J'ai le PIF dans le "pif"

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sarahsegpa35
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J'ai le PIF dans le "pif"

Message par sarahsegpa35 »

Bonjour,
3 questions : Que mettez-vous dans votre PIF ? Qui le rédige ? Comment le communiquez-vous ?
Je suis PE, maître "E", PP de 6°. Depuis plusieurs mois, notre responsable met le PIF comme sujet aux réunions de synthèse. Ce PIF "aurait dû être mis en oeuvre" cette année.
Dans ce PIF, notre responsable souhaiterait qu'y soient consignés :
- les bilans des conseils de classe, sous la forme de "défis" que nous proposons aux élèves pour progresser,
- tout ce qui est d'ordre éducatif,
- tout ce qui touche au projet professionnel de l'élève.
Il intègrerait aussi, ce que nous nommions il y a quelques années le projet de l'élève.
Cet outil serait "nécessaire" pour communiquer de manière efficace avec les familles !!!!!!
Il doit donc être rédigé afin d'être lu par la famille, l'élève, les autres partenaires.

Pour ma part, je n'en vois absolument pas l'intérêt sous cette forme.
Il me semble que ce que nous nommions "PPAP" en primaire serait beaucoup plus intéressant et constructif. Par contre, qui se chargerait de la rédaction ? Vu qu'il faudrait rédiger le bilan pour chaque matière ?
En tant que PP nous croulons sous le boulot.
En tant que prof de FRA, en 6°, après mes evals diagnostiques, je rédige un projet pour chacun de mes élèves que je communique aux parents.
Quant aux "défis" posés aux élèves à la fin d'un conseil, je leur en fait part individuellement.
Bref, ce PIF me semble encore une nouvelle usine à gaz : paperasse / perte de temps, d'énergie et compagnie.
Comment le vivez-vous chez vous ? Où en êtes-vous de votre réflexion ?
Merci . A + . sarah
Fred Gabiot
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Fred Gabiot »

En premier lieu, tu me fais réagir sur un de mes sujets favoris : le fantasme du sigle ou de la structure. Je ne sais pas si cela existe autre part que dans l'éducation nationale (et j'aimerais beaucoup lire une étude socio sur le sujet), mais dans notre système, nous vouons un culte aux outils.
La segpa, la clis, les rased, les capash... sont des références auxquelles beaucoup de monde attribuent une valeur (parfois morale) qui leur est propre, intrinsèque. C'est ahurissant. Comme si cela était rassurant de sortir de l'humain et de l'individu (c'est presque un concept marxiste léniniste).
Or bien évidemment, toutes ces appellations ne valent que par la valeur des gens qui sont dedans.

De la même manière, le PIF n'a de valeur que par celui qui le rédige l'utilise et le communique.

En n'oubliant pas qu'on a aussi à remplir le livret personnel de compétences informatisé, que les profs de 3ème ont le livret de CFG à compléter....

A titre perso, j'ai mes notes informelles et personnelles sur chaque élève, j'ai ses évaluations et je préfère voir les parents au moins une fois par trimestre. J'ai aussi de forts doutes en ce qui concerne la communication écrite avec les parents de segpa. Je préfère largement passer du temps à rencontrer et parler à des gens qu'à écrire.

Tout cela en se rappelant que nous ne sommes pas PP, juste prof référent, ce qui permet à l'état d'économiser 1500 euro par an.
Sarri
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Sarri »

Bonsoir.
Moi je ne dis plus que je suis un PE spé CAPASH F travaillant pour l'EN, enseignant en SEGPA qui remplit des PIF, coche des LPC, utilise l'ENT, prépare le CFG, etc, etc...
Je dis simplement que je suis une BP.

Vous vous demandez ce que signifie ce nouveau sigle ??? C'est pourtant très simple : Bonne Poire...
Fred Gabiot
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Fred Gabiot »

Pour aller dans le sens de Sarri sur les bonnes poires.


Certes, je suis un peu le con de base et au bout de 15 ans de métier, j’apprends seulement maintenant certaines ficelles du fonctionnement de mon corps d’appartenance.
Figurez-vous que ma copine Christine n’est jamais passée au grand choix de toute sa carrière. Comme elle est au 10ème échelon, qu’elle a la note max de l’échelon (19.75) et qu’elle a 34 ans d’ancienneté, on se dit qu’on ne voit pas comment cela ne pourrait pas se faire.
Petit coup de fil au syndicat du coin qui dit : « Pas sûr du tout !!!!! ».
Du coup, je jette un coup d’œil sur internet et j’apprends que notre ex président a fixé les passages au grand choix par décret sous forme de pourcentage. Pour le cas des profs des écoles, seul 2% des promouvables auront le droit de passer au grand choix.
Cette donnée, combinée avec le fait que les anciens instits intégrés dans les PE implique que les gens de ma génération ne passeront plus jamais au grand choix de leur vie.
Jetant un autre coup d’œil sur les situations de mes collègues du second degré, je tombe sur ce chiffre effarant. Pour eux, le taux de passage au grand choix est de 7% !!!!!!!!!!

PE 2 %
Agrégés 7 %
Certifiés 7 %
COPsy 2.40 %
CPE 5 %
PLP 7 %
Profs d’EPS 7 %
Quand on sait que le niveau d’étude exigé est le même pour travailler dans le premier ou le second degré, que le concours est aussi dur, qu’un prof des écoles a une obligation de travail de 27h hebdo (contre 18h pour un certifié), qu’il travaille une petite dizaine de matières (certes sur une seule classe), qu’il a largement autant d’heure de préparation ou de correction que le plus blindé des profs du secondaire, qu’il n’a droit à aucune heure sup (ni HSA, ni HSE), que la prime d’ISOE (part fixe ou variable (environ 1500€)) n’existe pas pour lui, qu’il fait les services de surveillance des récrés, qu’il est susceptible d’enseigner sur 12 niveaux différents (ce qui lui demande de pouvoir maîtriser 120 programmes contre 7 pour un certifié), qu’il est le seul à couvrir l’essentiel de l’enseignement aux handicapés, etc…. et qu’en plus il a 3.5 fois moins de chances de voir augmenter son salaire qu’un prof du secondaire !!!!!!!!!!!!!!OUAAAAAAHHHH

Jusqu’à présent, je n’avais jamais fait la liste, mais vu d’un coup, en bloc, ça pique un peu le cul.

L’idée n’est pas de dire que les profs du secondaires sont des salauds de profiteurs, mais clairement de montrer que la situation est dégueulasse et que personne n’a trop l’air de s’en émouvoir. Donc, si on a un tout petit peu l’esprit de justice et de solidarité, on ne peut que se dire que les statuts de prof devraient être les mêmes du primaire au secondaire (même qualifications, même boulot).
Mais sur ce sujet, 0 grève, 0 manifestation, 0 lettre au recteur, NADA.


Malheureusement pour les profs du secondaire (moi y compris) si 340 000 personnes sont capables de bosser 27h par semaine, on risque de trouver que les 380 000 autres peuvent en faire autant.
Sarri
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Sarri »

Voilà pourquoi nous sommes, nous tous les PE, des BP... Autre exemple significatif, nos collègues PLP sont payés 50% de plus que nous les PE pour chaque heure de synthèse effectuée. Si on ramène cela à une dizaine d'années cela fait plusieurs milliers d'euros d'écart. Si on creuse un peu, les écarts de traitement, mais aussi de responsabilité, et trop souvent d'investissement et d'innovation pédagogique sont assez impressionnants entre 1er et 2nd degré. Autre exemple, dans mon département, le socle commun est mis en place en primaire depuis 5 ans, dans le second degré de très nombreux profs le refusent encore.
PE=BP mais nos syndicats luttent... Pour qui ??? Question impertinente...
virginier
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par virginier »

Bonjour,
un peu comme toi pour le PIF
Cette année j'ai décidé de m'y coller pendant les heures de modules.
Je vais faire des évaluations (type CE2 ou CM2 en fonction du public) et je ciblerai pour chacun 6 compétences à acquérir pour l'année et des exercices en autonomie qui vont avec.
Si des élèves de la classe présentent la même lacune, je vais essayer de les prendre en petit groupe autour de jeux pendant que les autres seraient en autonomie.
Je pratique déjà les travaux individualisés en numération, géométrie et là je vais essayer en vocabulaire, grammaire, orthographe.
J'ai quelques références de manuels ou de fichiers pas trop mal faits pour ce genre de trucs, si ça t intéresse.
Voilà ! Bon courage !
Fred Gabiot
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Fred Gabiot »

Pour en remmette une couche.


L’OCDE relève des inégalités entre l’école primaire et le secondaire


le 22 septembre 2012 9H33 | par
L'instit'humeurs




L’OCDE a publié la semaine dernière ses « Regards sur l’éducation 2012 », une étude des systèmes éducatifs d’une trentaine de pays. 583 pages pas toujours accessibles, heureusement pour les médias accompagnées d’une note de synthèse d’une douzaine de page. Rien n’empêche bien sûr de se plonger dans l’œuvre originale pour plus d’information : outre la confirmation que l’école française ne se porte pas franchement bien, on s’aperçoit entre autres qu’il existe de réelles inégalités entre l’école primaire et le secondaire.



Les moyens financiers

Si la France est dans la moyenne de l’OCDE pour ce qui est du budget alloué à l’éducation (6,3% du PIB contre 6,2% en moyenne dans l’OCDE), la dépense par élève croit beaucoup moins vite que dans les autres pays : moins de 10% d’augmentation depuis 2000 contre 36% en moyenne dans l’OCDE. Autrement dit, l’effort financier fourni par la France pour son éducation, qui la distinguait de la moyenne des pays de l’OCDE, va s’amenuisant. La preuve : l’éducation ne représente que 10,4% des dépenses publiques en France, classée ici 27ème pays sur 32, bien en-dessous de la moyenne de l’OCDE (13%).

Par ailleurs, il existe un gros écart dans les moyens alloués au primaire et au secondaire. On consacre en France 15% de plus pour un élève de secondaire que dans le reste de l’OCDE (10 696 $ contre 9 312 $). Mais on consacre, pour un élève de primaire, 17% de moins en France qu’en moyenne dans les pays de l’OCDE (6 373 $ contre 7 719 $). On investit moins en maternelle que dans l’élémentaire dans tout l’OCDE, mais là encore la France investit moins que les autres pays : 6185 $ pour un élève de maternelle français, contre 6670 $ en moyenne.



Le temps de travail des enseignants

Dans la plupart des pays de l’OCDE, les enseignants de primaire donnent plus d’heures de cours que leurs homologues du secondaire. Mais c’est particulièrement vrai en France, où un prof de primaire enseigne plus de 30% d’heures de plus qu’un prof de secondaire.

Un prof de collège français donne 646 heures de cours par an, moins que la moyenne de l’OCDE, 704 heures par an. Un prof de lycée français donne 632 heures de cours par an, moins que la moyenne de l’OCDE, 658 heures par an.

Un instit français donne 918 heures de cours par an, largement plus que la moyenne de l’OCDE, 782 heures. Seuls 4 pays font travailler leurs instits davantage que la France.



Le nombre d’élèves par prof

Alors que le nombre d’élèves par prof dans le secondaire est légèrement plus faible en France que la moyenne des pays de l’OCDE (12,3 contre 13,8), c’est l’inverse dans le primaire (primaire = maternelle + élémentaire). En élémentaire, on compte en France 18,7 élèves par prof contre 15,8 en moyenne dans les pays de l’OCDE, et l’écart est encore plus fort en maternelle avec 21,5 élèves par prof contre 14,4 dans l’OCDE.

Autrement dit, un instit français devra travailler avec une classe bien plus chargée que la moyenne de ses collègues de l’OCDE.

On rappellera ici que 21,5 élèves par prof ne signifie pas des classes de 21 ou 22 élèves en moyenne (LOL). Sont en effet comptabilisés les profs n’ayant pas de classe en responsabilité (remplaçants, profs spécialisés, en formation, en disponibilité, en congé maternité, etc.). Dans les faits, de toute façon on supprime une classe dès qu’une école compte 25 élèves par classe, et on n’ouvre une classe que si la moyenne d’élèves par classe dépasse 28.



Le salaire des enseignants

Les enseignants sont mal payés ailleurs aussi : dans tout l’OCDE, un enseignant touche 82% du salaire moyen à niveau de qualification égal. En France c’est pire : seulement 79% pour un prof du secondaire, et encore pire en primaire, avec 73% du salaire moyen.

Par ailleurs, la France est un des rares pays qui paie moins bien ses enseignants en 2010 qu’en 2000. Alors qu’en moyenne les enseignants de l’OCDE ont gagné 20% de salaire sur cette période, la France paie ses profs presque 10% de moins qu’en 2000, à prix constants. Autrement dit, les profs français sont les seuls de tout l’OCDE à s’être appauvris durant la dernière décennie (avec les japonais, mais un instit japonais gagne 30% de plus qu’un français…). Partout ailleurs qu’en France, on a compris que de bons salaires attiraient les meilleurs.

Après 15 ans d’exercice, le salaire par heure d’enseignement (une partie seulement du travail de prof, rappelons-le) est pour un prof de l’OCDE de 65€ en moyenne au lycée, contre 57€ pour un prof français. L’écart est un peu moindre pour un prof de collège : 55€ pour un prof français contre 58€ en moyenne dans l’OCDE.

L’écart se creuse en revanche pour les profs de primaire, encore une fois nettement désavantagés : un instit touchera en France 36€ par heure d’enseignement au bout de 15 ans de carrière, contre 49€ en moyenne dans l’OCDE… Seuls la République Slovaque, la Hongrie, l’Estonie, le Chili, le Mexique font pire, avec un niveau de vie bien moindre…

Le salaire annuel d’un instit français est nettement inférieur (entre 13 et 15%) à la moyenne de l’OCDE, que ce soit en début (24 334$ contre 28 623$) de carrière ou au bout de 15 ans (32 733$ contre 37 603$).



Etat d’urgence

Ces données confirment que l’école française se porte mal, et que l’école primaire est le parent pauvre de l’école française : moins de moyens, trop d’élèves, profs travaillant plus mais moins payés. La situation est encore pire en maternelle, alors que la France peut s’enorgueillir du meilleur taux de préscolarisation de l’OCDE (mais à quoi sert de préscolariser si c’est dans ces conditions ?). Quant au personnel, ainsi que le montre une étude parue cette semaine, il aime toujours son métier mais est au bord de la rupture.

Et encore, la situation réelle est sans doute pire. Les données des Regards 2012 portent en effet sur 2010. Elles ne prennent pas en compte les deux ans qui viennent de s’écouler, durant lesquels le délabrement s’est poursuivi sous la houlette de Luc Chatel.

Hollande a fait du primaire sa priorité. C’était la moindre des choses. Il n’a pas vraiment le droit à l’erreur, vu d’ici.
Sarri
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Sarri »

Merci Fred. Ce rapport de l'OCDE vient confirmer ce que nous avions écrit dans les posts précédents. Je n'arrive pas à comprendre l'inertie de notre corps des PE qui accepte cette situation depuis si longtemps avec résignation. Je crains que la "refondation" promise par notre gouvernement ne fasse qu'accroître les écarts décrits plus haut entre les corps d'enseignants. Les conséquences sont pourtant évidentes :
- perte ou baisse de motivation de certains enseignants,
- métier de moins en moins attractif donc moins de candidats,
- baisse du niveau de ces candidats donc du niveau d'enseignement.
- au final une école primaire à la dérive et tout le système éducatif avec...
Mais nos syndicats luttent pour nous défendre...
Fred Gabiot
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Fred Gabiot »

J'ai encore mieux.
Le service des prof du second degré est de 18h +1 heure sup qu'on peut leur imposer. Jusque là, pas de problème. Sauf que la plupart des collèges travaillent sur des crénaux horaires de 55 min. La conséquence : les profs du secondaire ne travaille que 16h30 sur leur 18h obligatoires. Mais comme la plupart ont droit à leur heure sup obligatoire, cela implique qu'on les paye en heure sup pour une heure qu'ils doivent déjà.
Dans le premier degré, ont leur demande de faire 1h20 (bientôt 1h30) gratos pour accueillir les élèves (2*10 minutes par jour) et dans le second degré, on leur donne gratos 1h30 (ou on les paye en plus pour faire juste leurs obligations de service).
Lamar
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Lamar »

Les instits (j'emploie ce terme à dessein et avec un grand respect) ont, malheureusement pour eux, à coeur de faire réussir leurs élèves. A ce titre ils sont enclins à accepter de nombreux sacrifices, pour le bien de leurs élèves, évidemment.
On peut leur faire accepter beaucoup de choses et ils ne réclament jamais rien pour eux. C'est intéressant pour nos dirigeants.
Ce qui se prépare, sous prétexte de refonte des rythmes scolaires, va encore une fois le prouver.


Pour revenir aux Pif(s), je me pose des questions.
En tant que faisant fonction de directeur j'ai enclenché la mise en route des pif (qui n'existaient pas dans la Segpa dans laquelle je viens d'arriver). Mais je m'interroge sur l'utilité (autre qu'administrative) de ces documents. Et en tant que (encore) PE, je ne souhaite pas donner du boulot en plus à mes collègues (ils en ont déjà assez comme ça).
sarahsegpa35
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par sarahsegpa35 »

Coucou . Me revoilou.
J'ai eu l'honneur d'être inspectée l'année dernière : 19,5 ! Yes
Comme tout enseignant spé qui se respecte, je suis rebelle et ai provoqué l'inspecteur sur la question du PIF.
Il m'a alors répondu au regard des bilans que j'écris (après eval diagnostiques , analyse etc...), les objectifs, moyens, engagés auprès des élèves, qu'il suffit simplement de reprendre les lignes directrices des projets arrêtés pour chaque élève. Et au fur et à mesure de l'avancement dans l'année y mettre les ajustements effectués. Il m'a dit "ça doit tenir dans une feuille". Donc pas de surplus de travail pour nous. Super simple.
Voilà. Et nous avons la main sur notre travail puisque seules les conclusions, les directions de travail seront notées sur ce PIF.
Voilà. POUF. Sarah
Sarri
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Re: J'ai le PIF dans le "pif"

Message par Sarri »

sarahsegpa35 a écrit : J'ai eu l'honneur d'être inspectée l'année dernière : 19,5 ! Yes
Comme tout enseignant spé qui se respecte, je suis rebelle.
Euh... Non, je me tais...
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