Combien d'heures de synthèse maintenant ?
Posté : 05 sept. 2017 19:39
Dans un post un peu plus haut, notre collègue Fred pose la question du nombre d'heures de coordination et de synthèse que nous effectuons dorénavant.
Cette question m'a semblé de nature à mériter l'ouverture d'un nouveau sujet de par son actualité et sa portée symbolique.
Pour ce qui est de son actualité, pour faire court, il n'a échappé à personne ici que le paiement des heures de coordination et synthèse serait désormais effectué par le biais d'une indemnité (1765 ?) et non plus en HSE.
Cette disposition cumulée avec le versement de l'ISAE en remplacement de la prime Segpa fait que les enseignants de Segpa (et d'Eréa ?) qui effectuaient jusqu'à présent 2 h de réunion de coord- et synthèse sont perdants dans une fourchette située plus ou moins entre 300 et 500 euros annuels, avec la bénédiction de l'UNSA- vous m'excuserez c'est une obsession chez moi.
Pour ce qui est de la portée symbolique de ces mesures, sans redire tout ce qui a été largement débattu et dénoncé ailleurs sur le site, il s'agit d'un dénigrement et d'un mépris total de l'enseignement spécialisé, d'autant plus que ces mesures ont été décidées dans une période de soi-disant "revalorisation" de nos carrières (l'ISAE POUR TOUS, PPCR... etc...)
A mon avis, les réponses que nous devons donner à cette question ne peuvent se penser que dans un contexte où il apparaît que nous sommes malmenés et délaissés par l'institution, et dans ce sens ne peuvent qu'être radicales.
Dans mon établissement, nous avons déjà instauré le principe d'1h30 au lieu de 2h00, voir 1h00 de temps en temps.
Il va quand même falloir remettre sur le tapis "administratif" ces heures :
A un certain moment, récemment, on nous a mis dans les pattes la vieille circulaire qui les régit et détermine leur nombre en fonction de l'âge des élèves et des enseignements suivis, le but étant bien sûr de faire des économies, le choix de faire 2 heures n'étant souvent pas "conforme" à la circulaire.
(Tout le monde a bien compris ici que les circulaires ne sont pas écrites pour le bien des élèves mais surtout pour muscler les mammouths.)
Maintenant, qui peut justifier "administrativement" que des collègues effectuant 1 heure (paraît qu'ils sont nombreux d'après l'Unsa) toucheraient autant que des collègues effectuant 2 h ? (les "sacrifiés pour la bonne cause" toujours selon l'Unsa).
Je pense qu'il n'y a pas besoin d'avoir poussé bien loin le droit administratif pour, sinon y voir une incongruité, mais au moins soumettre à la légalité la question de cette indemnité unique allouée à deux sommes de travail différentes.
Et vu la vétusté des textes, je ne vois pas comment l'administration pourrait se passer d'apporter prochainement des précisions dans l'organisation de ces heures.
Bien sûr, il semble important pour soutenir ces interrogations et nécessaires précisions, que remontent les réponses évidemment "radicales" apportées par les collègues dans leurs choix d'organisation ....
Cette question m'a semblé de nature à mériter l'ouverture d'un nouveau sujet de par son actualité et sa portée symbolique.
Pour ce qui est de son actualité, pour faire court, il n'a échappé à personne ici que le paiement des heures de coordination et synthèse serait désormais effectué par le biais d'une indemnité (1765 ?) et non plus en HSE.
Cette disposition cumulée avec le versement de l'ISAE en remplacement de la prime Segpa fait que les enseignants de Segpa (et d'Eréa ?) qui effectuaient jusqu'à présent 2 h de réunion de coord- et synthèse sont perdants dans une fourchette située plus ou moins entre 300 et 500 euros annuels, avec la bénédiction de l'UNSA- vous m'excuserez c'est une obsession chez moi.
Pour ce qui est de la portée symbolique de ces mesures, sans redire tout ce qui a été largement débattu et dénoncé ailleurs sur le site, il s'agit d'un dénigrement et d'un mépris total de l'enseignement spécialisé, d'autant plus que ces mesures ont été décidées dans une période de soi-disant "revalorisation" de nos carrières (l'ISAE POUR TOUS, PPCR... etc...)
A mon avis, les réponses que nous devons donner à cette question ne peuvent se penser que dans un contexte où il apparaît que nous sommes malmenés et délaissés par l'institution, et dans ce sens ne peuvent qu'être radicales.
Dans mon établissement, nous avons déjà instauré le principe d'1h30 au lieu de 2h00, voir 1h00 de temps en temps.
Il va quand même falloir remettre sur le tapis "administratif" ces heures :
A un certain moment, récemment, on nous a mis dans les pattes la vieille circulaire qui les régit et détermine leur nombre en fonction de l'âge des élèves et des enseignements suivis, le but étant bien sûr de faire des économies, le choix de faire 2 heures n'étant souvent pas "conforme" à la circulaire.
(Tout le monde a bien compris ici que les circulaires ne sont pas écrites pour le bien des élèves mais surtout pour muscler les mammouths.)
Maintenant, qui peut justifier "administrativement" que des collègues effectuant 1 heure (paraît qu'ils sont nombreux d'après l'Unsa) toucheraient autant que des collègues effectuant 2 h ? (les "sacrifiés pour la bonne cause" toujours selon l'Unsa).
Je pense qu'il n'y a pas besoin d'avoir poussé bien loin le droit administratif pour, sinon y voir une incongruité, mais au moins soumettre à la légalité la question de cette indemnité unique allouée à deux sommes de travail différentes.
Et vu la vétusté des textes, je ne vois pas comment l'administration pourrait se passer d'apporter prochainement des précisions dans l'organisation de ces heures.
Bien sûr, il semble important pour soutenir ces interrogations et nécessaires précisions, que remontent les réponses évidemment "radicales" apportées par les collègues dans leurs choix d'organisation ....