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Aux "jeunes", actuellement en formation

Posté : 10 déc. 2008 11:25
par Pascal Ourghanlian
Philippe Meirieu, encore et toujours, pour que la désespérance ne serve pas de boussole...
Faut-il, alors, désespérer du métier d’enseignant ? Faut-il se résigner à ce que ce dernier ne soit plus un « serviteur public », mais devienne exactement l’inverse, un « serviteur du public » ? Ce serait renoncer à toute véritable ambition éducative. Ce serait aussi désespérer de notre monde… Or, parce qu’il est toujours porteur du postulat d’éducabilité, le pédagogue ne peut s’y résoudre. Même s’il mesure à quel point son optimisme peut apparaître naïf, il le préfère encore à l’esthétisme de la désespérance. Question de posture plutôt que de position, sans doute et non sans quelque affectation. Mais tentative d’allier, selon la formule de Gramsci, « le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté ».
À retrouver en entier ici : http://www.meirieu.com/ARTICLES/maitre_ ... public.htm