Bonsoir Sabine,
Pas de culpabilisation ! Le système est défectueux, pas par votre "faute"...
D'où l'intérêt :
- d'
un projet d'école qui en soit vraiment un, qui engage l'équipe et dont le directeur soit le garant institutionnel (ce qui ne veut pas dire le "chef"

) ;
- d'
un protocole formalisant le projet de la CLIS, le type de partenariat mis en place avec les services de soins, les modalités d'intégration individuelle, les temps de synthèse et la répartition des gamins sur les autres classes, etc.
Ce genre de choses existe dans certains lieux ; n'hésitez pas à vous en inspirer.
Sur la CLIS 1 dont je m'occupe, nous faisons :
- 3 synthèses annuelles avec l'instit' spé, le directeur, la psy sco, le psychiatre référent de l'intersecteur, l'AVS,
- 2 équipes éducatives pour chacun des 10 gamins, une en octobre, l'autre en mai (sauf orientation), avec l'ensemble des partenaires extérieurs,
- 1 réunion par mois instit'/psychiatre référent.
Sur les CLIS 4 :
- 2 synthèses annuelles avec l'instit' spé, la directrice, la psy sco, le médecin sco', le SESSAD référent, instit' spé itinérant, l'AVS,
- des équipes éducatives à la demande, avec l'ensemble des partenaires extérieurs,
- des points psy avec l'équipe du SESSAD si nécessaire (histoire d'accompagner les équipes d'école qui accueillent des gamins avec des pathologies dégénératives).
Dans les 3 cas, les gamins sont répartis dans les autres classes, ou restent dans leur classe avec une AVS.
Le tout validé par les deux IEN.
Bon courage (pour les négociations...).