Lire le texte de D. Calin sur l'adolescence
Posté : 27 janv. 2007 13:26
Bonjour
Voilà plusieurs jours que je souhaitais prendre le temps de lire le dernier texte de D. Calin sur l'adolescence et, chose faite aujourd'hui, je vous propose via le forum, une amorce de réaction.
Tout d'abord, cette analyse de cette période est bien menée, elle lie des concepts psychanalytiques, sociologiques et anthropologiques, ce qui est déjà une belle performance. Je pense que ce texte pourrait servir de base de réflexion à beaucoup de praticiens de l'adolescence. Mon côté psy aurait insisté plus lourdement sur cette crise identitaire, sur l'ambivalence et l'orage affectif de cette période, mais cela dépasserait peut être l'objet de ce texte qui traite également du vécu scolaire de ces élèves.
Je rejoins D. Calin également sur l'absence cruelle d'une réflexion pour adapter l'action pédagogique à la problématique des adolescents au collège. Je ne m'explique toujours pas pourquoi il n'existe pas de psychologue clinicien (autre que d'orientation) dans les collèges alors qu'il est très bien reconnu que les grandes décompensations psychotiques, par exemple, se font dans ces tranches d'âge-là, avec un certain taux dramatiques de passage à l'acte. Les copsys n'ont pas les moyens d'entendre et d'accompagner les élèves de collège et l'on confie ce rôle aux infirmières scolaires qui, bien que souvent très pertinentes, sont loin d'être dans un cadre psy.
L'adolescence est la deuxième grande crise structurante pour le développement psychique et je suis forcée de constater que rien n'est fait véritablement pour accompagner les adolescents et les enseignants de ces derniers.
Je souscris aux pistes de réflexions données sur l'inadéquation du collège et m'enrichis de l'analyse du lien social dans les groupes hétérogènes des classes de collège. Ce regard sur les transformations somatiques est essentiel et pour le moins dénié par l'ensemble des actions pédagogiques... Il serait temps d'avoir une véritable réflexion au sujet de l'adolescence au collège et j'espère que ce texte y contribuera.
Claire A
Voilà plusieurs jours que je souhaitais prendre le temps de lire le dernier texte de D. Calin sur l'adolescence et, chose faite aujourd'hui, je vous propose via le forum, une amorce de réaction.
Tout d'abord, cette analyse de cette période est bien menée, elle lie des concepts psychanalytiques, sociologiques et anthropologiques, ce qui est déjà une belle performance. Je pense que ce texte pourrait servir de base de réflexion à beaucoup de praticiens de l'adolescence. Mon côté psy aurait insisté plus lourdement sur cette crise identitaire, sur l'ambivalence et l'orage affectif de cette période, mais cela dépasserait peut être l'objet de ce texte qui traite également du vécu scolaire de ces élèves.
Je rejoins D. Calin également sur l'absence cruelle d'une réflexion pour adapter l'action pédagogique à la problématique des adolescents au collège. Je ne m'explique toujours pas pourquoi il n'existe pas de psychologue clinicien (autre que d'orientation) dans les collèges alors qu'il est très bien reconnu que les grandes décompensations psychotiques, par exemple, se font dans ces tranches d'âge-là, avec un certain taux dramatiques de passage à l'acte. Les copsys n'ont pas les moyens d'entendre et d'accompagner les élèves de collège et l'on confie ce rôle aux infirmières scolaires qui, bien que souvent très pertinentes, sont loin d'être dans un cadre psy.
L'adolescence est la deuxième grande crise structurante pour le développement psychique et je suis forcée de constater que rien n'est fait véritablement pour accompagner les adolescents et les enseignants de ces derniers.
Je souscris aux pistes de réflexions données sur l'inadéquation du collège et m'enrichis de l'analyse du lien social dans les groupes hétérogènes des classes de collège. Ce regard sur les transformations somatiques est essentiel et pour le moins dénié par l'ensemble des actions pédagogiques... Il serait temps d'avoir une véritable réflexion au sujet de l'adolescence au collège et j'espère que ce texte y contribuera.
Claire A