ULIS en danger ?
Posté : 19 sept. 2013 21:31
Bonjour à tous,
Je suis enseignant en ULIS collège et je dois dire que, dans mon collège, les inclusions sont plutôt faciles à mettre en œuvre. Il faut encore que les enseignants se mettent, de manière plus automatique, à laisser leurs traces écrites sur le réseau de manière à faciliter les reprises de cours. Jusque là tout va bien. Le hic c'est que cette année j'ai 12 élèves (et cela risque d'aller en augmentant les années prochaines !). Je devais d'ailleurs en avoir 15. Je sais bien que dans certaines ULIS il y a encore plus d'élèves. Dans mon département, la quasi totalité des ULIS sont à 12 voire 13 élèves.
Comme mon AVSco n'a pas le don d’ubiquité, elle ne peut pas suivre tous les élèves qui en auraient besoin. Résultat de ce début d'année : l'emploi du temps de l'ULIS ressemble encore plus à une usine à gaz que les autres années, j'ai le sentiment de ne pouvoir faire que du superficiel avec les élèves, je dois souvent renoncer à des séances prévues pour reprendre les cours ou travailler sur les contrôles à venir dans les classes de référence de mes élèves,...
La plupart de mes collègues du département sont dans la même situation et certains ont pris la décision de renoncer à certaines inclusions faute de temps et de moyens pour reprendre les cours de manière optimale.
Du fait du nombre de plus en plus important d'élèves dans nos dispositifs, j'ai le sentiment que le "modèle" inclusif des ULIS est en grand danger ainsi que, par là même, nos élèves et leur avenir. Ne risquons-nous pas de devoir, malgré toute notre bonne volonté, engager une marche arrière pour retourner vers une classe (et non plus un dispositif) fermée ? Pour ma part, je m'y refuse mais je me pose de sérieuses questions quant à l'efficacité de mon dispositif.
Je souhaiterais avoir vos points de vue à ce sujet.
Pour conclure, je citerai mon ancien inspecteur qui m'a dit un jour : "Même la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a."
Je suis enseignant en ULIS collège et je dois dire que, dans mon collège, les inclusions sont plutôt faciles à mettre en œuvre. Il faut encore que les enseignants se mettent, de manière plus automatique, à laisser leurs traces écrites sur le réseau de manière à faciliter les reprises de cours. Jusque là tout va bien. Le hic c'est que cette année j'ai 12 élèves (et cela risque d'aller en augmentant les années prochaines !). Je devais d'ailleurs en avoir 15. Je sais bien que dans certaines ULIS il y a encore plus d'élèves. Dans mon département, la quasi totalité des ULIS sont à 12 voire 13 élèves.
Comme mon AVSco n'a pas le don d’ubiquité, elle ne peut pas suivre tous les élèves qui en auraient besoin. Résultat de ce début d'année : l'emploi du temps de l'ULIS ressemble encore plus à une usine à gaz que les autres années, j'ai le sentiment de ne pouvoir faire que du superficiel avec les élèves, je dois souvent renoncer à des séances prévues pour reprendre les cours ou travailler sur les contrôles à venir dans les classes de référence de mes élèves,...
La plupart de mes collègues du département sont dans la même situation et certains ont pris la décision de renoncer à certaines inclusions faute de temps et de moyens pour reprendre les cours de manière optimale.
Du fait du nombre de plus en plus important d'élèves dans nos dispositifs, j'ai le sentiment que le "modèle" inclusif des ULIS est en grand danger ainsi que, par là même, nos élèves et leur avenir. Ne risquons-nous pas de devoir, malgré toute notre bonne volonté, engager une marche arrière pour retourner vers une classe (et non plus un dispositif) fermée ? Pour ma part, je m'y refuse mais je me pose de sérieuses questions quant à l'efficacité de mon dispositif.
Je souhaiterais avoir vos points de vue à ce sujet.
Pour conclure, je citerai mon ancien inspecteur qui m'a dit un jour : "Même la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu'elle a."