encore! : quelle serait pour vous une mauvaise raison de vouloir être psychologue scolaire (à part le fait de résoudre ses propres blessures ce qui n'est déjà pas mal...)
Merci pour votre éclairement !
Lorsque vous dîtes " faire le choix d'occuper la place de psychologue est un choix symptomatique", qu'entendez-vous par là, pourriez-vous me l'illustrer ?
Pensez-vous que cette quête personnelle de pour quoi et pourquoi on devient psychologue passe nécessairement par une analyse personnelle avant le départ en formation ou le fait de ne pas en ressentir le besoin (immédiat en tout cas) est un leurre ?
Et encore! : quelle serait pour vous une mauvaise raison de vouloir être psychologue scolaire (à part le fait de résoudre ses propres blessures ce qui n'est déjà pas mal...)
Merci pour votre éclairement !
Agnès,
Vous avez du sentir depuis le départ de cet échange que je ne souhaitais pas spécialement donner de réponse explicite à vos questions. La question du désir reste selon moi une question intime dont nous avons tous à nous emparer pour inventer notre propre réponse.
De façon générale, on ne devient pas psychologue clinicien par hasard. L’intérêt que l'on porte aux formations de l'inconscient suppose que notre propre inconscient ne nous a pas laissé totalement en paix jusqu’alors (et que nous avons su l’entendre cogner à la porte de la conscience).
Je ne souhaite pas illustrer ce qu'est un choix symptomatique, et je ne pense pas qu'une illustration vous serait vraiment utile.
Si vous vous posez cette question, n'attendez pas la réponse d'autrui, mais construisez la vôtre.
Il n'y a pas une bonne ou mauvaise réponse à la question du désir, il n'y a que des réponses singulières.
Étudier la psychologie pour résoudre ses propres blessures n'est pas une mauvaise raison.
La mauvaise réponse serait de maquiller son désir, quelle que soit son origine, derrière un discours conventionnel ou préformé. Si vous voulez postuler à la formation DEPS, commencez par trouver votre réponse à ces pertinentes questions.
La question de l'analyse est aussi celle d'un choix personnel. Mais je pense qu'un psychologue clinicien ne peut faire l'économie d'un travail sur soi.
Je trouve même assez peu responsable tout psy scolaire (qui va être amené par sa fonction, à conseiller à autrui des démarches thérapeutiques) qui n'aura jamais éprouvé ce drôle de sentiment quand on pousse la porte pour la première fois d'un cabinet de psy. Avoir éprouvé la force de ses propres aménagements défensifs, de ses résistances, et avoir au moins une fois, fait l'expérience d'une rencontre avec son inconscient puis mesuré l'effet thérapeutique de la parole est selon moi un incontournable à tout travail en position de psychologue clinicien.
Mais on ne va pas en analyse parce qu’on va devenir psychologue, là encore ce serait maquiller son désir.
La plupart des psy scolaires ont cette expérience (à moins de ne remplir sa fonction que sur un versant cognitiviste et psychométrique).
J'espère ne pas avoir trop répondu à votre question et vous avoir laissée libre d'inventer votre réponse.
Clairea
PS : Pascal, peut être pourriez-vous répondre à cette question à leur place je ne doute pas que nous partagions les mêmes hypothèses interprétatives
Vous avez du sentir depuis le départ de cet échange que je ne souhaitais pas spécialement donner de réponse explicite à vos questions. La question du désir reste selon moi une question intime dont nous avons tous à nous emparer pour inventer notre propre réponse.
De façon générale, on ne devient pas psychologue clinicien par hasard. L’intérêt que l'on porte aux formations de l'inconscient suppose que notre propre inconscient ne nous a pas laissé totalement en paix jusqu’alors (et que nous avons su l’entendre cogner à la porte de la conscience).
Je ne souhaite pas illustrer ce qu'est un choix symptomatique, et je ne pense pas qu'une illustration vous serait vraiment utile.
Si vous vous posez cette question, n'attendez pas la réponse d'autrui, mais construisez la vôtre.
Il n'y a pas une bonne ou mauvaise réponse à la question du désir, il n'y a que des réponses singulières.
Étudier la psychologie pour résoudre ses propres blessures n'est pas une mauvaise raison.
La mauvaise réponse serait de maquiller son désir, quelle que soit son origine, derrière un discours conventionnel ou préformé. Si vous voulez postuler à la formation DEPS, commencez par trouver votre réponse à ces pertinentes questions.
La question de l'analyse est aussi celle d'un choix personnel. Mais je pense qu'un psychologue clinicien ne peut faire l'économie d'un travail sur soi.
Je trouve même assez peu responsable tout psy scolaire (qui va être amené par sa fonction, à conseiller à autrui des démarches thérapeutiques) qui n'aura jamais éprouvé ce drôle de sentiment quand on pousse la porte pour la première fois d'un cabinet de psy. Avoir éprouvé la force de ses propres aménagements défensifs, de ses résistances, et avoir au moins une fois, fait l'expérience d'une rencontre avec son inconscient puis mesuré l'effet thérapeutique de la parole est selon moi un incontournable à tout travail en position de psychologue clinicien.
Mais on ne va pas en analyse parce qu’on va devenir psychologue, là encore ce serait maquiller son désir.
La plupart des psy scolaires ont cette expérience (à moins de ne remplir sa fonction que sur un versant cognitiviste et psychométrique).
J'espère ne pas avoir trop répondu à votre question
et vous avoir laissée libre d'inventer votre réponse.Clairea
PS : Pascal, peut être pourriez-vous répondre à cette question à leur place
je ne doute pas que nous partagions les mêmes hypothèses interprétatives