Questions difficiles
Posté : 03 déc. 2006 10:16
Je suis dans un IME, avec une autre collègue, et nous devons poser des critères d'indication de prise en charge scolaire (32 jeunes de 10 à 18 ans scolarisés + 7 demandes de scolarisation, locaux très exigus). Pour nous, cette réflexion est difficile car nous voulons considérer l'école comme un droit pour tous. Mais certains enfants sont en souffrance dans un groupe, ou devant une situation d'apprentissage.
C'est pourquoi nous nous disons que l'école peut devenir un objectif, au lieu d'une obligation (en référence à l'obligation scolaire qui nous est "opposée").
Qui ne peut pas être scolarisable ?
Comment ne pas confondre une appétence scolaire avec une problématique pathologique qui détourne l'activité pédagogique de son objet (accéder à une vie socialisée) et l'utilise pour alimenter des comportements répétitifs et vides de sens ?
Avec des enfants très angoissés, peut-on se limiter à des objectifs tels que : être apaisé, pouvoir être en groupe.
D’ailleurs jusqu’à quel point la situation de groupe est-elle pertinente pour ces enfants-là ?
Peut-on faire une prise en charge d’abord individuelle, pouvant évoluer vers le travail dans un groupe ?
Autre question qui m'agite :
Comment se différencier de l’éducatif lorsqu’on travaille sur des compétences transversales : structuration spatio-temporelle, communication, vivre ensemble, vie sociale et professionnelle… ?
C'est pourquoi nous nous disons que l'école peut devenir un objectif, au lieu d'une obligation (en référence à l'obligation scolaire qui nous est "opposée").
Qui ne peut pas être scolarisable ?
Comment ne pas confondre une appétence scolaire avec une problématique pathologique qui détourne l'activité pédagogique de son objet (accéder à une vie socialisée) et l'utilise pour alimenter des comportements répétitifs et vides de sens ?
Avec des enfants très angoissés, peut-on se limiter à des objectifs tels que : être apaisé, pouvoir être en groupe.
D’ailleurs jusqu’à quel point la situation de groupe est-elle pertinente pour ces enfants-là ?
Peut-on faire une prise en charge d’abord individuelle, pouvant évoluer vers le travail dans un groupe ?
Autre question qui m'agite :
Comment se différencier de l’éducatif lorsqu’on travaille sur des compétences transversales : structuration spatio-temporelle, communication, vivre ensemble, vie sociale et professionnelle… ?