Le forum des enseignements spécialisés

Chers collègues, bonjour,

Je suis inscrite à la formation CAPASH option E qui doit débuter en février en Nouvelle-Calédonie. Je profite ainsi de mes vacances scolaires pour réfléchir à une problématique. Je ne connais encore ni mon affectation, ni le public dont j'aurai la charge. Je sais en revanche que je serai probablement en face d'élèves en situation diglossique (le français est la langue de scolarisation, le xaracuu, une langue kanake, est leur langue maternelle). J'ai donc envie de m'intéresser l'articulation de l'oral et de l'écrit pour travailler les compétences linguistiques et métalinguistiques nécessaires pour la construction du langage (tant à l'oral qu'à l'écrit).

"Comment, par la médiation d’expériences scientifiques, aider les élèves présentant des besoins spécifiques en langage oral, à acquérir des stratégies efficaces dans l’apprentissage de la lecture-écriture ?"

ou

"Comment, par la médiation d'expériences scientifiques, aider les élèves en difficulté langagière au cycle 2(ou 3) à développer une attitude réflexive sur la langue pour améliorer l'articulation de l'oral et de l'écrit ?"

Qu'en pensez-vous ? Faut-il affiner la question ?
Tous vos conseils seront les bienvenus

Désolé si j'endosse l'habit de l'empêcheur de tourner en rond de service...

Mais n'est-ce pas mettre la charrue avant les boeufs ?

Si je peux me permettre des conseils :
- profitez de vos vacances... ici, il fait gris, humide et froid - votre soleil nous fait envie
- si je comprends votre envie de vous mettre dans le bain, j'ai peur qu'un sujet a priori, aussi bien posé et intéressant soit-il, vous fasse aborder les gamins que vous aurez à accompagner avec des lunettes qui risquent de déformer leurs réels besoins
- pourquoi ne pas vous "contenter" de quelques lectures "générales" sur le travail en réseau, le positionnement du maître E, apprendre/comprendre/savoir : Goigoux, Cèbe, Brissiaud, Chauveau, etc.

Concernant votre problématique, elle recouvre un sous-entendu (un malentendu ?) : que des difficultés à l'oral entraînent des difficultés à l'écrit (et l'hypothèse sous-jacente : travailler l'oral permet d'améliorer l'écrit). Toutes choses qui ne vont pas de soi... et qu'il s'agit, pour le moins, de valider.

Bon courage malgré tout !

Merci beaucoup pour votre réponse, fort précieuse, qui me permettra d'affiner ma réflexion. Je pense en effet comme vous qu'il est plus constructif d'avoir des lectures sur le positionnement du maître E et éventuellement sur la méthodologie de l'élaboration du mémoire.

Mon travail sur la problématique consistait avant tout à me rassurer. En effet, nos futurs formateurs nous ont fortement incités à réfléchir sur la problématique, car la durée de la formation CAPASH en Nouvelle-Calédonie est très courte. Nous serons sur un poste de maître E fin février, date de la rentrée scolaire...et le mémoire est à rendre dès le mois d' août. L'examen a lieu en septembre. Compte-tenu des semaines de regroupement pour assurer les 400 heures de formation, le temps réel passé sur le terrain est réduit à une peau de chagrin. Ces conditions expliquent d'ailleurs en grande partie le taux d'échec, ces dernières années, à l'examen du CAPASH en Nouvelle-Calédonie, toutes options confondues (sauf A et B, préparées à l'INSHEA).

Je compte dès aujourd'hui (il fait très beau, en effet) suivre vos conseils et profiter du soleil et de la plage... en compagnie de Goigoux, Brigaudiot, Gombert (qui était d'ailleurs ici en personne il y a quelques semaines) et quelques autres...

Bien cordialement,

Et merci encore...