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Après les examens, on refait les niveaux

Posté : 08 juin 2005 21:42
par patrick
Pour ne pas s'endormir sur la victoire du non et vos probables réussites aux exams je termine cette année par 2 petits écrits que vous pourrez trouver à :
http://dcalin.fr/fichiers/patrick1.doc
et
http://dcalin.fr/fichiers/patrick2.doc

2 petits écrits qui répondent aux appels lancés sur ce site autour de l'évolution de la formation.

réponse à patrick sur les réseaux fermés de l'intérieur

Posté : 07 janv. 2006 19:03
par isabelle
Non, je pense que la rééducation doit être défendue en tant que telle et ne pas jouer perdant. La solution du référent ou du maître suplémentaire ne concernera pas la rééducation. Nous devons défendre notre profession sur ses principes.

Posté : 29 janv. 2006 10:07
par isabelle
Une fois de plus les rééducateurs se posent en victimes. La rééducation serait en danger et Patrick nous propose de nous échapper face au danger, il est conforté par d'autres qui viennent se plaindre des discours alarmistes d'IEN.
La rééducation a gagné sa place au sein de l'EN par le travail des rééducateurs depuis plusieurs années, ce travail sans être formalisé théoriquement est reconnu par les enseignants, il s'est construit une place essentielle dans le RASED. Effectivement, les positions peu claires de certains centres de formation tirant la rééducation sur des terrains de systémie ou de psychologie cognitive peuvent égarer momentanément des stagiaires mais le travail avec les enfants ramène vite à la relation rééducative.
Je suis par ailleurs entièrement d'accord avec l'autre texte de Patrick sur la séance type en rééducation.

rééducateur victime (titre raccoleur)

Posté : 30 janv. 2006 20:53
par patrick
Je suis assez d'accord paradoxalement avec Isabelle. Les premiers rééducateurs que j'ai rencontrés étaient des anciens RPM qui avaient mal vécu la transformation de leur métier. Mais j'ai aussi rencontré des rééducateurs qui par leur pratique ont créé à partir de leur ancienne spécialité RPP ou RPM ce nouveau métier que je peux grâce à eux faire perdurer.
C'est vrai que si je me vis comme victime du système education nationale je ne peux pas aider un enfant en difficulté avec l'école. Si je ne suis pas un peu sujet dans l'école je ne peux pas établir une relation de sujet à sujet .
Mon propos dans ma proposition provocatrice de transformer les RASED en service de psychologie était justement de donner une possibilité de rester acteur et de ne pas attendre en victime expiatoire que le ministère et ses crocodiles nous dissolvent.
Mon propos est de trouver ce qu'il y a d'essentiel à préserver : est-ce la dimension institutionnelle comme le sous-entend Pauline ? est-ce la place singulière que l'on donne à l'enfant ? est-ce la possibilité d'acceuillir dans l'école des problématiques autour de l'estime de soi, du désir, de la personne privée et de la personne scolaire ?....
Trouver une possibilité de faire institution quand tout fout le camp, trouver un métier qui me permette de rester sujet dans l'institution et d'y accueillir un sujet : sans jouer la victime c'est en ce moment un combat !!