Le forum des enseignements spécialisés

Bonjour,

Dans mon secteur géographique et institutionnel, la question du LPC est d'actualité. Sous les injonctions fortes de l'IEN ASH et de l'établissement médico-social dans lequel je travaille, nous sommes censés remplir les livrets, quels que soient la nature et le degré des difficultés et des capacités d'apprentissage des élèves. Indépendamment de l'aspect fichage lié à sa numérisation et de la pertinence de certains items - ces deux points rejoignent les préoccupations du milieu enseignant ordinaire, je n'ai nulle part trouvé de positionnement (de collectifs ou de syndicats) sur le LPC en enseignement spécialisé.

J'y vois, outre les dérives dénoncées par certains cf. l'article du snuipp-fsu 72, http://72.snuipp.fr/spip.php?article1838, un risque élevé de perte de la spécificité de la nature du métier et de l'accueil de la singularité avec le champ du "handicap" recouvert par la généreuse intention du socle commun.

Il semble qu'en ordinaire une certaine résistance freine sa mise en œuvre. Et dans vos établissements ?
L'avez-vous mis en place ? Dans sa forme initiale ? Avec des aménagements ? Comment les équipes enseignantes réagissent-elles ? Quel est la position de votre IEN ASH ? de votre direction ? Y a-t-il débat sur le sujet ? Y a-t-il résistance, active ou passive ?

Dans l'attente de retours de terrains

Ni réactions, ni commentaires ?

C'est quoi un LCP ?

Est-ce que ce sont les paliers du socle ?

Oups, désolée de ne pas avoir été plus explicite ! En effet, le Livret Personnalisé de Compétences est conçu pour attester des compétences du socle commun, il est censé être en vigueur en milieu ordinaire, et est censé l'être aussi en enseignement spécialisé. De là, mes questions exposées plus haut.
Mais j'imagine que si vous ne savez pas de quoi il retourne, cela signifie que ce n'est pas une question dans vos établissements !

je suppose pourtant ne pas être seule concernée ...

Notre hiérarchie nous fait perdre beaucoup de temps avec ces livrets alors que nous avons besoin de temps pour réfléchir aux différentes stratégies possibles à mettre en oeuvre avec nos élèves.

Ça peut servir pour le CFG, non ?