RASED : histoire de dix fonctionnements...
Posté : 15 janv. 2007 00:52
Bonjour,
Je vous adresse ce mail pour que vous puissiez m’apporter des conseils éclairés sur deux situations ;
Exerçant sur le RASED en tant que maître G, je suis confronté depuis peu à l’attitude désagréable d’une maîtresse E. Cela a commencé par une agression verbale puis une attitude de dénigrement au cours d’une réunion de synthèse fin décembre.
L’histoire, c’est qu’une collègue de l’école B. s’inquiétait du faible niveau d’une élève redoublante que je prends en charge et souhaitait que cette collègue E (maîtresse d’adaptation) puisse la prendre en charge. La maîtresse spécialisée E m’a donc agressé verbalement en disant qu’elle en avait marre qu’on vienne la voir par rapport à mes prises en charge.
S’en est suivi une réunion de Réseau dans l’après-midi, où les choses ont dégénéré. Il m’était reproché par cette maîtresse E et les collègues de l’école B. que je prenais trop de temps pour les prises en charge, et que je devais prendre en charge tout de suite les élèves avec autorisation écrite (signée à la maison) des parents. Or j’ai expliqué que ce fonctionnement ne me convient pas, que je préfère d’abord rencontrer les familles en premier, sauf cas particulier.
Cette maîtresse E m’a alors adressé des menaces en me disant de bien faire attention aux heures que j’effectue, à mon emploi du temps… Que je devais aussi recevoir les familles en dehors du temps scolaire. Ce à quoi j’ai répondu que non seulement je recevais des familles avant le début des cours tôt le matin, entre midi et deux, aux récréations, le soir ainsi que le samedi matin… ! J’ai rajouté que lorsqu’en 2004 j’ai passé le CAPA-SH, Monsieur J. (IEN spécialisé) a scruté mon emploi du temps, mes heures et qu’il n’avait rien noté d’anormal (mise à part un horaire de synthèse). Ce à quoi la maîtresse E a répondu : « tu as échoué à cet examen et ce n’est pas un hasard ».
J’ai poursuivi en expliquant que lorsque les parents ne se présentaient pas aux rendez-vous fixés, je me retrouvais dans la même situation que la psychologue, avec un créneau libre. Ce à quoi la maîtresse E a répondu : « tu n’es pas psychologue et heureusement… ! »
Le problème dans cette histoire, c’est que la psychologue n’a rien dit. Lorsque je lui en parle, elle me répond que cette maîtresse E a perdu sa sœur au mois d’octobre, son frère en novembre, et qu’elle s’est séparée de son compagnon en septembre. Mais cette situation larvée existait depuis quelque temps.
Au cours de cette réunion de synthèse, la deuxième maîtresse E est intervenue en soulignant qu’il y avait d’autres problèmes de communication dans deux écoles du quartier B.. J’ai répondu qu’il ne s’agissait pas du même problème. Lorsque, quelques semaines plus tard, j’ai demandé à la psychologue de quels problèmes il s’agissait, elle m’a répondu qu’elle n’avait pas entendu la réflexion de cette collègue… !! Je suis donc allé voir cette maîtresse E pour en savoir plus. Elle m’a répondu de manière très évasive : « Mais non, c’est juste le directeur qui fait trop de résistance… ! ». En fait, dès que l’on s’adresse de manière individuelle aux collègues le soufflé tombe très vite, et dès qu’ils sont en meute, la mayonnaise monte très vite… !
Le deuxième problème concerne les collègues de l’école B. où exerce cette maîtresse E. Lorsque je m’adresse aux collègues de cette école, tout semble bien aller. Mais dès que j’ai le dos tourné, c’est quasiment la révolution : ils ne savent pas ce que je fais, qui je suis, etc… La difficulté étant que je n’interviens dans cette école qu’une demi-journée par semaine et j’essaie de faire le maximum en peu de temps… Il faut savoir aussi que le deuxième poste G n’est pas pourvu.
L’année dernière, j’ai été confronté à une situation plutôt délicate. Une collègue s’amusait à photographier avec son téléphone mobile des collègues, la plupart du temps avec leur accord, parfois à leur insu. C’est ainsi que j’ai pu voir la photo d’un collègue anciennement spécialisé sur son portable, prise à son insu, et qui de surcroît a le même prénom que moi… ! Le téléphone mobile passait de main en main sous les ricanements et les quolibets des collègues : ce collègue est en surpoids et connaît des problèmes personnels. A cet instant, j’ai compris que je serais la prochaine victime. Le collègue n’exerçant plus dans cet établissement, j’étais devenu la prochaine cible. Cela n’a pas raté, la semaine qui a suivi, Mme B. a tenté de me photographier sans succès. Mais la semaine suivante elle a réussi son coup. Le directeur de l’école m’a invité à m’asseoir entre lui et Mme B. qui jouait avec son mobile. Chose inhabituelle, puisqu’en salle des maîtres, elle se mettait à l’opposé de moi. J’étais méfiant. Lorsqu’elle a tourné son appareil vers moi, je me suis levé pour me mettre derrière elle. Mais elle a trouvé l’astuce de lever son mobile au-dessus d’elle, de tourner rapidement la cellule photographique vers moi et de rapidement baisser son appareil. J’ai juste eu le temps de mettre la main devant mon visage mais sans doute était-t-il trop tard… Je suis allé voir le directeur un peu plus tard pour savoir si la collègue m’avait photographié, et il m’a répondu : « elle est folle ! ». Je suis allé voir la collègue dans sa classe pour prendre en charge 2 de ses élèves et je lui ai demandé si elle m’avait photographié. Elle m’a répondu que non. Lorsque j’ai croisé des collègues en train de ricaner dans les couloirs, j’ai bien compris qu’elle avait réussi son coup. Curieusement, cette année 06/07, Mme B. n’utilise plus son téléphone mobile… Disparu… Sans doute a-t-elle été mise en garde des risques encourus…
A mon avis il résulte un dysfonctionnement du réseau. Imaginez par exemple que j’ai dû, pendant les vacances de Noël, m’excuser auprès d’une orthophoniste car je n’ai été prévenu qu’une heure avant que la deuxième collègue E de mon secteur avait rendez-vous avec l’orthophoniste du quartier. La psychologue a été invité à cette réunion ; pas moi… ! D’où la réflexion de cette orthophoniste que j’ai rencontré en privé : « mais je croyais que c’était vous le plus ancien dans ce réseau… ! »
J’ai demandé à une collègue « neutre » de témoigner en relatant tout ce qui a été dit durant cette réunion, mais je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis une semaine. Par contre, je peux obtenir des témoignages attestant que la maîtresse E exerçant dans l’école B. a déjà fait preuve de médisances et délivré des informations fausses à propos de collègues.
Dois-je prévoir une entrevue avec l’IEN ?
De mon côté, afin d’enrayer cette confusion, j’ai mis au point des documents : « le rééducateur : qui c’est celui-là ? » (à destination des collègues afin qu’ils évitent de me confondre avec le photographe de l’école…), fiche type « demande de rendez-vous famille » + « schéma d’une prise en charge rééducative » + fiche type « autorisation parentale de suivi pour séances préalables ». Tous ces documents que je viens de mettre au point seront insérés dans le document demandé par l’IEN (« fonctionnement du RASED ») et distribué dans chaque école…
Pour finir, ma démarche s’inscrit parfaitement en accord avec les circulaires ministérielles, mes sources d’inspirations et d’informations sont nombreuses, riches, et très fiables.
En attendant, bonne et heureuse année 2007 !!!
Cordialement
Je vous adresse ce mail pour que vous puissiez m’apporter des conseils éclairés sur deux situations ;
Exerçant sur le RASED en tant que maître G, je suis confronté depuis peu à l’attitude désagréable d’une maîtresse E. Cela a commencé par une agression verbale puis une attitude de dénigrement au cours d’une réunion de synthèse fin décembre.
L’histoire, c’est qu’une collègue de l’école B. s’inquiétait du faible niveau d’une élève redoublante que je prends en charge et souhaitait que cette collègue E (maîtresse d’adaptation) puisse la prendre en charge. La maîtresse spécialisée E m’a donc agressé verbalement en disant qu’elle en avait marre qu’on vienne la voir par rapport à mes prises en charge.
S’en est suivi une réunion de Réseau dans l’après-midi, où les choses ont dégénéré. Il m’était reproché par cette maîtresse E et les collègues de l’école B. que je prenais trop de temps pour les prises en charge, et que je devais prendre en charge tout de suite les élèves avec autorisation écrite (signée à la maison) des parents. Or j’ai expliqué que ce fonctionnement ne me convient pas, que je préfère d’abord rencontrer les familles en premier, sauf cas particulier.
Cette maîtresse E m’a alors adressé des menaces en me disant de bien faire attention aux heures que j’effectue, à mon emploi du temps… Que je devais aussi recevoir les familles en dehors du temps scolaire. Ce à quoi j’ai répondu que non seulement je recevais des familles avant le début des cours tôt le matin, entre midi et deux, aux récréations, le soir ainsi que le samedi matin… ! J’ai rajouté que lorsqu’en 2004 j’ai passé le CAPA-SH, Monsieur J. (IEN spécialisé) a scruté mon emploi du temps, mes heures et qu’il n’avait rien noté d’anormal (mise à part un horaire de synthèse). Ce à quoi la maîtresse E a répondu : « tu as échoué à cet examen et ce n’est pas un hasard ».
J’ai poursuivi en expliquant que lorsque les parents ne se présentaient pas aux rendez-vous fixés, je me retrouvais dans la même situation que la psychologue, avec un créneau libre. Ce à quoi la maîtresse E a répondu : « tu n’es pas psychologue et heureusement… ! »
Le problème dans cette histoire, c’est que la psychologue n’a rien dit. Lorsque je lui en parle, elle me répond que cette maîtresse E a perdu sa sœur au mois d’octobre, son frère en novembre, et qu’elle s’est séparée de son compagnon en septembre. Mais cette situation larvée existait depuis quelque temps.
Au cours de cette réunion de synthèse, la deuxième maîtresse E est intervenue en soulignant qu’il y avait d’autres problèmes de communication dans deux écoles du quartier B.. J’ai répondu qu’il ne s’agissait pas du même problème. Lorsque, quelques semaines plus tard, j’ai demandé à la psychologue de quels problèmes il s’agissait, elle m’a répondu qu’elle n’avait pas entendu la réflexion de cette collègue… !! Je suis donc allé voir cette maîtresse E pour en savoir plus. Elle m’a répondu de manière très évasive : « Mais non, c’est juste le directeur qui fait trop de résistance… ! ». En fait, dès que l’on s’adresse de manière individuelle aux collègues le soufflé tombe très vite, et dès qu’ils sont en meute, la mayonnaise monte très vite… !
Le deuxième problème concerne les collègues de l’école B. où exerce cette maîtresse E. Lorsque je m’adresse aux collègues de cette école, tout semble bien aller. Mais dès que j’ai le dos tourné, c’est quasiment la révolution : ils ne savent pas ce que je fais, qui je suis, etc… La difficulté étant que je n’interviens dans cette école qu’une demi-journée par semaine et j’essaie de faire le maximum en peu de temps… Il faut savoir aussi que le deuxième poste G n’est pas pourvu.
L’année dernière, j’ai été confronté à une situation plutôt délicate. Une collègue s’amusait à photographier avec son téléphone mobile des collègues, la plupart du temps avec leur accord, parfois à leur insu. C’est ainsi que j’ai pu voir la photo d’un collègue anciennement spécialisé sur son portable, prise à son insu, et qui de surcroît a le même prénom que moi… ! Le téléphone mobile passait de main en main sous les ricanements et les quolibets des collègues : ce collègue est en surpoids et connaît des problèmes personnels. A cet instant, j’ai compris que je serais la prochaine victime. Le collègue n’exerçant plus dans cet établissement, j’étais devenu la prochaine cible. Cela n’a pas raté, la semaine qui a suivi, Mme B. a tenté de me photographier sans succès. Mais la semaine suivante elle a réussi son coup. Le directeur de l’école m’a invité à m’asseoir entre lui et Mme B. qui jouait avec son mobile. Chose inhabituelle, puisqu’en salle des maîtres, elle se mettait à l’opposé de moi. J’étais méfiant. Lorsqu’elle a tourné son appareil vers moi, je me suis levé pour me mettre derrière elle. Mais elle a trouvé l’astuce de lever son mobile au-dessus d’elle, de tourner rapidement la cellule photographique vers moi et de rapidement baisser son appareil. J’ai juste eu le temps de mettre la main devant mon visage mais sans doute était-t-il trop tard… Je suis allé voir le directeur un peu plus tard pour savoir si la collègue m’avait photographié, et il m’a répondu : « elle est folle ! ». Je suis allé voir la collègue dans sa classe pour prendre en charge 2 de ses élèves et je lui ai demandé si elle m’avait photographié. Elle m’a répondu que non. Lorsque j’ai croisé des collègues en train de ricaner dans les couloirs, j’ai bien compris qu’elle avait réussi son coup. Curieusement, cette année 06/07, Mme B. n’utilise plus son téléphone mobile… Disparu… Sans doute a-t-elle été mise en garde des risques encourus…
A mon avis il résulte un dysfonctionnement du réseau. Imaginez par exemple que j’ai dû, pendant les vacances de Noël, m’excuser auprès d’une orthophoniste car je n’ai été prévenu qu’une heure avant que la deuxième collègue E de mon secteur avait rendez-vous avec l’orthophoniste du quartier. La psychologue a été invité à cette réunion ; pas moi… ! D’où la réflexion de cette orthophoniste que j’ai rencontré en privé : « mais je croyais que c’était vous le plus ancien dans ce réseau… ! »
J’ai demandé à une collègue « neutre » de témoigner en relatant tout ce qui a été dit durant cette réunion, mais je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis une semaine. Par contre, je peux obtenir des témoignages attestant que la maîtresse E exerçant dans l’école B. a déjà fait preuve de médisances et délivré des informations fausses à propos de collègues.
Dois-je prévoir une entrevue avec l’IEN ?
De mon côté, afin d’enrayer cette confusion, j’ai mis au point des documents : « le rééducateur : qui c’est celui-là ? » (à destination des collègues afin qu’ils évitent de me confondre avec le photographe de l’école…), fiche type « demande de rendez-vous famille » + « schéma d’une prise en charge rééducative » + fiche type « autorisation parentale de suivi pour séances préalables ». Tous ces documents que je viens de mettre au point seront insérés dans le document demandé par l’IEN (« fonctionnement du RASED ») et distribué dans chaque école…
Pour finir, ma démarche s’inscrit parfaitement en accord avec les circulaires ministérielles, mes sources d’inspirations et d’informations sont nombreuses, riches, et très fiables.
En attendant, bonne et heureuse année 2007 !!!
Cordialement