Merci et bonjour !
Posté : 15 janv. 2009 07:06
Je voulais dire merci, un énorme merci, un enchantement de mercis aux créateurs de ce site, absolument en adéquation avec toutes mes questions et mes frustrations anciennes !
Je suis en demande de stage capa sh D, j'hésite déjà (si j'ai la chance d'être élue !) entre l'itep, l'hôpital de jour ou l'ime, ou autre lieu où le travail en équipe permet d'avancer. Je rêve de travailler avec des gens aussi vivifiants que ceux qui font vivre ce site, mais il ne faut pas rêver...
Je retrouve des lectures communes à ma formation initiale (psychopatho), mais sous l'éclairage éducatif et pédagogique ce qui est encore plus complexe finalement car nous ne devons être en classe ni simplement pédagogue, ni psychologue, ni poète, ni acteur, ni animateur, ni docteur, ni éducateur, ni parent... mais un peu de tout ça à la fois, et encore autrement ?
Ce statut, cette place, la bonne distance de l'enseignant en ASH, c'est le plus difficile à construire il me semble. Je vais m'empresser de lire "tout" ce que je peux sur le sujet ici ou ailleurs.
Comment savoir si je suis capable de travailler avec des enfants en souffrance ? Savoir si je suis suffisamment solide pour absorber, contenir, accueillir, élaborer leur petite ou grande marmite pulsionnelle ?
Doit-on avoir été soi même un élève sans problème, un parent en réussite pour bosser en ASH ? Ou bien le fait de savoir ce que c'est que la souffrance d'un enfant peut-il nous aider à mieux rebondir pour en faire quelque chose ? La vérité est-elle au milieu, entre souffrance et vie sans nuage ?
J'ai remarqué en effet que certains collègues du circuit habituel (pas en ASH) avaient beaucoup beaucoup de mal à supporter certains élèves hors norme. Que cela pouvait aller jusqu'à la violence.
J'ai remarqué également que ce sont ces enfants-là qui m'intéressent, me font avancer, vaciller, je me sens vivante à leur contact, mais je ne sais pas si ce sentiment est positif : en bref, comment savoir si l'ASH n'est pas un lieu d'auto-thérapie dans nos choix inconscients ?
Est ce important ?
Quand les trois quarts des étudiants en psychopatho sont là d'abord pour se soigner eux-mêmes, je ne voudrais pas tomber dans ce nouveau leurre. Mais n'est-ce pas également ce désir-là qui leur permet d'avancer réellement, passionnément ? Et avec une analyse de sa pratique (avec un psy), on peut aussi prendre le large d'avec ses premières amours inconscientes.
Quelle est votre expérience de la question ?
merci infiniment !
Je suis en demande de stage capa sh D, j'hésite déjà (si j'ai la chance d'être élue !) entre l'itep, l'hôpital de jour ou l'ime, ou autre lieu où le travail en équipe permet d'avancer. Je rêve de travailler avec des gens aussi vivifiants que ceux qui font vivre ce site, mais il ne faut pas rêver...
Je retrouve des lectures communes à ma formation initiale (psychopatho), mais sous l'éclairage éducatif et pédagogique ce qui est encore plus complexe finalement car nous ne devons être en classe ni simplement pédagogue, ni psychologue, ni poète, ni acteur, ni animateur, ni docteur, ni éducateur, ni parent... mais un peu de tout ça à la fois, et encore autrement ?
Ce statut, cette place, la bonne distance de l'enseignant en ASH, c'est le plus difficile à construire il me semble. Je vais m'empresser de lire "tout" ce que je peux sur le sujet ici ou ailleurs.
Comment savoir si je suis capable de travailler avec des enfants en souffrance ? Savoir si je suis suffisamment solide pour absorber, contenir, accueillir, élaborer leur petite ou grande marmite pulsionnelle ?
Doit-on avoir été soi même un élève sans problème, un parent en réussite pour bosser en ASH ? Ou bien le fait de savoir ce que c'est que la souffrance d'un enfant peut-il nous aider à mieux rebondir pour en faire quelque chose ? La vérité est-elle au milieu, entre souffrance et vie sans nuage ?
J'ai remarqué en effet que certains collègues du circuit habituel (pas en ASH) avaient beaucoup beaucoup de mal à supporter certains élèves hors norme. Que cela pouvait aller jusqu'à la violence.
J'ai remarqué également que ce sont ces enfants-là qui m'intéressent, me font avancer, vaciller, je me sens vivante à leur contact, mais je ne sais pas si ce sentiment est positif : en bref, comment savoir si l'ASH n'est pas un lieu d'auto-thérapie dans nos choix inconscients ?
Est ce important ?
Quand les trois quarts des étudiants en psychopatho sont là d'abord pour se soigner eux-mêmes, je ne voudrais pas tomber dans ce nouveau leurre. Mais n'est-ce pas également ce désir-là qui leur permet d'avancer réellement, passionnément ? Et avec une analyse de sa pratique (avec un psy), on peut aussi prendre le large d'avec ses premières amours inconscientes.
Quelle est votre expérience de la question ?
merci infiniment !