Re: Lois concernant AVS, EVS, AVSco - critiques de terrain ?
Posté : 09 juin 2010 22:27
comment un enseignant peut travailler avec profit avec un AVS ?Question de Monsieur Berthelot
Je dois dire que la question est complexe. Permettez-moi de vous apporter quelques réflexions, comme ça ...
En 2006 , lorsque j'ai été recruté par le pôle emploi pour être EVS administrative, la question ne se posait pas vraiment .
A partir de 2007, l'IA m'a demandé de prendre en charge un adorable loulou de 5 ans, autiste. Vaste projet ..... la mdph lui accorde une avsi pour 12 heures par semaine. Je dois dire, que j'ai eu la chance d'être "tombé" sur une équipe péda fort ouverte sur le monde du handicap, ce qui n'est pas forcément le cas partout. Cet enfant à été inclus avec l'ensemble des autres élèves immédiatement. Tout semblait naturel d'acception.
Le jour ou je suis arrivé avec Max dans sa classe, d'abord, les autres enfants me connaissait. L'enseignante aussi, puisque j'étais déjà depuis un an en tant qu'evs adm. Et c'est vrai, qu'il a fallu que l'on trouve nos marques, nos repères, pour nous mêmes d'abord, et pour Max. AL(enseignante) et moi-même, avons spontanément l'une et l'autre eu envie de nous rendre disponible en vu de l'apprentissage cognitif de Max. En fait, rien n'a été organisé comme souvent, on nous le fait comprendre (!)chacun sa place, mais au contraire notre binôme s'est mis en place et a fonctionné tout de suite.
Comment vous dire, sans vouloir vous faire rentrer dans mon intimité, que je vis le handicap à la maison. C'est un travail, comme aidant naturel que je connais parfaitement bien. Cela m'a probablement aidé à appréhender la prise en charge de Max. Du point de vue d'AL, elle a toujours été sereine, à l'écoute des bons comme des moins bons moments. Soucieuse d'apporter une énergie débordante et une qualité d'enseignement pour tous ses élèves , à deux , nous avons réussit à sensibiliser Max aux apprentissages. Si je vous dis : "ON Y CROYAIT" tellement fort l'une et l'autre, l'énergie déployée et la motivation nous ont permis de cerner le profil de Max. Notre objectif comment était : " apprends moi à faire tout seul" ... cette phrase n'est pas de moi, bien sûr, (Maria M). Et AL à su adapter sa pédagogie . Oh, je ne dis pas que c'était simple, mais le fait de proposer des choses simples, par des techniques, des approches différentes, des rythmes adaptés, Max apprenait. Bien sûr, on était loin des "normes académiques" ! Et alors ! disait-on, toutes les deux. Nous avons défendu toutes les deux, lors des ESS, le combat de Max, sa volonté et son envie d'apprendre.
Et je dois dire que la plus grande satisfaction de notre binôme à été de s'entendre dire par l'équipe de Suivi de scolarisation, "OK" , Max ira en CLIS.
Ayant quitté dans un déchirement que vous pouvez imaginer en 2009 (fin de contrat), j'ai postulé en tant qu'avsi. Et je suis toujours avec Max avec une nouvelle équipe, J, enseignant spécialisé et une avsco.
L'expérience que je vis dans cette CLIS, est inimaginable et fera surement l'objet d'un autre "billet".
Je vais conclure... je suis au grande "pipelette"
Bonne soirée
Muriel
Je dois dire que la question est complexe. Permettez-moi de vous apporter quelques réflexions, comme ça ...
En 2006 , lorsque j'ai été recruté par le pôle emploi pour être EVS administrative, la question ne se posait pas vraiment .
A partir de 2007, l'IA m'a demandé de prendre en charge un adorable loulou de 5 ans, autiste. Vaste projet ..... la mdph lui accorde une avsi pour 12 heures par semaine. Je dois dire, que j'ai eu la chance d'être "tombé" sur une équipe péda fort ouverte sur le monde du handicap, ce qui n'est pas forcément le cas partout. Cet enfant à été inclus avec l'ensemble des autres élèves immédiatement. Tout semblait naturel d'acception.
Le jour ou je suis arrivé avec Max dans sa classe, d'abord, les autres enfants me connaissait. L'enseignante aussi, puisque j'étais déjà depuis un an en tant qu'evs adm. Et c'est vrai, qu'il a fallu que l'on trouve nos marques, nos repères, pour nous mêmes d'abord, et pour Max. AL(enseignante) et moi-même, avons spontanément l'une et l'autre eu envie de nous rendre disponible en vu de l'apprentissage cognitif de Max. En fait, rien n'a été organisé comme souvent, on nous le fait comprendre (!)chacun sa place, mais au contraire notre binôme s'est mis en place et a fonctionné tout de suite.
Comment vous dire, sans vouloir vous faire rentrer dans mon intimité, que je vis le handicap à la maison. C'est un travail, comme aidant naturel que je connais parfaitement bien. Cela m'a probablement aidé à appréhender la prise en charge de Max. Du point de vue d'AL, elle a toujours été sereine, à l'écoute des bons comme des moins bons moments. Soucieuse d'apporter une énergie débordante et une qualité d'enseignement pour tous ses élèves , à deux , nous avons réussit à sensibiliser Max aux apprentissages. Si je vous dis : "ON Y CROYAIT" tellement fort l'une et l'autre, l'énergie déployée et la motivation nous ont permis de cerner le profil de Max. Notre objectif comment était : " apprends moi à faire tout seul" ... cette phrase n'est pas de moi, bien sûr, (Maria M). Et AL à su adapter sa pédagogie . Oh, je ne dis pas que c'était simple, mais le fait de proposer des choses simples, par des techniques, des approches différentes, des rythmes adaptés, Max apprenait. Bien sûr, on était loin des "normes académiques" ! Et alors ! disait-on, toutes les deux. Nous avons défendu toutes les deux, lors des ESS, le combat de Max, sa volonté et son envie d'apprendre.
Et je dois dire que la plus grande satisfaction de notre binôme à été de s'entendre dire par l'équipe de Suivi de scolarisation, "OK" , Max ira en CLIS.
Ayant quitté dans un déchirement que vous pouvez imaginer en 2009 (fin de contrat), j'ai postulé en tant qu'avsi. Et je suis toujours avec Max avec une nouvelle équipe, J, enseignant spécialisé et une avsco.
L'expérience que je vis dans cette CLIS, est inimaginable et fera surement l'objet d'un autre "billet".
Je vais conclure... je suis au grande "pipelette"
Bonne soirée
Muriel