Le métier de psychologue scolaire

Koko

Le métier de psychologue scolaire

Message par Koko »

J'aimerais qu'un professionnel me raconte le quotidien du métier de psychologue scolaire, toutes les facettes du métier.
Je sais qu'il peut travailler aussi bien avec les enfants, avec l'équipe éducative, en partenariat avec les parents.
Mais concrètement, comment cela se passe-t-il ? (les rencontres, les entretiens, l'apport du psychologue dans le projet d'école, les compte-rendus pour les commissions,...).
Merci de me répondre.
J'aimerais avoir des contacts avec des professionnels pour discuter de ce métier.
Koko
clairea
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Message par clairea »

Bonjour :)

Comment répondre à votre texte ... et dois-je y répondre publiquement ...
Le mystère qui entoure la rencontre avec le psychologue est un de ses outils :)

Je vais me contenter de vous donner quelques pistes :

Le psychologue est celui qui donne à penser. Cette formulation ouvre beaucoup de perspectives, en tout lieu de rencontres avec tout public, le psychologue engage le sujet dans un travail d'élaboration mentale.

Puisque c'est la question du concret qui vous interroge, sachez qu'être psychologue est une praxie avant tout. L'essentiel se joue dans la rencontre entre un sujet supposé savoir et un sujet souffrant et son symptôme.

Je ne peux vous résumer ici combien l'aventure est belle dans l'espace clinique, mais oui elle est véritablement passionante.

Comment cela se passe-t-il ? Jamais comme la fois précedente :) toujours de façon singulière :)

Oui nous avons à construire des "rapports de CCPE" qui mettent en écrit un compte rendu d'examen psychologique. L'essentiel de cet examen à mon sens reste d'apprécier l'économie psychique d'un enfant et d'en appréhender les entraves.

L'éthique de la fonction est primordiale et le respect d'autrui (enfant enseignant parent..) essentiel.

Que dire de plus que vous inviter à lire les grands auteurs de la psychologie clinique ou si vous cherchez le cadre administratif de consulter les IO ;)

Si vous souhaitez une information spécifique, j'essaierai d'y répondre.

Cordialement
ninie
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Bonne question

Message par ninie »

J'ai une bonne question à poser : une psycho scolaire de ma circo vient d'ouvrir son propre cabinet de consultation dans le quel elle travaille en dehors de ses heures de travail. Comment cela peut-il être accepté par l'IA ? Combien de temps cela peut-il être accepté ?? Cela me choque car cela signifie que les gens qu'elle voit en tant que psycho scolaire, elle peut les envoyer en consultation vers son cabinet ??? Je trouve cela pas très catholique comme dirais l'autre !!
Et vous qu'en pensez-vous ?
clairea
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Message par clairea »

La psychologue scolaire de votre circonscription est parfaitement dans son droit et l'IA a validé sans aucun doute sa demande de travailler en libéral en plus de temps d'exercice dans l'éducation Nationale.

Je ne vous détaille pas la législation à ce sujet, veuillez consulter l'espace legislatif de ce site qui saura sans doute répondre à vos questions.
Il me semble que le cadre est que cette fonction en libéral ne doit pas dépasser 50% du plein temps de fonctionnaire. (plan financier je crois mais je ne me suis pas vraiment renseignée à ce sujet)

Pour votre deuxième remarque sur le caractère catholique ou pas de cette démarche, je vous rassure cette dernière est loin d'être religieuse mais relève sans aucun doute d'un désir personnel de la psychologue.

Plus sérieusement, le désir d'un psychologue scolaire de devenir thérapeuthe ne me semble pas si incompréhensible que ça...
En libéral, elle aura le temps, le cadre d'accompagner un patient vers un processus thérapeuthique alors qu'en position de psychologue scolaire, nous accompagnons essentielement vers une demande de soin quand cela nous semble necessaire (donc nous aidons le sujet à s'emparer d'une demande mais nous ne la recevons pas nous adressons cette demande vers un psy extérieur, c'est parfois frustrant).
L'aventure clinique et la rencontre thérapeuthique est sans aucun doute quelque chose que tout psychologue clinicien aspire à vivre.
Ce désir se travaille, se mature longuement et demande un investissement personnel intense du psychologue (formation personnelle complémentaire, analyse personnelle)

Bref, quant à vos soupçons d'une attitude lucrative dans les propositions de thérapie vers son propre cabinet, je pense que cela témoigne de votre méconnaissance de ce qui se joue dans un entretien avec un psychologue scolaire.
On ne propose pas une consultation vers un psy comme on oriente vers une rééducation orthophonique.
A moins que vous nous parliez de thérapie comportementale cognitive qui se consomme comme des rééducations, le cadre d'une thérapie psychologique au sens clinique classique est bien plus complexe...


Peut-être pourriez vous en discuter avec cette psychologue scolaire, bien que d'une certaine façon elle n'a pas à se justifier de son désir devant vous, mais pour entendre ce qu'elle voudra vous en dire.

Il y a des chances selon moi, si cette psychologue est quelqu'un d'expérience qui a mûrement pensé et travaillé son désir de devenir thérapeuthe, que vous ayez la chance d'avoir une excellente psychologue scolaire dans votre circonscription.
Daniel Calin
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Message par Daniel Calin »

Pour une fois, je suis en total désaccord avec Claire. Il est vrai que c'est sur un plan législatif, mais je ne suis pas certain qu'il n'y ait pas là quelque chose de plus profond, qui touche au rapport souvent assez flou que les milieux psy me semblent entretenir avec certaines réalités, en particulier avec la loi, justement, au sens ordinaire du terme, la loi "réelle", en quelque sorte, pas la "loi symbolique". :)

La psychologue scolaire que vous évoquez est tout simplement hors la loi. Les droits et obligations des fonctionnaires sont régis par la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, dite loi Le Pors. Son article 25 stipule clairement :
Les fonctionnaires consacrent l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Les conditions dans lesquelles il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction sont fixées par décret en Conseil d’État.
Aucun décret en Conseil d'État ne donnant aux psychologues scolaires une telle dérogation, la situation de cette psychologue est en contradiction flagrante avec cette loi fondamentale de la fonction publique.

Elle risque rien moins que la révocation, voire des poursuites pénales, parce que, non seulement elle n'a pas le droit d'occuper cet emploi privé, mais en plus son emploi privé est effectivement suffisamment en lien avec son emploi public pour qu'elle soit soupçonnable de détourner son emploi public au service de ses intérêts privés. Conflit flagrant d'intérêts.

J'ajoute qu'à mes yeux ce cadre législatif est normal de part en part, indispensable.

Quant au désir de cette dame de s'orienter vers la thérapie, je veux bien le comprendre, mais le problème n'est pas là. Si elle a ce désir, ce qui est à l'évidence son droit, elle doit démissionner pour le satisfaire. Ou, a minima, se mettre en congé sans solde, le temps peut-être de vérifier la viabilité de sa nouvelle vocation.
Cordialement,
Daniel Calin
ninie
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Message par ninie »

Merci a vous pour vos réponses... Je dois avouer que celle de monsieur Calin va dans le sens de mes idées. En effet, je trouve cela étrange que cette psychologue scolaire ait eu l'autorisation de l'IA pour pratiquer ce métier le mercredi et le samedi ! Il y a bien des risques de dérives à mon goût dans sa pratique de psychologue scolaire... La solution d'une année sans solde semblerait plus logique, effectivement ! Elle a ouvert ce cabinet récemment et elle attend d'avoir une clientèle suffisante pour démissionner de l'éducation nationale !! (La question que je me pose est est-ce que l'IA va accepter ce double emploi à la rentrée prochaine ??)
Croyez-moi que ce genre de situation me frustre danas le sens où moi je dois attendre la libération d'un poste pour pouvoir prétendre à partir en formation de psychologue scolaire, métier dont je "rêve" depuis ma 1ère année de psycho ! Ce n'est pas du tout une question d'égoïsme mais une question de logique à mes yeux !
Voila, merci encore pour vos avis ! clairea je vous trouve des brutes et certains de vos propos sont ironiques ou agressifs, je trouve, peut-être est-ce moi qui interprète mal... C'est toujours le problème des forums, à cause de l'absence de l'expression faciale et du ton de la voi ! J'espère ne pas vous avoir froissé avec mes questionnements !
Daniel Calin
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Message par Daniel Calin »

Pour ma part, je pense que si l'IA lui a réellement donné cette autorisation, alors il s'est mis lui-même hors la loi.
Cordialement,
Daniel Calin
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Question difficile, sur laquelle je reviendrai lorsque j'aurai des infos complémentaires.

Deux éléments pour le moment :
- cette pratique existe (je connais au moins deux autres cas que celui cité par "ninie" - dont j'attends les éléments complémentaires) ;
- la commission nationale consultative de déontologie des psychologues (CNCDP), dans son avis 00-01, semble entériner cette possibilité ("Une psychologue scolaire se demande si elle peut recevoir en libéral des élèves des institutions où elle travaille"), se contentant d'indiquer qu'"il ne peut être question de pallier les carences de l'institution par un renvoi systématique sur des pratiques libérales qui risque d'être assimilé à un démarchage au sein d'une institution à caractère public vers une activité privé".

Où déontologie et libéralisme ne font pas nécessairement bon ménage...
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
clairea
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Message par clairea »

En effet, je concède être moins informée de la loi "réelle" que de la loi symbolique :), la lecture des écrits législatifs m'ennuie profondément (c'est pour ça aussi que j'aime ce site ;)).

Mais ma réponse convaincue s'étaye sur plusieurs expériences de collègues qui pratiquent ou ont pratiqué cette double activité avec un accord de leur hiérarchie. Alors naïvement, peut être, je ne pensais pas qu'autant d'IEN et d'IA et de psychologues prenaient le risque d'être en dehors du cadre législatif.
Du côté des textes, je vais donc me renseigner vers des collègues qui seraient donc dans cette situation d'illégalité. Si tel est le cas, comme vous le démontrez D. Calin, il me semble important que ces personnes en prennent conscience car je ne doute pas qu'elles partagent la même naïveté que celle qui préside à ma première réponse.

Pour le côté éventuelement plus profond du débat au-delà du versant legislatif, j'en suis convaincue. Les dernières discussions encore législatives sur le statut du psychologue scolaire et sur qui peut prétendre à user du titre de psychologue ou de thérapeuthe en sont des illustrations.
Etre psychologue scolaire est très différent d'être thérapeuthe. Par contre, je pense au contraire que tout psychologue scolaire peut et doit s'enrichir d'expérience thérapeuthique s'il en a l'occasion, cela ne fera que l'enrichir.

Pour ma part, je persiste à penser que ce passage vers le libéral est affaire de choix, de parcours personnel et que les interprétations en termes lucratifs que vous posez Nini sont pour le moins réductrices. J'ose espérer qu'il s'agit de quelque chose de plus construit chez cette psychologue et dans tous les cas, il me semblerait naturel de respecter son choix.
Si elle le fait, c'est sans doute en pensant être dans son bon droit, comme le pensent les collègues que je connais bien qui sont dans cette situation.
On voit d'ailleurs que ce choix l'expose au regard de ces partenaires.

Ninie, pour vous répondre très concrètement et éviter le flou des discussions virtuelles :) ce n 'est pas vos questionnements qui pourraient éventuellement me froisser, toute question est bonne à poser, mais plutôt vos interprétations.
Ouvrir un débat sur le droit ou non des psychologues scolaires à exercer conjointement en libéral est une exellente chose, je n'avais pas pensé cette question et les réponses de D. Calin et de Pascal m'enrichissent, donc merci pour cela.
Vos interprétations des motivations de la psychologue de votre réseau m'agacent un peu en effet mais je vous assure que ma réponse n'était teintée d'aucune agréssivité particulière, juste un rappel au respect des désirs de l'autre.

La liste d'attente pour le DEPS est frustrante mais postulez et allez défendre votre désir lors de l'entretien de motivation du DEPS. Tentez votre chance.
ninie
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Message par ninie »

Je crois clairea que vous avez très mal interprété mes propos : je n'ai jamais dit ni pensé que cette collègue avait une double activité pour des raisons lucratives!!! Je comprends entièrement son désir de passer dans un autre versant du monde de la psychologie et je ne doute pas d'en avoir un jour le désir. Mon questionnement reposait seulement sur le cadre légal de cette démarche et surtout sur le double emploi ayant un lien direct (dans le sens où des psychologues scolaires peuvent parfois être amenés à conseiller aux parents de certains enfants de les amener chez un psychologue ou un pédo psy, je sais de quoi je parle, cela vient de se produire pour 2 de mes élèves dont les troubles ne relèvent pas de nos compétences et dont une prise en charge thérapeutique est vivement nécessaire).
Voilà, je ne me posais qu'une seule et vraie question !!!! Je ne sais pas ce qui vous a fait penser autre chose ! Après tout, le choix de changement de voie de cette personne ne me regarde en aucun cas et qui suis-je pour juger un autre ?
J'espère avoir été plus clair !
En tout cas, croyez-moi, je n'oublie pas de faire savoir à mes hiérarchies mon souhait de suivre la formation de psycho scolaire tous les ans !!!! Quand on veut quelque chose plus que tout, on se donne les moyens ! Merci pour votre conseil
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Première série de réponses.

Donc, ça existe, et ça semble légal :
- demande d'autorisation de cumul auprès de l'IA,
- information à la DDASS/inscription ADELI,
- contact de l'URSAFF qui coordonne les démarches administratives auprès des différents organismes (retraite, SS, etc..),
- choix d'une formule fiscale de déclaration : libéral, micro société, ou autre.

La suite au prochain numéro...
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
ninie
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Message par ninie »

Merci Pascal !! Décidément ce questionnement est plein de rebondissements ??!!
Mais alors qu'en est-il des textes de lois trouvés par Daniel Calin ??
Ah la la vive l'éducation nationale et sa simplicité !!
Pascal Ourghanlian
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Message par Pascal Ourghanlian »

Pour le moment, je ne l'explique pas...

L'autorisation de cumul, par contre, est une pratique courante : c'est elle qui me permet, par exemple, d'intervenir à l'IUFM sur les formations ASH en plus de mon service comme référent, ou qui permet aux enseignants d'encadrer des colos - selon le principe suivant : "L’autorisation ne peut être délivrée que si la charge supplémentaire de travail occasionnée par l’emploi secondaire n’est pas incompatible avec l’emploi principal. D’une manière générale, un emploi secondaire ne doit pas excéder une durée hebdomadaire de 3 heures et une durée annuelle de 110 heures".
Cordialement,
Pascal Ourghanlian
clairea
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Message par clairea »

Puisque le versant législatif semble à présent ne plus poser autant problèmes, j'aimerais bien que soit discuté la question de fond à savoir : est-ce que cela pose un problème éthique, de cadre ou autre qu'une psychologue scolaire choisisse de s'installer en libéral conjointement à son travail dans l'éducation nationale dans le respect du cadre posé par sa hiérarchie ?

D'une certaine façon, devenir thérapeuthe est un métier presque totalement différent de celui de psychologue scolaire. L'activité en cabinet ne peut venir combler un manque dans l'exercice scolaire car il ne remplit pas les mêmes buts et ne s'adresse pas au même public.
Par ailleurs, il me semble évident que pour le psychologue qui fait ce choix, les deux secteurs ne peuvent se superposer au risque de ne plus pouvoir tenir sa place dans l'institution.
Par contre, une activité privée, en totale indépendance avec l'activité scolaire, me paraît être un enrichissement du psychologue au plan clinique.

Ce qui serait impensable selon moi, c est une psychologue scolaire qui fasse des bilans dans son cabinet privé, mais la totalité des personnes que je connais et qui ont fait ce choix, est dans une pratique thérapeuthique stricte et refuse la moindre approche psychométrique.
Il ne s'agit pas de faire en libéral ce qu'on pratique en scolaire mais de pratiquer ce que l'institution scolaire ne peut et ne doit pas intégrer.
patrick
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Message par patrick »

Le cadre législatif est là pour éviter les dérives. De fait on ne sait pas grand chose sur les cours particuliers dispensés par les enseignants à tous les niveaux. Je suppose que même les hauts fonctionnaires doivent pouvoir exercer en dehors de leur fonction.
Ce qui est intéressant, c'est que visiblement ce cadre est poreux et que par contre il a un effet négatif en enfermant les fonctionnaires, il serait souhaitable que les fonctionnaires puissent aussi se confronter au "monde de l'entreprise" et cela ne devrait que enrichir la fonction publique.
Au ministère de l'équipement le "pantouflage" dans le privé est sollicité, organisé, bien vu !! Daniel semble sur ce point réagir de façon instinctive dans la défense du sanctuaire !! Pour une fois laissez-moi faire le jeune et dire que je trouve ce désir d'aller ouvrir des portes à l'extérieur tout-à-fait intéressant. Oui, des dérives sont possibles mais peut-on contrôler les malhonnêtes !!
Mais la position que soulève Claire est un peu différente, c'est pas la question du dehors et du dedans de l'institution qui se poserait pour ces psys mais celle de la pratique de deux métiers différents. Là je trouve qu'il y a évitement d'autres questions : ces deux métiers sont-ils compatibles ? Un métier qui n'a de sens que dedans et un autre qui n'est possible que dehors ! Finalement c'est peut-être ce paradoxe qui doit être motivant.
Je suis rééducateur, si ma formation me le permettait
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