Posté : 22 nov. 2006 21:50
Mon point de vue actuel, et sans doute soumis à rectification (comme dirait Bachelard)...
1. Le "suivi psychologique" du psychologue scolaire et la psychothérapie du psychologue clinicien ne travaillent pas les mêmes "choses" ni ne les travaillent de la même manière.
2. Leurs positions respectives sont différentes : proposition institutionnelle d'aide et/ou demande institutionnelle de bilan d'un côté, offre de soins en réponse à une demande libre, éclairée et consentie d'une autre côté.
3. L'éthique des uns et des autres n'est pas a priori à remettre en cause ; j'irais même plus loin : si un psy exclusivement en libéral a besoin de faire fonctionner son cabinet pour vivre (avec des dérives potentielles), un psy sco faisant quelques heures en libéral est sans doute moins tenté par ces dérives.
Tout cela pour dire que, si la psy sco en libéral s'interdit de s'envoyer à elle-même des "clients", s'il n'y a pas confusion des genres, je ne vois pas trop ce qui rend cette pratique secondaire éthiquement intenable.
J'ajoute aussitôt que je connais un psy sco' qui fait ses 24 h. réglementaires, ne participe à aucun travail de réseau, est totalement en désaccord avec les missions qui sont les siennes dans le cadre de l'Éducation nationale mais qui est bien content de toucher son traitement en fin de mois - et double son temps de travail par un travail en cabinet. Ce qui me révulse et me conduit à dire ce que j'ai déjà écrit ici : à force de scier eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis, les psy sco' vont disparaître de l'institution.
Mais ce cas extrême ne remet pas en cause a priori ce que je disais plus haut d'un positionnement éthique qui serait intenable. Sauf à penser que, puisqu'une telle dérive est possible, il faut la rendre impossible et interdire la double casquette.
Donc : je ne suis pas sûr d'être contre a priori, mais ne suis pas sûr que les dérives soient impossibles. Et cette contradiction-là me gêne...
1. Le "suivi psychologique" du psychologue scolaire et la psychothérapie du psychologue clinicien ne travaillent pas les mêmes "choses" ni ne les travaillent de la même manière.
2. Leurs positions respectives sont différentes : proposition institutionnelle d'aide et/ou demande institutionnelle de bilan d'un côté, offre de soins en réponse à une demande libre, éclairée et consentie d'une autre côté.
3. L'éthique des uns et des autres n'est pas a priori à remettre en cause ; j'irais même plus loin : si un psy exclusivement en libéral a besoin de faire fonctionner son cabinet pour vivre (avec des dérives potentielles), un psy sco faisant quelques heures en libéral est sans doute moins tenté par ces dérives.
Tout cela pour dire que, si la psy sco en libéral s'interdit de s'envoyer à elle-même des "clients", s'il n'y a pas confusion des genres, je ne vois pas trop ce qui rend cette pratique secondaire éthiquement intenable.
J'ajoute aussitôt que je connais un psy sco' qui fait ses 24 h. réglementaires, ne participe à aucun travail de réseau, est totalement en désaccord avec les missions qui sont les siennes dans le cadre de l'Éducation nationale mais qui est bien content de toucher son traitement en fin de mois - et double son temps de travail par un travail en cabinet. Ce qui me révulse et me conduit à dire ce que j'ai déjà écrit ici : à force de scier eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis, les psy sco' vont disparaître de l'institution.
Mais ce cas extrême ne remet pas en cause a priori ce que je disais plus haut d'un positionnement éthique qui serait intenable. Sauf à penser que, puisqu'une telle dérive est possible, il faut la rendre impossible et interdire la double casquette.
Donc : je ne suis pas sûr d'être contre a priori, mais ne suis pas sûr que les dérives soient impossibles. Et cette contradiction-là me gêne...